LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

le titre n'est pas assez clair ?
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LVD
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par LVD »



En supermarche, mon enfance c'est Suma a Bron. Et surtout le bureau de tabac qu'il y avait juste a cote ou j'ai du acheter la plupart des mes Tele-Junior/Journal de Goldorak/Strange/albums et vignettes Panini. Et en hyper, Carrefour Venissieux ou on allait en gros une fois tous les deux mois. Evidemment, la periode de Noel etait la plus magique, je me souviens encore tres bien des incroyables rangees des Maitres de l'Univers... La-bas aussi que j'ai achete mon Atari 2600 puis la NES...

Par contre pas de Mammouth a proximite, mais il y en avait un pas tres loin de notre maison de campagne (ainsi qu'un Rallye), ce qui fait que je n'y allais guere qu'une ou deux fois par an, en ete. C'est la-bas que j'avais achete une VHS de Goldorak en destockage au debut des annees 90.
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Super Shogun
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

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Histoire de l'enseigne Rallye

1945 : Création à Brest d'un petit magasin à l'enseigne Rallye par Jean Cam et sa famille.

1968 : Ouverture du 1er hypermarché Rallye à Brest.

1973 : Michel Montlaur et Jean Cam créent le GIE Montlaur-Rallye pour améliorer l'exploitation de leurs magasins.

1976 : Rallye rejoint la centrale d'achat Socadip.

1984 : Genty et Rallye s'associent dans un GIE pour améliorer leurs achats. Rallye quitte la Socadip et adhère à la Di-Fra.

1985 : Le groupe Rallye rachète les Coop de Bretagne.

1988 : Rallye lance une OPA hostile sur La Ruche méridionale. Après plusieurs mois de bataille boursière, c'est finalement la Compagnie française d'Afrique occidentale (CFAO) qui emporte la mise.

1989 : Rallye rachète la société de distribution Disque Bleu à Limoges dont 7 nouveaux hypermarchés (ex-Euromarché).

1990: Rallye acquiert en février 60 % de la société grenobloise Genty-Cathiard pour 1,65 milliard de francs. Le groupe récupère les hypers et supermarchés Genty ainsi que la chaîne d'articles de sports Go Sport.

1991 : Dans une situation financière délicate, Rallye se sépare d'activités "périphériques" pour se recentrer sur les supers et hypermarchés. Après la cession de Burton, entré dans le giron d'Eurodif, il vend en avril sa branche de gros héritée des rachats du Disque Bleue et Genty Cathiard, à la Financière Marland. Malgré cela, il est contraint de faire appel à des investisseurs pour voler à son secours. La société Euris, présidée par Jean-Charles Naouri, prend en juillet 50 % du holding familial de Rallye.

1992 :
- mai : Rallye rachète trois magasins Euromarché au groupe Carrefour : St-Michel sur Orge (91), Paris Masséna (75013) et Paris La Villette (75019).
- juin : Casino annonce la prise de contrôle des activités de distribution et de restauration de Rallye (48 hypermarchés Rallye dont 4 en franchise, 196 supermarchés Rallye Super et 70 cafétérias Marest), financée par émission de nouvelles actions. Rallye SA (qui ne conserve que ses magasins de sport) se voit confier 30 % du nouveau capital de Casino (25 % des droits de vote). Les actifs cédés de Rallye sont ainsi évalués à 2,5 milliard de francs, auxquels s'ajoutent 1.2 milliard de dettes. Le nouveau groupe Casino-Rallye pèse désormais 65 milliards de francs de chiffre d'affaires et se hisse au 5ème rang des distributeurs alimentaires français. Il emploie 57 000 personnes et compte 101 hypermarchés, 480 supermarchés, 2 344 supérettes et 221 cafétérias.
- octobre : A l'exception de l'ancien président de Rallye, Albert Cam, les actionnaires du groupe breton votent le rapprochement avec Casino.
- novembre : Réunis à St-Etienne, les actionnaires de Casino approuvent la reprise des activités de distribution de Rallye.

1993 :
- septembre : Après plusieurs mois de réfléxion, Casino annonce le passage progressif des hypermarchés Rallye sous la nouvelle enseigne Géant. A cette occasion, le groupe dévoile de nouveaux logos et une nouvelle charte graphique. La direction de Casino annonce également la mise en vente de 21 Rallye Super déficitaires, jugés "indéfendables", situés dans le centre et l'ouest de la France. Les supermarchés restants situés en centre ville prendront l'enseigne Casino, tandis que ceux situés en périphérie conservent l'enseigne Rallye Super.
- décembre : Casino conclut la vente de 12 supermarchés Rallye à Intermarché.

1994 :
- février : Casino teste une nouvelle enseigne au format hard-discount, L'As des Prix, pour remplacer certains Rallye Super en difficultés. Deux magasins adoptent le concept : à St-Bonnet-de-Mure, près de Lyon (69) et puis en avril à la Tour du Pin (38).
- mars : Corse distribution, déjà affilié de Casino depuis juin 1992, passe un accord avec le groupe stéphanois pour développer en franchise l'enseigne Rallye Super en Corse et dans le sud-est de la France. Plusieurs supermarchés du groupement, dont le Bravo de Six-Fours (Var), vont devenir des Rallye Super.

1995 : Devant le fléchissement des ventes des Rallye Super par rapport aux supermarchés Casino, le groupe stéphanois décide d'abandonner l'enseigne et de ne pas développer L'As des Prix, dont les résultats sont jugés décevants.

2002 : Après plusieurs années de tractations juridiques pour son transfert, le dernier hypermarché Rallye, à Chambray-les-Tours, ferme définitivement ses portes en mai. Un nouvel hypermarché ouvre sur la commune voisine de La Riche, sous l'enseigne Géant.

2005 : L'enseigne Rallye disparaît définitivement avec la fermeture du dernier Rallye Super, à La Londe-les-Maures (Var) qui prend l'enseigne Casino Supermarché.
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LVD
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par LVD »

Je ne savais meme pas que Rallye avait disparu...
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Super Shogun »

Y'a plus grand-chose comme grandes surfaces en France. Auchan, Intermarché, Carrefour, Leclerc... Et la plupart vont mal question finance. C'est fini les énormes trucs de notre enfance. C'était bon pendant les 30 Glorieuses, c'était nouveau et on accédait à la consommation, mais aujourd'hui, les gens sont lassés. Les courses dans ces énormes trucs sont devenues des corvées, on passe son temps à chercher ce qu'on veut, et surtout, les loyers de ces surfaces coûtent trop cher aux entreprises. Les gens dans les grandes villes se rabattent vers les Monop', des sortes de kombini-like. Y'a pas trop le choix, juste le vital et c'est bien suffisant. Et puis il y a les LIDL, Aldi etc. Moi perso, je ne fréquente que LIDL. Y'en a un juste derrière chez moi. J'y vois même des bobos!
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

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Histoire de l'enseigne Mammouth

1927 : Création par Ernest Toulouse de la centrale d'achats Paridoc autour de plusieurs groupes succursalistes.

1931 : Concentration de plusieurs sociétés succursalistes fondées par Ernest Toulouse : les Docks du Centre en 1904, l'Epargne de l'Ouest en 1906 et les Docks de Charente en 1919 pour former les Docks de France.

1966 : Introduction en bourse des Docks de France.

1968 : Docks de France rachète les Doc François de Bordeaux.

1969 : Ouverture du 1er hypermarché Mammouth, à Barberey-Saint-Sulpice près de Troyes (Aube), créé par Paridoc.

1977 : La Société alsacienne de supermarchés (SASM) change l'enseigne de ses deux hypermarchés Bagg de Strasbourg et de Montesson pour celle de Mammouth. En parallèle, pour riposter aux "produits libres" de Carrefour, Paridoc lance 43 "produits familiaux" dans ses hypermarchés Mammouth. La centrale d'achats se développe à l'étranger avec l'inauguration d'un hypermarché Mamut en Espagne à Oiartzun (Pays Basque).

1978 : Les trois hypermarchés Record de la région nantaise, rachetés en 1975 par Docks de France aux Etablissements Decré, adoptent l'enseigne Mammouth.

1984 : Paridoc propose "les produits vrac" en libre-service dans les hypermarchés Mammouth.

1985 : Casino rachète en juin la Cédis, société succursaliste basée à Besançon, et ses 18 hypermarchés Mammouth. Parallèlement, l'enseigne de Paridoc lance le téléphone Vert « qui fait baisser les prix ».

1986 : Les produits premiers-prix, baptisés, "Combat", apparaissent dans les magasins de Paridoc. Après avoir racheté progressivement plusieurs adhérents de Paridoc, Cofradel (1979), La Ruche Picarde (1980) et les Economats du Centre (1986) notamment, Docks de France devient propriétaire à 75 % de la centrale.

1988 : Les 13 hypermarchés Mammouth de La Ruche méridionale prennent l'enseigne L'Univers.

1989 : Casino annonce en juillet quitter la centrale d'achats Paridoc. Ses 18 hypermarchés Mammouth, hérités du rachat de la Cédis, deviennent Géant Casino à partir du 1er janvier 1990.

1991 : Les Coop de Saintes (futures Coop Atlantique) adhèrent à Paridoc. Leurs hypermarchés Rond Point vont prendre l'enseigne Mammouth.

1992 : Les Docks de France signent un accord avec le groupe Bresson (ex-affilié d'Euromarché) : ils reprennent trois magasins tandis que trois autres sont franchisés.

1993 : Mammouth modernise son logo et adopte un nouveau slogan : "Quelle énergie !".
En juin, Docks de France rachète, pour 1,7 milliard de francs, la Société alsacienne de supermarchés (SASM) qui exploite 16 hypermarchés Mammouth et 49 supermarchés Suma. Avec 89 magasins, Mammouth est la 3ème enseigne d'hypermarchés en France, derrière Leclerc (298) et Carrefour (116).

1995 : Paridoc lance à l'automne une sélection de produits à marque Mammouth.

1996 :
- mai : Auchan achète 10,6 % du capital de Docks de France.
- juin : Auchan lance une OPA hostile sur Docks de France et ses 6 filiales régionales.
- juillet : Docks de France est contraint d'accepter l'offre d'Auchan qui débourse 19 milliards de francs pour l'opération.
- septembre : Auchan devient propriétaire de près de 99 % des actions de Docks de France.
- octobre : Auchan annonce que les Mammouth de plus de 6 000 m2 prendront l'enseigne Auchan à partir du printemps suivant.

1997 :
- janvier : Feu vert du ministère de l'Economie au rachat de Docks de France par Auchan. Une seule condition : Auchan doit se séparer de 3 magasins : Strasbourg-Schiltigheim, La Ciotat et Perpignan.
- février : Les produits Auchan arrivent en remplacement des produits Mammouth.
- avril : Un premier hypermarché Mammouth, à Saint Genis (7 800 m2), près de Lyon, prend l'enseigne Auchan. Dans le même temps, Michel Deroy, Pdg historique de Docks de France, démissionne.
- juin : Auchan met fin à l'existence juridique de Docks de France, ferme la centrale Paridoc et annonce le passage des Mammouth de moins de 6 000 m2 en Auchan.
- septembre : Suite à la disparition de Paridoc, les groupements Coop Atlantique, Guyenne et Gascogne et Chareton passent un accord de coopération avec Carrefour, tandis que les magasins du groupe Bresson sont cédès à Cora.

1998 : Les 16 Mammouth de Coop Atlantique, Guyenne et Gascogne et Chareton prennent l'enseigne Carrefour en juin. De son côté Coop Alsace rachète le magasin de Schiltigheim (Bas-Rhin) et le fait passer sous enseigne Rond Point en février.

1999 : Ne pouvant pas adopter l'enseigne Auchan à cause de leur taille, les deux plus petits hypermarchés Mammouth, de St-Gaudens (31) et La Croix Saint-Ouen (60), font de la résistance. Finalement, le premier prend l'enseigne Atac en juin, tandis que le second conserve l'enseigne Mammouth en attendant d'obtenir son autorisation d'agrandissement.

2009 : Après 10 ans de tractations entre élus, riverains et commissions d'équipement commercial, l'hypermarché de La Croix Saint-Ouen obtient son agrandissement avec transfert. La magasin Mammouth ferme définitivement ses portes le 3 octobre à 20h, entraînant la disparition totale de l'enseigne. Un nouvel hypermarché Auchan (4 800 m2) ouvre le 6 octobre à quelques centaines de mètres de l'ancien magasin.
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Super Shogun »

"Eurotoutou", la mascotte d'Euromarché, qui fut décliné en goodies, comme cette lampe...

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Un autre supermarché oublié, Priba 2000.

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Message par Super Shogun »

Histoire de l'enseigne Record

1967 : Ouverture du premier hypermarché Record (5 000 m2) à Nantes, créé par les Etablissements Decré, dirigés par Michel Decré. Un deuxième Record ouvre quelques mois plus tard à Cholet, en partenariat avec l'Union Vendéenne.

1968 : Les Comptoirs modernes ouvrent au Mans en novembre leur premier hypermarché, à l'enseigne Record, via leur filiale Sogramo, détenue à parité avec les Etablissements Decré.

1969 : Les Comptoirs modernes ouvrent le 23 octobre leur second hypermarché Record, à Angers.

1971 : Carrefour reprend aux Etablissements Decré leur participation (49,95%) dans la Sogramo. Ce changement d'actionnariat va entraîner le passage des 2 hypermarchés Record de la Sogramo sous enseigne Carrefour. La même année, le groupe de distribution rhônalpin Arlaud, dirigé par Robert Arlaud, choisit l'enseigne Record pour l'ouverture de son premier hypermarché, à Roanne (42).

1972 : Fermeture du Record de Nîmes repris par Escale (groupe Printemps).

1973 : Ouverture en mai du Record d'Angoulins (Charente-Maritime) par les Etablissements Decré.

1975 : Les Etablissements Decré cèdent aux Docks de France la gestion de leurs trois Record : Nantes-Saint-Herblain, Vertou et Angoulins.

1978 : Les trois Record des Docks de France prennent l'enseigne Mammouth.

1981 : Auchan rachète au groupe Arlaud le Record de Vaulx-en-Velin (Rhône).

1985 : Le groupe de distribution Arlaud change de nom et devient Hyperecord groupe Arlaud.

1987 : Arlaud lance 185 produits Record.

1989 : Cora rachète en mai la Société européenne des supermarchés (SES) pour 1,4 milliard de francs, qui exploite 7 hypermarchés Record dans l'Est de la France.

1990 : Arlaud ouvre un hypermarché Record en Italie. Mais en difficultés financières, il est contraint de signer en décembre un accord de franchise avec Promodès.

1991 : Les 11 hypermarchés Record du groupe Arlaud (Hyparlo) prennent l'enseigne Continent en mars. En parallèle, le groupe Cora engage une simplification de ses différentes enseignes : les petits Record, ainsi que les supermarchés Gros, Migros, Frais Marché Gros et Happy prennent l'enseigne Match.

1994 : Les hypermarchés Record de Dorlisheim et Haguenau prennent l'enseigne Cora, tandis que ceux de Saint-Avold et Grosbliederstroff, trop petits pour devenir Cora et trop grands pour devenir Match, conservent leur enseigne.

2008 : Après plusieurs années de tractations pour son transfert, l'hypermarché Record de Saint-Avold (Moselle), ferme définitivement ses portes le 4 octobre. Il est remplacé par un nouvel hypermarché de 10 500 m2, à l'enseigne Cora, sur la commune voisine de Longeville-lès-Saint-Avold. L'ouverture a lieu le 8 octobre.
Depuis cette date, l'hypermarché de Grosbliederstroff reste le dernier magasin exploité sous l'enseigne Record.
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Monsieur Vilak
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Monsieur Vilak »

Super Shogun a écrit : jeu. janv. 16, 2025 22:26 pm "Eurotoutou", la mascotte d'Euromarché, qui fut décliné en goodies, comme cette lampe...

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Je serais malhonnête de dire "Oui, je m'en souviens!"
Alors je vais dire "Ca me dit quelque chose..."
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Super Shogun »

Histoire de l'enseigne Rond Point

1902 : Création de l'Union des Coopérateurs d'Alsace (UCA) par 125 familles strasbourgeoises, afin d'organiser l'achat et la production de denrées alimentaires.

1961 : Coop Alsace ouvre à Strasbourg son premier supermarché en libre service.

1967 : L'UCA fusionne avec les Coopérateurs de Mulhouse.

1969 : La Coop de Lorraine ouvre le premier hypermarché Rond Point du mouvement coopératif de consommateurs.

1972 : Coop Alsace fusionne avec les Coopérateurs de Colmar. L'UCA compte désormais 616 magasins.

1976 : Coop Alsace ouvre son premier hypermarché Rond Point à Colmar (Haut-Rhin).

1982 : Début de la période noire pour les coopératives de consommateurs. L'Union des Coopérateurs de Bretagne dépose son bilan auprès du tribunal de commerce de Lorient.

1985 : Le groupe Rallye rachète la Coop de Bretagne.

1987 : Après avoir déposé le bilan, l'Union des Coopérateurs de Lorraine signe un concordat pour l'échelonnement de ses dettes. En octobre, la Coop de Champagne devient membre associée de Codec pour les supermarchés, conservant le contrôle de ses 6 hypermarchés Rond Point.

1988 : La Coop de Champagne quitte Codec et se rapproche de Promodès (Continent, Champion, Shopi).

1990 : La Coop de Lorraine rachète les 250 magasins Corso à Gro-Est.

1991 : Les 230 Point Coop de la Coop de Lorraine sont repris en mai par le groupe BRMC. Le 6 août, la Coop de Lorraine dépose à nouveau le bilan. Le tribunal de commerce de Nancy la place en redressement judiciaire. La Coop de Saintes (future Coop Atlantique) adhère à Paridoc, entraînant le passage de ses hypermarchés Rond Point sous enseigne Mammouth.

1992 : La Coop de Normandie-Picardie adhère en septembre à la centrale alimentaire de Casino. Promodès obtient de son côté le feu vert de la Commission européenne pour racheter BRMC.

1996 : Les 3 hypermarchés Rond Point de Coop Normandie-Picardie, Le Grand Quevilly (76), Abbeville (80) et Glisy (80) prennent l'enseigne Géant en mars.

1998 : Coop Alsace rachète à Auchan l'ancien Mammouth de Schiltigheim (Bas-Rhin).

2006 : Ouverture du 7ème hypermarché Rond Point de Coop Alsace, à Obernai (Bas-Rhin), suite à l'agrandissement d'un supermarché MaxiCoop.

2008 : Après vingt ans de partenariat avec Cora, Coop Alsace annonce en juin rejoindre la centrale d'achats de Leclerc et faire passer ses 7 hypermarchés Rond Point sous enseigne Leclerc, début 2009.

2009 :
- 7 janvier : Coop Alsace ouvre son premier hypermarché Leclerc à Soufflenheim (67 260), à la place d'un Super U de 3 000 m2. L'hypermarché Rond Point de Saint Louis (68) change d'enseigne le 13 janvier, les autres prennent la suite progressivement, à l'exception du magasin de Sélestat (67), à proximité d'un hyper Leclerc.
- 14 août : Le dernier hypermarché Rond Point ferme ses portes. Après une semaine de travaux, le magasin de Sélestat (Bas-Rhin) réouvre le 24 août sous l'enseigne Leclerc.

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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Monsieur Vilak »

Un article de 1968 :

Le Casino est celui dont j'ai parlé et qui est maintenant une zone commerciale morcelée en plusieurs boutiques. Il a donc ouvert le 5 février 68.

Seraient donc sous peu construites deux grandes surfaces :

-une "au carrefour de la route de Générac".
Le seul Leclerc que j'ai connu a ouvert au tout début des années 80, très loin de la route de Générac.
En revanche cet emplacement correspond pile poil à un Euroloisir qui deviendra Bricorama puis Castorama.
Fut-ce un Leclerc avant ma naissance? je l'ignore!

-l'autre "au croisement du boulevard ouest" avec ses 1000 places de parking correspond pile poil au Escale/futur Euromarché/futur Carrefour que j'ai toujours connu et qui a toujours été le plus grand supermarché de la ville

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Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

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Message par Super Shogun »

Histoire de l'enseigne L'Univers

1907 : Création par la famille Guignard de La Ruche méridionale (LRM), société succursaliste de distribution, basée à Agen (Lot-et-Garonne).

1918 : Introduction en bourse de La Ruche méridionale.

1952 : Adhésion du distributeur à la centrale d'achats Paridoc.

1987 : Suite à un changement de politique commerciale, les dirigeants de La Ruche méridionale décident de quitter Paridoc pour la centrale Di-Fra. Les 13 hypermarchés Mammouth du distributeur vont adopter l'enseigne L'Univers qui appartient à LRM.

1988 :
- décembre : Rallye lance une OPA hostile sur La Ruche méridionale. La société agenaise compte alors 13 hypermarchés L'Univers, 11 supermarchés Match, 170 supérettes La Ruche, 16 boutiques d'électroménager Elerem et 11 cafétérias, pour un chiffre d'affaires de 4 milliards de francs.

1989 :
- mars : Après plusieurs mois de bataille boursière avec Rallye, la Compagnie française d'Afrique occidentale (CFAO) achète La Ruche méridionale pour 1,5 milliard de francs.
- novembre : La CFAO fusionne dans La Ruche méridionale, les sociétés de distribution Sodim et Cantelaube, récemment acquises, soit un total de 18 hypermarchés, 112 supermarchés Sodim et Match et 365 magasins de proximité (La Ruche et Sodi) pour un chiffre d'affaires de 8,3 milliards de francs. Une rationalisation des enseignes est décidée : L'Univers pour les hypermarchés et Sodim pour les supermarchés.

1990 :
- mars : François Pinault devient président de la CFAO et annonce vouloir vendre certaines branches de la compagnie.
- avril : Casino s'empare de La Ruche méridionale pour 3 milliards de francs.
- juillet : En prévision de mauvais résultats, Casino engage une restructuration importante de ses activités avec la suppression de 1500 emplois dans le groupe, dont 466 pour La Ruche méridionale. Casino fait part de son intention de fermer le siège social de la société agenaise.
- octobre : Casino annonce une perte nette de 152 millions de francs sur le premier semestre 1990.

1991 : Casino renonce à supprimer immédiatement l'enseigne L'Univers au profit de Géant Casino. Le groupe choisit d'échelonner les changements d'enseigne dans le temps au gré des modernisations et agrandissements des magasins.

1992-1996 : Les hypermarchés L'Univers adoptent progressivement l'enseigne Géant.

1997 : Trop petit pour devenir Géant, le dernier L'Univers (2 800 m2), situé à Agen, prend l'enseigne Casino Supermarché en août.

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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

Message par Super Shogun »

Histoire de l'enseigne Codec

1924 : Création du Consortium des épiciers du Centre (Codec) le 11 novembre, par Jean Moreau-Dupuy, gérant d'une épicerie familiale à Limoges, et une dizaine de petits commerçants. Cette coopérative de détaillants sert de centrale d'achat à ses sociétaires et leur propose plusieurs services et prestations.

1927 : Les premiers produits à la marque Codec sont proposés avec des conserves de légumes.

1938 : Codec compte 207 adhérents.

1954 : 400 détaillants "codécistes" sont dénombrés.

1962 : Codec ouvre en novembre son premier supermarché (670 m2) à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor).

1971 :
- mars : Inauguration du premier hypermarché (3 600 m2) Codec, à Mont-de-Marsan (Landes), baptisé "Codec 2000".
- novembre : L'Union nationale de l'alimentation (UNA) s'unit à Codec. La fusion est officialisée en janvier 1973.

1983 : Codec rachète le succursaliste Viniprix (220 supérettes et 13 gros supermarchés), lui permettant d'être davantage présent sur Paris. La même année est créée l'enseigne Lion-Codec pour les hypermarchés.

1986 : Le groupe coopératif Codec regroupe 1 020 sociétaires, 1 134 magasins (dont 8 hypermarchés et 409 supermarchés) pour un chiffre d'affaires consolidé de 16 milliards de francs.

1987 : Les Coopérateurs de Champagne entrent dans le giron de Codec comme membre associé. Leurs 455 Points Coop et 116 supermarchés Maxi Coop prennent l'enseigne Codec. Les Coopérateurs de Champagne continuent en revanche à exploiter directement leurs 6 hypermarchés Rond Point. 1987 marque également le début des problèmes financiers de Codec. Pour tenter de remettre à flot sa trésorerie, le groupe met en place un plan de cession d'actifs de 225 millions de francs.

1988 : Signature d'un partenariat entre Codec et la coopérative G 20, pour mettre en commun l'approvisionnement des deux réseaux de magasins sur la région parisienne.

1989 : Codec regroupe 724 sociétaires représentant un chiffre d'affaires consolidé de 17,8 milliards de francs avec 10 hypermarchés Lion, 369 supermarchés et 277 supérettes Codec et Codec-Top et 193 magasins de proximité Codi.

1990 :
- juin : Codec et le groupe Promodès (Continent, Champion, Shopi) engagent des pourparlers en vue de la création d'une filiale commune permettant de regrouper les achats.
- 31 juillet : Le conseil d'administration de Codec demande la nomination d'un administrateur provisoire auprès du tribunal de commerce de Créteil.
- 7 août : Devant le poids trop important de ses créances, Codec dépose le bilan et est placé en redressement judiciaire.
- 2 octobre : Pour 515 millions de francs, Promodès reprend auprès du tribunal de commerce de Corbeil-Essonnes, la marque Codec, 4 entrepôts, 32 magasins, 80 millions de francs de créances ainsi qu'une partie des stocks. Il conserve 357 salariés sur les 800 que comptait la maison mère de Codec. Une centaine d'ex-détaillants Codec rallie Promodès (les autres rejoignent Intermarché et Système U). Le groupe s'engage à maintenir l'enseigne mais les gros supermarchés prennent l'enseigne Champion. De son côté, France Distribution Système reprend 3 autres entrepôts pour 28 millions de francs.

1991 : Un bras de fer s'engage sur le remboursement des créances laissées par Codec à ses fournisseurs (environ 1 milliard de francs !). Le Crédit Lyonnais et les adhérents de la Socadip (Euromarché, Système U, Prisunic, Nouvelles Galeries et Franprix), centrale d'achats de Codec, s'opposent sur les montants à rembourser. Après plusieurs mois de conflits, les adhérents de la Socadip versent environ 400 millions de francs aux anciens fournisseurs de Codec et le Crédit Lyonnais environ 300 millions. La Socadip est dissoute le 23 juillet.

1992 : Promodès décide de rajeunir les 147 Codec dont il dispose avec notamment un logo modernisé. Le groupe souhaite atteindre le chiffre de 300 magasins Codec d'ici l'an 2000.

1998 : N'ayant pas réussi à attirer et conserver suffisamment de détaillants, Codec ne compte plus que 98 magasins. Promodès annonce la disparition de l'enseigne en octobre. "Une chaîne de moins de 100 magasins n'est pas viable. Pour soutenir l'enseigne, les coûts de communication deviennent démesurés" déclare Jean Halley, directeur général de Prodim, filiale proximité de Promodès.

1999-2003 : La plupart des 98 supermarchés et supérettes Codec adoptent progressivement les enseignes Shopi, pour les plus grands, et 8 à huit pour les plus petits. D'autres rejoignent des groupements d'indépendants concurrents, comme Système U.
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

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Histoire de l'enseigne Félix Potin

1844 : Ouverture à Paris au 28, rue Coquenard d'une épicerie par Jean-Louis-Félix Potin (1820-71), avec le principe : "vente de qualité à bon poids et à bon prix".

1860 : Ouverture d'un magasin boulevard de Sébastopol sur 2 niveaux.

1861 : 1ère usine à La Villette (1ère fabrique édifiée par un épicier).

1886 : La marque Félix Potin est déposée par ses héritiers.

1927 : 8 000 personnes travaillent dans l'usine de La Villette.

1956 : Les 1 200 magasins Félix Potin sont transformés en libres-services.

1958 : Les descendants du fondateur vendent le groupe au financier grec André Mentzelopoulos.

1959 : Félix Potin se lance dans le supermarché : 650 m2 sur deux niveaux, avenue Victor Hugo à Paris.

1970 : Félix Potin s'associe à Primistères.

1975 : Primistères-Félix Potin reprend les Comptoirs français.

1977 : Félix Potin compte 1 600 magasins pour un chiffre d'affaires de 3 milliards de francs.

1978 :
- juin : Félix Potin passe de 12 à 33,5 % dans le capital du distributeur de vins Nicolas.
- octobre : Rachat à la Sodim (groupe CFAO) des 150 magasins Paris-Médoc.
- décembre : Acquisition de 17 % du capital de la société holding du succursaliste rémois Goulet-Turpin.

Félix Potin affiche un chiffre d'affaires de 2,636 milliards de francs sur l'année 1978.

1980 : André Mentzelopoulos décède en décembre. Ses héritiers prennent les commandes du groupe.

1984 : Primistères-Félix Potin est vendu à la société financière suisse Damilow, avec à sa tête le Marocain Daniel Amar.

1986 : Rachat des sociétés Radar, les Trois-Quartiers et Madelios.

1987 : Le groupe Primistères-Félix Potin réalise 4,5 milliards de francs de chiffre d'affaires mais accuse une perte d'exploitation de près de 100 millions de francs, essentiellement liées à sa division supermarchés (Radar principalement).

1988 :
- 2 mai : Les salariés du groupe se mettent en grève pour protester contre le plan de restructuration annoncée (dont 300 licenciements et la fermeture de plusieurs établissements) par la direction. Les entrepôts de Longjumeau (Essonne) et La Courneuve (Seine-Saint-Denis) sont occupés, empêchant les livraisons aux magasins.
- 5 mai : Le tribunal de commerce de Paris nomme un administrateur judiciaire pour rétablir le fonctionnement normal du groupe.
- juin : La société financière Pharaon holding, d'origine saoudienne, prend le contrôle du groupe en rachetant le holding Damilow qui possédait 64 % de Primistères-Félix Potin.
- août : Un nouveau montage financier est mis en place. La société First Anglo-Dutch Securities NV prend 90 % du capital de Primistères. Elle est détenue par 4 nouveaux actionnaires : 21 % par le groupe Promodès (Continent, Champion, Shopi), 21 % par la Société parisienne d'alimentation et de distribution (Spad), 21 % par la banque Worms et 36 % par Pharaon holding.
- septembre : Promodès achète, pour 400 millions de francs, les 138 supermarchés de Primistères aux enseignes Radar, Félix Potin et Centre distributeur. Le distributeur normand annonce qu'ils prendront rapidement l'enseigne Champion.
- décembre : Après s'être emparé en juin de Nicolas, Castel Frères rachète, pour 250 millions de francs à Primistères, l'enseigne Félix Potin et ses 850 magasins de proximité.

1991 : L'enseigne tente de diversifier ses activités en lançant plusieurs boulangeries, baptisées "La fournée de Potin".

1992 : Castel Frères revend Félix Potin en avril à la famille Sayer, qui détenait déjà 20 % du capital du distributeur depuis 1989. L'enseigne ne compte plus que 607 magasins, disposant d'environ 400 produits à marque propre.

1994 : Le 26 décembre, le comité d'entreprise de Félix Potin ouvre une procédure d'alerte sur la santé financière de la société suite aux nombreuses ruptures d'approvisionnement que subissent les magasins et retards de paiements aux fournisseurs.

1995 :
- 26 janvier : Les salariés de Félix Potin manifestent devant le siège de la société à Longjumeau pour demander à la direction un retour à des approvisionnements normaux et des indemnités pour compenser la baisse de chiffre d'affaires. Le tribunal de commerce de Corbeil-Essonnes nomme un mandataire ad hoc pour débloquer la situation.
- 8 février : Devant l'absence de solution, les syndicats de salariés appelle à la grève avec la fermeture des 460 magasins de l'enseigne. Par "solidarité confraternelle", Promodès, via sa filiale Prodim, accepte de reprendre des livraisons partielles.
- 1er mars : Faute de paiement, Promodès stoppe l'approvisionnement à Félix Potin. L'intersyndicale appelle à une nouvelle fermeture des magasins durant une semaine.
- 13 mars : Spécialisé dans les entreprises en difficultés financières, Daniel Lebard est nommé à la direction opérationnelle de Félix Potin, pour mettre en place un plan de restructuration visant à sauver la société.
- 11 avril : Daniel Lebard présente un plan drastique : cession de 220 magasins et suppression de près de 570 emplois sur 1 094.
- juillet : Le tribunal de commerce entérine un accord entre Félix Potin et ses créanciers pour échelonner les paiements sur 48 mois.
- 1er décembre : Félix Potin est contraint de déposer le bilan. La société est placée en cessation de paiements par le tribunal de commerce de Corbeil-Essonnes. Le plan de redressement n'ayant pas pu être mené à bien (difficultés à vendre les magasins), la BNP refuse de soutenir davantage le distributeur.
- 22 décembre : Les propositions de reprise ou de poursuite d'activité n'ayant pas été retenues par le tribunal de commerce, Félix Potin est mis en liquidation judiciaire. Les derniers 370 magasins ferment leurs portes au 31 décembre.

1996 :
- 31 janvier : Le tribunal de commerce de Corbeil-Essonnes rejette les 8 offres de reprises partielles (de Casino et Promodès notamment) du réseau Félix Potin.
- juin : Promodès reprend, pour 32,4 millions de francs, 105 magasins, pour ses enseignes Proxi, 8 à Huit, Corsaire et Codec. De son côté Franprix achète les 3 plus grands magasins pour 12,3 millions de francs.
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Re: LES VIEUX SUPERMARCHES DE NOTRE JEUNESSE ET AUTRES ENSEIGNES

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Histoire de l'enseigne Atac

1982 : Création par Docks de France d'un nouveau concept de supermarché, baptisé Atac : apparence dépouillée, assortiment réduit, faibles investissements, frais d'exploitation allégés. Les premiers Atac ouvrent à Bures-sur-Yvette et Athis-Mons.

1985 : Concrétisation de l'enseigne Atac avec l'ouverture de plusieurs supermarchés.

1993 : La Société alsacienne de supermarchés (SASM), avec 49 supermarchés Suma notamment, passe en juin sous le contrôle des Docks de France moyennant 1,7 milliard de francs déboursés par le groupe tourangeau.

1994-1996 : Les Docks de France procèdent au passage sous enseigne Atac de 45 supermarchés Suma de la SASM.

1995 : Atac lance à l'automne une sélection de produits à sa propre marque.

1996 :
- mai : Auchan achète 10,6 % du capital de Docks de France.
- juin : Auchan lance une OPA hostile sur Docks de France et ses 6 filiales régionales.
- juillet : Docks de France est contraint d'accepter l'offre d'Auchan qui débourse 19 milliards de francs pour l'opération.
- septembre : Auchan devient propriétaire de près de 99 % des actions de Docks de France.

1997 : Suite à la disparition de la centrale d'achats des Docks de France (Paridoc), les groupements Coop Atlantique (7 hypermarchés Mammouth et 39 supermarchés Atac), Guyenne et Gascogne (6 Mammouth et 15 Atac) et Chareton (3 Mammouth et 5 Atac) passent un accord de coopération avec Carrefour. Leurs 59 supermarchés vont perdre l'enseigne Atac pour celle de Stoc.

1998 : Naissance de la société Atac SA.

2000 : Les produits Auchan apparaissent dans les rayons des supermarchés Atac.

2002-2005 : La part de marché de l'enseigne Atac stagne en France (2,9 % en moyenne), quand ses principaux concurrents, Intermarché et Super U ne cessent de gagner du terrain. Auchan va alors essayer de trouver des solutions et tester de nouveaux concepts de magasins : Frédi, Easy-Marché, Euro Bunta et bientôt Simply Market.

2005 : Auchan ouvre le 8 décembre un nouveau concept de magasin, à Bagneux (92), baptisé Simply Market, à mi-chemin entre le supermarché et le hard-discount, en lieu et place d'un Atac, sur le site historique du premier supermarché de Docks de France, inauguré en 1959.

2008 : A fin avril, par création ou par transformation de supermarchés Atac, Simply Market compte 81 magasins dont 2 franchisés.

2009 :
- 26 janvier : Auchan annonce officiellement la disparition d'Atac au profit de Simply Market d'ici le mois de juin. La nouvelle enseigne compte alors 110 magasins dont 4 franchisés. Le master-franchisé Schiever (82 supermarchés) annonce qu'il suivra également le mouvement dans l'année.
- 31 mars : Lancement officiel grand public de la nouvelle enseigne Simply Market. A cette date, 186 Atac sont devenus Simply Market depuis février (dont 88 entre le 31 mars et le 1er avril), portant le parc total de l'enseigne à 303 magasins.
- 10 avril : Auchan annonce que celui qui fut le plus grand Atac de France (3 900 m2), situé à Bobigny (93), va fermer pour devenir le 7ème hypermarché à l'enseigne Les Halles d'Auchan en septembre. Après une semaine de fermeture (11-16 avril), le magasin réouvre et reste sans enseigne pendant toute la durée des travaux.
- mai : Atac conserve encore 11 de ses 39 magasins franchisés, 8 magasins intégrés (Amiens-Marivaux, Aulnay-sous-Bois, Aussillon-Mazamet, Corbeil-Essonnes, Dunkerque, Laguenne-Tulle, Lyon-La Duchère et Péronne), jugés trop grands ou trop petits pour le concept Simply Market, ainsi que les 82 supermarchés du groupement Schiever.
- août : Les hypermarchés Atac (> 2 500 m2) commencent à changer d'enseigne. L'hypermarché de Laguenne (3 525 m2) passe sous bannière Auchan, suivi en octobre par celui d'Aussillon-Mazamet (3 700 m2). Seuls ceux de Corbeil-Essonnes (91) et Péronne (80) conservent encore leur nom.

2010 :
- 24 mars : l'hypermarché Atac (3 500 m2) de Péronne (80) adopte l'enseigne Auchan.
- 18 septembre : Vétuste et déficitaire, le magasin d'Aulnay-sous-Bois (93), situé dans le quartier de Mitry-Ambourget, ferme ses portes. Le groupement Les Mouquetaires rachète la surface, qui après réhabilitation, devrait voir l'ouverture d'un Netto en juin 2011. Voir les articles de Mon Aulnay.com.
- 27 octobre : Le magasin Atac de Corbeil-Essonnes (91) prend l'enseigne Auchan. Ce changement marque la dispariton de l'enseigne Atac en Ile-de-France. Voir l'article de Bernard Gaubin.
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