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Bordas avait la haute main sur l'EN. Je me rappelle qu'en 6e, on avait eu un papier à remplir pour avoir la visite de gens qui vendaient des encyclopédies ou ce genre de trucs, et effectivement, une nana s'était pointée chez mes parents en ce sens un soir. C'est interdit pourtant de se servir de l'EN pour vendre quelque chose...

Il y a pas mal d'ouvrages sur ces sujets.
J'avais lu un livre de Patricia Darré : ''Il y a quelqu'un dans la maison''.
J'avais trouvé l'approche psychologique intéressante.
En ce sens que si tant est qu'on croit à la vie après, on peut imaginer qu'on puisse soigner l'esprit d'un défunt comme on soignerait une personne vivante.
Car on entend souvent dire qu'un esprit hante un lieu parce qu'il n'est pas en paix avec quelque chose qui s'est passé de son vivant.

les samedi j'aime bien regarder "Ghost Adventure" .
franchement je ne sais pas trop à quel point c'est du pipeau ou non.

C'est le plaisir de se faire peur quand on sait qu'on est en sécurité.
Le film Grave Encounters est sympa.
Et puis j'ai toujours un faible pour le film Kaïro de Kiyoshi Kurosawa.

Monsieur Vilak a écrit : ↑mer. nov. 10, 2021 21:25 pm C'est vrai que j'ai aussi du mal a appréhender le fait qu'à la mort, la pensée s'arrête et que les sens disparaissent.

Stephen Hawking :
"Je vois le cerveau comme un ordinateur qui cessera de fonctionner quand ses composants tomberont en panne. Il n'y a pas de paradis ou de vie après la mort pour les ordinateurs cassés; c'est un conte de fées pour les gens qui ont peur du noir".

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Quand ils nous arrivent d'aborder le sujet sur le thème de l'au-delà entre collègues de travail, une grande majorité abonde dans le sens de Stephen Hawking.

Lorsque je remonte le temps et repense aux événements qui se sont passés avant les années 1970, je me dis souvent : "Où étions-nous à ce moment-là ? Est-ce que nous n'étions vraiment que poussière ?"

Ce sont surtout ces questions qui me turlupinent au fur et à mesure que les années défilent.

Si j'ai bien compris tu ne te poses pas la question de ce qu'il y a après la mort mais de ce qu'il y a avant notre naissance ?

C'est ce que j'ai compris aussi.

Perso je me la pose pas cette question, qu'étais-je avant, où étais-je avant, étais-je seulement quoi que ce soit avant?

Finalement la question se pose autant avant qu'après.
On n'est pas rendus
L'esprit est peut-être ''recyclé''.
En tout cas aucun souvenir d'une vie antérieure...

Les fans de Goldorak dans une vie antérieure :

La matière en elle-même est un mystère. La même question se pose pour elle quant à savoir ce qu'il avait avant qu'elle n'existe ou une fois qu'elle n'existera plus.
On peut éventuellement imaginer qu'elle dure éternellement si rien ne vient l'anihiler ; encore que ; mais imaginer qu'elle ait toujours existé me donne le vertige.
Tout comme l'approche purement spatiale : il est aussi difficile d'imaginer un univers fini qu'un univers infini. Dans les deux cas, cela dépasse l'entendement.

Très vrai.

L'infini vers l'avenir, ça peut s'accepter, l'infini vers le passé, c'est incompréhensible pour le cerveau humain.

Le passé, le futur... Ce ne sont peut-être qu'une façon humaine de percevoir les choses...
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Callagan a écrit : ↑mer. nov. 17, 2021 22:41 pm Si j'ai bien compris tu ne te poses pas la question de ce qu'il y a après la mort mais de ce qu'il y a avant notre naissance ?

Oui, c'est vrai.

En fait, c'est un questionnement récent que je me pose de manière sporadique.

Lorsqu'il m'arrive de repenser aux événements qui ont marqué le début et la fin des années 60 (le meurtre de John Fitzgerald Kennedy, la guerre du Viêt Nam, les émeutes de 1968) quelques années avant que nous ne venions au monde, c'est là que je deviens dubitatif.

Ces drames historiques qui ont bel et bien eu lieu, mais que nous n'avons pas connu. Nous n'étions pas nés, mais alors où étions nous ?

Quand notre existence terrestre sera terminée, et si tenté qu'après il y ait un passage vers autre chose, j'espère que ces interrogations trouveront une réponse.

On est de passage. Y'a rien avant, probablement rien après. Un bref moment de conscience, plus ou moins décevant, qui nous aura permis de découvrir, tout de même, Goldorak, Depeche Mode et le Candy Up.

Et la Chimay Bleue...