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Films à voir, à venir, du passé, conseils, avis, c'est ici que ça se passe.

Europa Report est un film de SF de 2013, plutôt fauché mais qui mise tout sur l'ambiance. Une équipe part explorer Europe, lune de Jupiter qui possède un océan liquide sous une épaisse croûte de glace. Cela ne va pas bien se passer...
Si comme moi vous aimez les films d'exploration spatiale pure et dure et crédible, sans cassage de couilles mystique ou pathos familial façon Interstellar, c'est Europa Report qu'il vous faut. Ce film m'a mis une vraie claque.

Vu le film Venom. Bof... Ça démarre bien mais ça s'écroule très vite et ça devient "'film pour la famille". Venom est un personnage violent et tourmenté, là, ils en ont fait un loser bad ass sympa. Ça marche pas.

Entièrement d'accord.

On se demande quelquefois si les dirigeants de Marvel ont ouvert un comic avant de sortir leurs traditionnels blockbusters.

Concernant Venom, on est clairement dans la bouffonade de troisième zone. Le symbiote prend possession du corps d'Eddie - Hardy - Brock et là, qu'est-ce qui se passe ? Rien du tout.

Même pas une once de changement de personnalité de la part du journaliste. On a une entité extraterrestre qui possède un quidam et quarante minutes après, on s'apprécie et on s'envoie des blagues. Il faut tout de même regarder la série animée de 1994 pour comprendre le rapport fusionnel et perfide qui unit Brock et le symbiote. De plus, Tom Hardy cabotine à outrance et à l'air, par moments, de se demander ce qu'il fait là.

Le Spiderman 3 de Raimi avait certes ses défauts, mais il avait au moins le mérite de traiter le personnage de Venom avec beaucoup plus de sincérité.

Bonne surprise de 2018 que le film de SF Upgrade qui n'est bien évidemment pas sans rappeler Robocop avec une petite pincée de L'homme qui valait trois milliards.

Un couple dans la compagne travaille pour une entreprise œuvrant sur l'amélioration humaine via des ordinateurs se fait sauvagement zigouiller. La demoiselle rend malheureusement l'âme, mais le monsieur survit, paralysé. Celui-ci est approché par un richissime inventeur qui va lui proposer un remède expérimental en requinquant son corps tout en améliorant ses facultés. Par le biais d'un implant couplé à une intelligence artificielle, notre héros robotisé va voir ses capacités physiques décuplées. L'heure des comptes a maintenant sonné et il ne lui reste alors plus qu'à se lancer à la recherche des assassins de sa compagne afin d'assouvir son désir de vengeance.

Sur le papier, ça peut paraître banal, mais, à l'écran, ça marche parfaitement. On a une mise en scène inventive, rythmée, aux plans soignés, et qui parvient constamment à nous surprendre. Niveau dézinguage, c'est clair qu'on ne fait pas dans la dentelle. En outre, le film propose une réflexion très intéressante sur l'utilisation des technologies actuelles. On a ici quelque chose qui tient la route jusqu'au bout et ça fait vraiment plaisir.

Pour Spider-man 3, Raimi réservait l'apparition de Venom pour le quatrième ou cinquième opus de Spider-man à l'origine mais Sony en avait décidé autrement.

Il y a des films avec un langage assez coloré et politiquement incorrect que j'ai un plaisir coupable de regarder comme Gran Torino de Clint Eastwood ou encore Slap Shot avec Paul Newman alias La Castagne en France et Lancé-Frappé au Québec qui me font passer quelques soirées tranquilles d'été et d'hiver.

Voici un extrait de Gran Torino avec le doublage québécois.


Et un extrait de Slap-shot.


Et toujours dans le politiquement incorrect, on parle des années de rumeurs de Police Academy 8 ou d'un reboot de la série de films Police Academy et un "running gag" des 4 premiers films avait une scène mettant en vedette une location appelé le Blue Oyster Bar, je doute qu'on pourrait filmer ces gags-là aujourd'hui sans avoir de représailles.

Zone 39, un film de SF australien à petit budget, sans fioritures donc, mais avec une ambiance lourde et planante extraordinaire.
Existe en VF dans une collection de DVD pas chers :

Ça fait au moins 30 ans que je n'ai pas vu un Police Academy. C'était ces films incontournables pour les garçons dans les années 80, de la grosse connerie qui tache, mais toujours marrante.
A propos de film avec des folles, vous pouvez vous laisser tenter par Cruising (La Chasse en vf). Ici, point de comique mais voir Al Pacino dans ce genre de film, ça a quelque chose de... spécial! D'ailleurs, il l'a renié dès sa sortie.

Vu Aquaman hier soir. J'avais pas trop envie de le voir après avoir vu le traitement que DC avait fait à Aquaman dans Justice League, une sorte de gros bourrin à moitié débile. Mais ils ont corrigé le tir pour le film. Par contre, dans le genre cliché du loser qui est finalement l'élu de la légende de la mort qui tue, on est en plein dedans. J'ai du mal à croire qu'il ait fallu trois gars pour écrire un scénario aussi mince. Sorti de ça, on en prend plein les yeux question effets spéciaux, le film a dû coûter cher, c'est clair. Pourtant, à chaque fois que je vois un film DC, je me dis que leurs FX sont moins bons que ceux de Marvel, moins travaillés et faisant souvent jeux de Playstation. Pour le reste, action, rythme, pas de soucis, on ne s'ennuie pas. C'est juste très cliché et téléphoné à mort. Selon les scènes, on s'amusait hier soir avec ma nana à citer les références dont le film s'inspire. Alien, Pacific Rim, Abyss, Indiana Jones, Star Wars/Trek, de la SF old school, de l'héroic fantasy, DBZ, Saint Seiya... Y'a à boire et à manger pour tous. Saluons aussi Dolf Lundgren dans le film.

Pour Upgrade, il y a un côté KITT pour les répliques.

pour Aquaman , je l'ai vu il y a 1 semaine ou 2 et effectivement je m'attendais a bien pire, c'est plutôt une bonne surprise.

en film récent que j'ai bien aimé , il y a "Ready Player One"
"2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…"
beaucoups de clins d'œils aux années 80/90 (films, jeux video etc..)

Vu Captain Marvel hier. Pouark! Quelle daube! Quiconque connaît l'histoire de Carole Danvers ne la retrouvera pas du tout dans ce film. L'actrice est une gourde, l'histoire est nulle, le féminisme 2.0 mâtiné de lesbianisme font loi, même les FX ne cassent pas trois pattes à un canard. 2h d'ennui agaçant.

Tu as tout dit.

Vu en salles au mois de mars pour occuper un après-midi pluvieux et, comme tu le décris, cet énième produit Marvel est à mourir d'ennui. Une Brie Larson au visage figé, des effet spéciaux terriblement quelconques et des longueurs interminables. Seul point positif, relativement maigrelet, le plaisir de s'enfiler une bonne bande son 90's puisque ce préquel d'Avengers se déroule en 1995. Très sympa de réentendre Come As You Are, le sympathique groupe Salt' N' Pepa et son Whatta Man, R.E.M., Garbage et Hole.

Mis à part l'habillage musical, le film reste évidemment très fade et ne déroge pas à la citation : "Aussi vu, aussitôt oublié".

Bien entendu, les fans de la première heure rétorqueront que cet opus reste un passage obligé pour nous familiariser avec la Brie puisque la Captain intégrera la communauté de nos indestructibles défenseurs de la terre dans Avengers - Endgame qui, au passage, aura également déçu bon nombre d'aficionados du Cinematic Marvel Universe.

Début tonitruant avant la retombée du soufflet au bout de 15 minutes, longueurs pendant plus d'une heure trente, personnages iconiques volontairement dévalorisés, présence de la Brie (ah oui, tiens !) qui n'apporte rien d'indispensable à ce blockbuster et dont l'impasse sur Captain Marvel ne gêne pas d'un iota l'incompréhension de l'histoire (ça alors !) sont les principaux griefs pointés du doigt par les nombreux déçus bien que le final reste de l'ordre du convenable concluent ces derniers.

Qu'importe après tout puisqu'on nous annonce que le dernier produit Marvel en date peut dorénavant se targuer d'être le plus gros succès de l'histoire du cinéma se payant le luxe de détrôner, à ce jour, en terme de recettes, l'Avatar de James Cameron.

Dieu Dollar, quand tu nous tiens.

The Wizard Of Lies est un téléfilm ayant pour base la chute de Bernard Madoff, l'escroc qui a ruiné des milliers de gens avec une pyramide de Ponzi toute conne alors qu'on décrivait le mec comme un génie de la finance...
Joué par De Niro, un acteur que je n'aime pas du tout pourtant (pour son jeu d'acteur que j'ai toujours trouvé cliché mais aussi pour ce qu'il est dans la vie...), le film se révèle pas mauvais bien qu'un poil trop lent et bavard. Bon, on ne me fera pas avaler que sa famille ne savait pas, mais il est intéressant de voir que le principal intéressé ne cesse de rejeter la faute sur les autres... Sa femme est jouée par Michelle Pfeiffer, qui a pris un gros coup de vieux mais reste toujours aussi classe. A voir.

Je ne savais pas pour De Niro, à part l'histoire des putes :

http://www.premiere.fr/People/Cocainoma ... rt-De-Niro

S'il n'y avait que ça...