Manga-Addict a écrit : ↑mar. mai 12, 2020 19:42 pm
fugazi a écrit : ↑dim. sept. 02, 2007 20:47 pm
Le but de ma démarche est de recenser le plus précisément possible, BGM par BGM, épisode par épisodes, l'intégralité des musiques de fond des 74 épisodes de Goldorak.
En relisant le début de ce fil, j'ai ces deux questions qui me trottent dans la tête, depuis un bon moment déjà.
Quand et comment cette idée t'est-elle venu ?
Quand ce travail d'arrache-pied a-t-il commencé à mûrir ?
Quel est l'élément déclencheur qui t'a fait retrousser tes manches et lancé dans ces passionnantes recherches ?
Ça fait trois, non ?
Oulala mon ami, c'est impossible de te répondre en une phrase, je vais devoir te raconter un peu ma vie...
Mon enfance.
Je suis né en 72, enfin presque 73. Comme tous les copains, j'ai été marqué par l'arrivée de Goldorak. Mais j'étais très jeune en juillet 78 -cinq ans et demi- et comme j'ai de grands frères et sœurs qui devaient monopoliser un peu la télé, des parents qui ne devaient pas tout le temps m'autoriser à la regarder et que j'étais plutôt un enfant du genre à jouer dehors, je n'ai pas dû regarder tant que ça d'épisodes lors de sa première diffusion entre 78 et 80.
Lors de sa deuxième diffusion en 82-83, j’étais plus en âge de le regarder. Le problème, c'est que Goldorak passait le mercredi après-midi pendant mon entrainement de foot. Donc je ne pouvais pas voir les épisodes, sauf en période de vacances scolaires ou quand j'étais malade, ce qui était heureusement très rare.
Entre 78 et 83, Goldorak est passé 180 fois à la télévision.
Combien j'ai vu d'épisodes sur ces 180 ? 30, 40 à tout casser. Pas plus. Je vivais le truc plutôt à travers ses produits dérivés, les jouets, les bandes dessinées et les albums autocollants.
J'ai décroché des D.A. vers 13 ans. Mon dernier souvenir d'enfance de D.A. est Cobra vers 85. À cette époque, les filles commençaient à m’intéresser plus que les animés. Je préférais trainer dehors avec les copains, et quand j'étais seul chez moi, je lisais. Sans doute par snobisme au début ou pour faire mon malin. Mais la littérature m'a ouvert plein de portes, et elle m'a surtout permis de m'ouvrir au monde.
Mon autre grande passion, la musique, me prenait beaucoup de temps, entre l'écoute des CD de mes frères, celle des cassettes échangées avec les copains et bientôt la pratique de la guitare.
Les copines, les copains, ma grande famille, la littérature, la musique et le sport. Je n'avais plus de temps pour la télé. Je regardais seulement les films à 20h30 de temps en temps.
En 87, je ne regardais plus les D.A., donc je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un épisode, ni sur M6 que mes parents ne recevaient pas de toute façon, ni sur TF1 dans le club Dorothée que je devais sans doute trouver trop con pour mon âge.
Goldorak resterait malgré tout un formidable souvenir de jeunesse lié à l’insouciance, l'inconscience, les copains d'école, les échanges de vignettes panini, une époque formidable où tout nous semblait possible, y compris de monter dans la soucoupe de Goldorak pour aller décrocher la lune.
1999 Internet au taf, à suivre.
Putain quel suspens, je ne sais pas si vous tiendrez le coup.
Spielberg est d'ailleurs sur le coup pour adapter ma vie, je ne sais pas si je dois continuer à spoiler son futur film.