Les synthétiseurs (instruments de musique)

On parle de tout ce qui n'a pas de rapport direct avec Goldorak
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Super Shogun
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

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Monsieur Vilak
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Arigatô!!!!
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Mark Shreeve, suite, cette fois-ci en juin 84.
Pas de traduction en français cette fois-ci, y a trop peu de choses :

Studio :

"My main polysynth is a Juno 60; I've two mono synth's — one's the Yamaha CS-30, which I've had for longest — a highly underrated synth in my opinion — and the other is the good ol' Pro-One.

The advances I'm receiving from Jive will enable me to get some new equipment. I want to build up a MIDI system. I'm going to get the SCI Drumtraks, the DX7 — I'm trying to change the Juno 60 for a 106 — also the MSQ-700 poly-sequencer, to form an entire MIDI system for future recordings. I'll keep the Yamaha CS-30 — it's got such an incredible vicious lead line sound that I've heard no other synth do."

Battery Studios, the 24-track facility where Mark will record his future works, also have a Fairlight CMI and a PPG2.3 with the latest MIDI cards.

Live :

"I've only done one live performance — I use quite a lot of complicated sequencer and drum machine lines — and if we had wanted to perform the rhythm lines live we would have needed a huge array of sequencers, so unfortunately we had to use a backing tape and that caused all kinds of problems. We had to play along to the backing tape but there's some pretty nasty chords to do on some of the themes so Mark Jenkins helped us out on those.

Roland very kindly lent us two Junos and two '808 drum machines and all I did was transfer my programs to the Junos. I'm not really interested in performing live and making it as different as possible — I could never hope to achieve an exact reproduction of a piece but the goal is to try and get there."





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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Mark Shreeve troisième partie!

En juin 1984, Mark Shreeve nous parlait du système MIDI qu'il voulait se créer, en octobre de la même année, c'est fait, il a ajouté à son arsenal
-un séquenceur MSQ700
-deux synthés, le Roland Jupiter 6 et le Yamaha DX7
-une boite à rythme SCI Drumtraks.

Image

Il en parle dans le numéro de ce mois de "Electronics & Music Maker" :

"The Right Connections" par Mark Shreeve

Même s'il dispose de la fonction DCB, le MSQ700 reste avant tout un séquenceur MIDI - en d'autres termes, vous en tirerez le meilleur parti en utilisant tous les équipements MIDI. J'utilise le mien comme "cerveau" central d'un système MIDI. La configuration est la suivante : MSQ700, clavier Yamaha DX7, clavier Roland Jupiter 6 et boîte à rythmes SCI Drumtraks. En plus j'ai un boitier Roland MIDI Thru qui m'a coûté 40€, chose que je trouve totalement injustifiée car Roland aurait pu facilement inclure un port Thru sur le JP6 plutôt que les prises In et Out uniquement.

1/Découverte

Super, donc j'ai tout connecté ensemble et je suis prêt à me lancer. C'est alors que j'ai découvert le secret du canal MIDI, et ce qu'il fera ou ne fera pas. Après plusieurs semaines d'appels téléphoniques à Ken McAlpine, toujours serviable et très tolérant chez Syco Systems, j'ai découvert que mon DX7 (j'ai l'un des nouveaux modèles) envoie des informations MIDI uniquement sur le canal 1 et le JP6, qui a un clavier en split , envoie sur le canal 1 pour la partie supérieure (upper KB) et le canal 2 pour la partie inférieure (lower KB). Le Drumtraks ne nécessite que les informations d'horloge MIDI du MSQ700, il n'a donc besoin que de recevoir (je règle normalement le canal de réception sur 10 juste pour être sûr). Les connexions MIDI entre les différents éléments du système se présentent comme suit :

Image

Cette disposition est utilisée pour effectuer ce que je considère comme l'une des grandes offrandes du séquenceur MIDI - c'est-à-dire que le MSQ700 contrôle le DX7 et le JP6, tous deux jouant des notes totalement différentes mais en parfaite synchronisation, et le MSQ bien sûr est également l'horloge maîtresse de la Drumtraks.

Disons que vous voulez une séquence de basse du JP6 fonctionnant sous les accords du DX7 - ce que vous faites est ceci : la sélection du canal de réception MIDI est commutée sur le canal 2 sur le MSQ, les notes de basse du JP6 peuvent maintenant être enregistrées, disons sur la piste 1. (Au fait, le point de split sur le JP6 peut être défini n'importe où sur le clavier, de sorte que vous pouvez effectivement désigner tout le clavier comme le partage inférieur, c'est-à-dire le canal 2.)
Une fois que vous êtes satisfait de la ligne de basse et que vous êtes prêt à enregistrer les accords, vous devez modifier le canal de réception MIDI du MSQ sur le canal 1, pour le bénéfice du DX7 lors de la lecture (for the benefit of the DX7 on playback ).

Si vous ne voulez pas vous soucier du changement de câbles, le moyen le plus rapide d'enregistrer les parties du DX7 sur le séquenceur est de les jouer à partir du JP6. Tout ce que vous faites est de changer à nouveau le point de partage du clavier du JP6 afin que cette fois tout le clavier soit en mode split supérieur, donc envoyant sur le canal MIDI 1. Il est maintenant possible d'enregistrer les accords avec le clavier du JP6 asseervissant le DX7. Il y a cependant un problème ici (n'est-ce pas toujours le cas ?) — lorsque le JP6 est en mode split, le nombre maximum de notes disponibles est soit deux pour le clavier inférieur, quatre pour le clavier supérieur ou vice versa. Alors évidemment vous ne pourrez jouer que des accords de quatre notes en utilisant cette méthode — sacrilège quand on pense que le DX7 est capable d'une polyphonie de 16 notes.

Le moyen de contourner ce problème est évidemment de connecter la sortie MIDI du DX7 à l'entrée MIDI du MSQ - cela signifie que le MSQ se souviendra des 16 notes du DX7 si nécessaire et également des informations sur la vélocité des touches - cela implique bien sûr de changer les branchements MIDI existant (et vous devez éteindre toutes les machines du set-up avant de faire cela) mais cela vaut probablement la peine de passer ce temps supplémentaire si vous voulez tirer le meilleur parti du séquenceur.

Après avoir sélectionné le nouveau canal MIDI sur le MSQ, vous pouvez maintenant enregistrer le motif d'accords sur, disons, la piste 2, mais évidemment vous voudrez jouer le long de la ligne de basse existante sur la piste 1 donc vous appuyez sur le bouton "Multi Track" puis sur le bouton "Track 1" et enfin sur le bouton "Overdub". Et en supposant que vos rétines n'ont pas été brûlées par l'éclat des LED, vous appuyez sur le bouton "Track 2" et vous êtes maintenant prêt à enregistrer. Tout ce que vous avez à faire est d'appuyer sur le bouton "Load" et vous obtenez un compte à rebours et la ligne de basse précédemment enregistrée joue avec vous en ajoutant les accords en haut et si vous êtes très chanceux, vous pouvez même être syncho (All you have to do is press the Load button and you get a countdown and the previously recorded bass line plays with you adding the chords on top and if you're very lucky, you might even come in on time).

2/Le succès sur la bande

Appuyez sur le bouton "Stop" pendant la dernière mesure de la ligne de basse (et c'est d'ailleurs là que l'utilité de la pédale est devenue évidente) et vous devriez avoir terminé un enregistrement réussi... ou pas ? Eh bien, tout ce que vous faites pour vérifier cela est d'appuyer sur le bouton "Play", et de prier. Et si vous refaisiez les accords ? Pas de problème car la beauté de l'installation multipiste du MSQ est que dans ce cas, la ligne de basse et les accords sont sur des pistes totalement séparées, c'est-à-dire une et deux. Tout ce qui doit être fait est de réenregistrer à nouveau la piste deux (les accords).

Une méthode très utile consiste à faire jouer un motif de batterie simple à partir de la Drumtraks (en se rappelant que son tempo est contrôlé par le MSQ, que le MSQ soit en cours d'exécution ou non) et à appuyer sur le bouton "Load" du MSQ au début d'une mesure de batterie - encore une fois , un spectacle auditif sacrément plus agréable que d'écouter le vieux métronome pourri du MSQ.

Mais ça ne s'arrête pas là... Supposons que vous soyez satisfait de vos deux pistes enregistrées. Génial, mais elles occupent toujours deux pistes distinctes. C'est là que le bouton "Merge" entre en jeu. Appuyez à nouveau sur le bouton "Multitrack", puis appuyez sur les boutons Track 1 et 2. Sélectionnez ensuite le bouton Merge (au point où l'affichage LED clignote "Nrg") (at which point the LED display flashes up 'Nrg'), puis sélectionnez un autre bouton de 'track", par exemple, le 3. Lorsque vous appuyez sur le bouton "Load", toutes les données des pistes 1 et 2 sont chargées sur la piste 3, ce qui prend environ une demi-seconde. Ensuite, si vous n'appuyez que sur la piste 3, vous constaterez qu'une petite touche de magie s'est produite - le JP6 joue la ligne de basse et le DX7 joue les accords - le tout à partir d'une seule piste ! Cela signifie que vous pouvez effacer les pistes 1 et 2 pour les libérer pour d'autres lignes si nécessaire.

C'est le genre de polyvalence qui fait que le MSQ700 ne doit pas être qualifié de "juste un séquenceur" - c'est un séquenceur et un enregistreur 8 pistes tout en un ! Mais, juste au moment où vous pensiez pouvoir tourner la page en toute sécurité, cela va encore plus loin.

Une fois que vous avez enregistré autant de pistes que vous le souhaitez, vous avez alors la possibilité de les "chaîner" ensemble. Jusqu'à 78 pistes peuvent être liées et dans n'importe quel ordre ou combinaison — c'est une installation fantastique pour arranger des passages musicaux et des chansons. Ce que je fais avec mon système pour en tirer le meilleur parti, c'est mettre à la fois le MSQ700 et les Drumtraks en modes "Song" ou "Chain" - il peut parfois être un peu difficile de se souvenir du nombre de mesures de ce passage ou de ce motif qui doivent être programmés - donc à l'ère de l'ordinateur et des boutons-poussoirs, j'ai trouvé le moyen idéal de garder une trace de ce que je fais - un stylo et du papier ! (Quelqu'un s'en souvient ?)

Y a-t-il des problèmes ? Eh bien, oui, il y en a des petits, à prévoir bien sûr étant donné l'âge tendre du MIDI. Mon principal reproche concerne toutes ces affaires concernant les canaux d'envoi et de réception MIDI - comme mentionné précédemment, le DX7 et le clavier supérieur JP6 n'envoient que sur le canal 1 - c'est-à-dire qu'ils joueront toujours les mêmes notes les uns que les autres. Le problème serait résolu si tous les équipements MIDI, qu'il s'agisse de claviers, de séquenceurs ou de boîtes à rythmes, pouvaient avoir des canaux d'envoi et de réception sélectionnables plutôt que de simples canaux de réception sélectionnables comme sur le DX7. Je crois savoir qu'un nouveau logiciel permettant au JP6 de faire cela est en route - mais à quel prix sera-t-il ?

C'est aussi dommage que le MSQ ne se souvienne que d'une seule chanson, d'autant plus que j'ai la Drumtraks à côté qui attend de déverser pas moins de 100 chansons. Les fonctions d'édition du MSQ ne sont pas non plus tout à fait complètes - si vous découvrez que vous avez fait une erreur dans la 15e mesure d'une piste de 30 mesures, vous devez alors réenregistrer à partir de la mesure 15 - même le MSQ100 moins cher a une fonction d'insertion/suppression de mesure, alors pourquoi pas le MSQ700 ? Mais ce sont des reproches mineurs.

"MIDI" est peut-être le mot que tout le monde n'en peut plus d'entendre en ce moment, mais son importance ne peut être sous-estimée. Avec le système que j'ai, par exemple, je peux économiser beaucoup de temps de studio coûteux en faisant travailler à l'avance toutes les pistes et chaînes du séquenceur à la maison, puis en les vidant simplement sur bande.
Puis, avec mon MSQ sous le bras, je n'ai plus qu'à déambuler jusqu'au studio où, brandissant une cassette pleine d'informations de séquences et de pistes d'accompagnement, je les chargerai toutes dans le séquenceur - cela prend environ 30 secondes.

En fait, comme le studio que je vais utiliser possède lui aussi un DX7 et un JP6, je n'ai même pas besoin d'emporter mes claviers avec moi, j'arrive juste avec mon pack DX RAM, une cassette pleine de programmes JP6 et une cassette pleine de programmes MSQ700.

En conclusion, il est évident que le système MIDI offre une grande polyvalence, et vous noterez que je n'ai même pas mentionné le fait que le JP6 peut être asservi au DX7 ou que le DX7 peut contrôler directement les voix Drumtraks (avec une gamme de sensibilité au toucher plus large que sur la boîte à rythme seule !), mais ce ne sont que des cerises sur le gâteau. Avec l'arrivée de nouveaux logiciels MIDI et de matériel moins cher, les gens pourront assembler des systèmes à leur goût sans craindre de problèmes d'interface et cela doit être une bonne nouvelle pour le musicien.

Tout ce que je veux maintenant, c'est un échantillonneur MIDI bon marché - quelqu'un en propose ?
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Les premiers DX7 sont sortis en 83 alors que le protocole MIDI n'était pas encore au point... :roll:
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Oui, au NAMM de février.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Le mec semble dire que sa configuration est limitée mais le "peu" qu'il a était déjà hors de portée de n'importe quel quidam en 1984... Moi je rêvais en 1989 de connecter un synthé à mon Atari ST mais les prix des machines à cette époque, c'était juste n'importe quoi... 30 ans plus tard, on peut acheter un mini clavier USB à 50€ et avoir une librairie de milliers de sons avec. Les gamins qui veulent faire de la zik n'ont plus cette frustration que beaucoup ont connu dans le passé.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Tu as tout à fait raison.
Mais ce mec était aussi testeur de synthés pour ce magazine, il savait donc exactement les limites de ce qu'il avait dans les mains.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

J'ai jamais pu encadrer ce mec, mais bon, pour ce topic...



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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Ouais pareil pas friand du mec.
Il avait du bon matos quand même!

Piqué sur la page 5 du Blog "Balavfan"

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La photo avec les instruments a été prise par Joe Hammer en Écosse lors de l'enregistrement de 'Sauvez l'Amour'. Les maquettes de cet album ont été enregistré pendant les vacances de Daniel à l'Ile Maurice et à l'Ile de la Réunion (début mars mi-avril 85).

Daniel a confirmé qu'il avait écrit une dizaine de titres pendant ses vacances studieuses de 6 semaines et avait emmené ses synthés (lesquels précisément ?). 9 titres pour lui et 1 pour Catherine.

D'autre part, j'ai appris récemment qu'Hervé Limeretz avait participé à la création de séquences de synthés à Colombes (Oberheim OB8 et PPG wave 2 branchés sur son séquenceur Oberheim DSX) en amont de l'arrivée de Joe Hammer et d'Andy Scott. Il serait intéressant de savoir sur quels morceaux il a fait ses fameuses séquences même si l'on devine son style sur les morceaux de Daniel. Hervé m'aide à comprendre qui a joué quoi sur chaque morceau en m'indiquant les parties crées par chaque musicien au niveau arrangement. La composition revient exclusivement à Daniel mais la structuration et les arrangement sont propre à chaque musicien qui devait apporter des parties intéressantes pour enrichir chaque titre.

Ces derniers temps, j'ai travaillé sur l'écoute de l'album 'Vendeurs de Larmes' d'après les notes précieuses d'Hervé (qui je le rappelle était le seul à savoir lire et écrire la musique et qui avait une formation de musique classique solide). À la lecture de ses notes, j'ai pu mieux comprendre le rôle du PPG Wave 2 par rapport au DX7, ces deux synthés étant numériques, leur palette sonore peut se ressembler par moment et induire une confusion.

Concernant l'album 'Sauvez l'Amour', le PPG Wave 2 a une place non négligeable (la nappe d'ouverture de l'Aziza, c'est bien lui).

Je vais recentrer mes notes et je les posterai quand tout sera analysé avec précisions et avec une marge d'erreur la plus faible possible. Le but de ce blog est de retrouver les sonorités originales avec les vrais instruments d'époque et de mettre à l'honneur Daniel et ses musiciens en sachant les parties précises de chacun.

Sur la photo qui représente la configuration pour les répétitions de 'Sauvez l'Amour', on note :

_ Le duo Fairlight - Yamaha DX7 utilisé par Daniel

_ L' autre duo Oberheim OB-8 - PPG Wave 2 utilisé historiquement par Hervé Limeretz qui fera pour le dernier album les programmations des séquences. Matt Clifford fera les parties d'Hervé lors de l'enregistrement définitif en Angleterre et ajoutera des sons à lui (l'intro au PPG de l'Aziza c'est Matt qui l'a trouvé).

_ Le Korg Polysix était à Matt Clifford (c'est lui qui me l'a confirmé) et non à Joe Hammer qui 'aimait bien les polyphoniques à bas prix ' selon Hervé. Le Polysix sert surtout pour l'ajout de belles nappes de cordes et par son arpegiateur que l'on entend vers la fin de plusieurs titres. Matt affirme que son Polysix avait été joué sur les solos de synthés de l'album.

_ Le trio de boîtes à rythmes (DX, DMX et TR 808) qui feront la plupart des intros de l'album.

_ La batterie Simmons SDS-V de Joe , son typique des années 80, avec une grosse caisse et une caisse claire bourrées d'échos (C'est Genesis qui inventa ce style de sons multicopiés par tout les groupes pendant presque 10 ans).

_ Et enfin le duo très discret des Roland MKS 80 (version en rack du Jupiter 8) et MKS 30 (la version rack du JX-3P) dont les sons ont sans doute été utilisé avec parcimonie en renfort de nappes.

_Le boitier blanc entouré par les deux MKS et le moniteur du CMI est un séquenceur Roland MSQ700.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Il avait les moyens, ça marchait ses merdes...
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Mark Shreeve, quatrième et dernier article :

On retrouve Mark Shreeve en aout 85 pour la sortie de son nouvel album "Legion" :

"Legion was at first demoed at home on my Tascam 38 and then again at Battery on 24 track SSL mixing console.
Besides my own JP6, DX7, Drumtraks and MSQ700, an E-mu-II, PPG 2.2, JP8, OB8, Linn LM1, LinnDrum II, Linn 9000, TR808 and, of course, the Fairlight CMI, were extensively used. Outboard FX included AMS, Quantec and Lexicon."

Shreeve a utilisé une machine dont je n'avais jamais entendu parler pour synchroniser les Bàr, le Friendship SRC synchroniser :

"We've used some really violent drum sounds that you normally never associate with electronic music. If we wanted a really, really powerful sort of effect, one of the easiest ways to do it was to sync three or four machines together and run the same pattern, snare or whatever. The Friendship SRC was our lifesaver. Everything was running off the SRC, even the TR808."

https://www.matrixsynth.com/2017/11/fri ... niser.html

Globalement ça change pas mal du matos du premier disque mais, comme disait Moroder, "celui qui ne suit pas la technologie est mort".
Avait-il raison, ça se discute....

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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Merci.

-----------------

"Consenting Adults", par Tony Reed pour le numéro de décembre 1984 de "Electronic Soudmaker".

Bronski Beat nous révèle tout depuis le studio "The Garden", alors que son nouvel album, "Age of Consent", prend d'assaut les charts.

Image

Il y a quelques semaines, je suis allé au studio de John Foxx, The Garden, où le groupe terminait son album actuel, The Age of Consent, pour leur en parler ainsi que de leur approche unique et improvisée de la technologie.
Jimmy, Steve et Larry ont en eux une naïveté sans faille, un émerveillement sur le processus de fabrication de la musique qui est le pendant parfait de l'intransigeance des Paroles de Jimmy.

Avec Jimmy demandé ailleurs (quelque chose auquel il doit s'habituer ces jours-ci), j'ai rassemblé les muscles instrumentaux du groupe, Larry et Steve, dans la salle de piano pour une conversation rapide. Légèrement distrait par la vue d'une danseuse de claquettes très jeune et très nerveuse se frayant un chemin à travers Heatwave dans la cabine d'enregistrement voisine, j'ai commencé par demander à Larry comment il s'était mis aux synthés en premier lieu.

"Ma première implication dans la musique n'avait rien à voir avec l'électronique. J'étais un grand fan de ce type, Martin Denny, un cabaretiste dans les années 50... Il a fait une version de My Funny Valentine, style hawaïen... Oh oui, j'aimais aussi beaucoup Anita Harris, la Tacky music était une grande influence !

"Quand j'avais environ 12 ans, je me suis intéressé à l'électronique et j'ai commencé à jouer avec des Reel to Reels - vous savez, les boucles de bande, ce genre de choses. Je pense que c'est à peu près à ce moment-là que j'ai entendu Switched on Bach pour la première fois, aussi ... puis c'était des choses comme Kraftwerk... un gros gros disque pour moi a été "I Feel Love" de Donna Summers - dont nous faisons une reprise dans nos concerts.

"J'ai eu mon premier synthé - un Wasp - quand j'avais 19 ans et j'ai commencé à jouer avec dans ma chambre. Puis j'ai joué un peu de la guitare dans un groupe punk pendant un moment - pas que je puisse jouer de la guitare, tu comprends." (Steve sourit - il sait jouer de la guitare - avec comme prevue la face B de "Why," "Cadillac Car", décrite par le groupe comme "Cramps meet Camp!")

"Les choses ont vraiment commencé à se mettre en place, cependant, au cours des huit derniers mois environ avant que London Records ne nous signe. Nous vivions tous à Southend, moi et Steve juste en face de Jimmy, et nous avons passé la plupart de ce temps à écrire du matériel, en utilisant le Portastudio. Nous aimons aussi l'utiliser en concert, avec les pistes d'accompagnement de chaque chanson sur des cassettes séparées, ce qui nous donne la liberté de changer l'ordre défini si nous le voulons."

Qu'y a-t-il sur les backing tapes ?

"Oh... nous aimons garder les choses simples pour le travail en direct... généralement juste une grosse caisse sur un, une caisse claire sur deux, et des séquences et des effets sur trois et quatre. Avoir quatre pistes non mixées comme ça nous permet d'ajuster l'égaliseur sur chacune d'entre elles, ou de jouer avec les niveaux, selon le lieu."
"Cela nous donne aussi..." ajoute Steve, "... la liberté de jouer ou non une note si nous le voulons... nous aimons pouvoir profiter de jouer en direct"

Le matériel que vous utilisez sur scène tend également vers la simplicité, n'est-ce pas ?

"Oui... Ça l'a toujours été. Quand on a commencé, on avait un Pro 1, pour les séquences, un PolyMoog, un Drumatix, et bien sûr, le Portastudio. Maintenant on a le Pro 1, un DX7, un MemoryMoog, et une Linn - et c'est tout. J'ai tendance à jouer la basse et les lignes principales, et Steve joue les accords... Je n'en connais aucun !"

Je comprends que vous avez aussi un PA assez spécial...

Larry hoche la tête avec enthousiasme. "Ummm... c'est un Meyer... assez petit et très puissant, mais la meilleure chose à son ujet est qu'il vous donne un son de qualité presque hi-fi - il a le DBX, et le sifflement de la bande est négligeable - c'est le même système utilisé par Marc Almond, et il est très bon pour gérer les voix avec une large gamme... Jimmy s'inquiétait beaucoup du son de sa voix, mais il ne se plaint plus autant qu'avant." (Ceci accompagné d'un sourire méchant et d'un roulement des yeux.) "... Il est beaucoup plus confiant maintenant et fait moins d'erreurs."

Vous créez vous-même vos propres sons ?

"Autant que possible... Je connais très bien la voix de Jimmy et je sais comment en tirer le meilleur parti... J'espère avoir une table de mixage huit pistes et un rack d'effets, tout ça intégré dans un flight case, afin que je puisse contrôler tout notre son depuis la scène."

Comment vous en sortez-vous avec le DX7 ?

Steve se penche en avant : "Eh bien, j'ai beaucoup utilisé ses preset. La ligne d'accroche de Why est jouée sur la patch de harpe... mais nous aimons tous les deux une combinaison de sons numériques froids et de sons analogiques plus chauds... . nous avons donc utilisé le Memorymoog pour les cordes d'accompagnement. Il a un bon son costaud, il est possible d'obtenir un timbre bien à soi, et il y a les mémoires pour la scène. Larry s'est beaucoup intéressé à la programmation du DX ...

Alors tu es le magicien du groupe, Larry ?

« Non, non, pas du tout ! (Il lève les mains avec horreur.) "Je ne suis pas un expert ou quoi que ce soit... plutôt un expérimentateur ; c'est pourquoi je pense que le club des propriétaires de DX est une si bonne idée - il est impossible d'apprendre quoi que ce soit avec le manuel : Par exemple, j'ai réussi à obtenir une sorte d'effet de bruit blanc sur le DX une fois en insérant à moitié une cartouche et en allumant la machine, puis en stockant le vacarme résultant sur une autre cartouche... à peine le jeune scientifique de l'année, n'est-ce pas ? ... Je maîtrise assez bien le Pro-One, mais c'est parce que je l'utilise depuis si longtemps."

C'est un autre heureux accident qui a conduit à l'écriture de Small Town Boy, n'est-ce pas ?

"Eh bien, nous avions commencé par essayer de faire une reprise de Pretty Vacant, donc on pouvait dire que, oui... (rires). Nous mettions une simple séquence d'octave dans un MC202, mais ensuite nous le ralentissions un peu. .. la mélodie a commencé à changer légèrement... et c'est devenu Small Town Boy ! Toutes nos reprises sortent comme ça..."

(À ce moment-là, l'atmosphère dans la pièce hermétique était devenue un peu épaisse, alors je nous ai sauvé la vie en ouvrant la porte pendant quelques minutes. À côté, la danseuse de claquettes était toujours là.)

Sur l'album, vous avez beaucoup utilisé le Synclavier. Comment l'arrivée de la haute technologie a-t-elle affecté votre façon de travailler ?

"Eh bien, nous travaillons toujours les choses en premier lieu sur le Portastudio, donc la base de notre méthode de travail n'a pas beaucoup changé. Nous mettons généralement un code de synchronisation Linn et une simple piste de guidage quatre/quatre (a simple four/four guide track), avec le Pro 1 fournissant des séquences - nous le déclenchons soit à partir du clic sur la Linn, soit à partir de la cowbell, ce qui vous donne des séquences très étranges...

"Le Synclavier appartient à notre producteur, Mike Thorne, qui l'utilise puisqu'il s'agit d'une machine de recherche universitaire, il le connaît donc très bien. Nous l'avons utilisé pour quelques échantillons simples - nous avons passé un excellent après-midi à casser des bouteilles de lait - mais je pense que l'utilisation la plus intéressante que nous en avons faite était comme dispositif de stockage et de récupération à des fins d'arrangement. Nous l'avons utilisé pour déplacer des refrains entiers dans une chanson, faire des harmonies avec la voix de Jimy, des trucs comme ça. La version longue de "Why" a un beaucoup de choses comme ça. L'utilisation de ce type de technologie est beaucoup plus avancée en Amérique qu'elle ne l'est ici.
Larry a ensuite raconté une histoire très drôle et probablement diffamatoire sur la façon dont les sources de revenus d'une chanteuse de renommée internationale ont été sauvés grâce à l'utilisation judicieuse de ce genre de techniques...
"... tu vois, personne n'a eu le courage de dire à la pauvre chérie qu'elle avait chanté à plat sur tout l'album !"

Avez-vous utilisé le Synclavier comme un instrument en tant que tel ?

"Oh oui... les notes de basse très profondes sur le single sont du Synclavier, bien que la ligne de basse réelle vienne du Pro One... le Synclavier est un outil très puissant, et la tentation est grande de tout faire dessus, mais il n'est qu'un outil, et nous préférons vraiment ce mélange d'analogique et de numérique.

"Assez souvent, nous prenions la sortie du Synclavier et la traitions via le système analogique modulaire Serge, pour grossir les sons. Le Serge était également utile pour déclencher des noise gates, faire fonctionner des tensions de commande, etc. Mike l'avait fait faire spécialement pour lui, en Californie. Il a des filtres et des oscillateurs spéciaux, ses propres séquenceurs... Vous ne remarquerez pas le Synclavier sur l'album cependant... nous ne sommes pas dans la technologie pour la technologie..." Ayant dit cela, Larry sourit, et son enthousiasme reprend le dessus sur lui :
"J'attends avec impatience le nouveau Synclavier... il a un enregistreur de 32 pistes, vous pouvez donc charger tout ce que vous voulez chez vous, et simplement le transférer sur le multipiste du studio, ce qui économiserait beaucoup de temps. Si on en achète un, on apprendra certainement à s'en servir nous-mêmes... c'est important de relativiser toute cette technologie, quand on mixait "Why" à New York on avait deux machines 24 pistes connectées entre elles via SMPTE , et nous avons eu des tracas sans fin avec ça..."

Steve acquiesce et ajoute : "J'étais assez frustré à New York à cause du travail technique intense nécessaire pour tout programmer... à un moment donné, nous étions en train de remixer la face B, avec des milliers de dollars d'équipement — nous étions en larmes à la fin, alors nous sommes revenus ici pour terminer les overdubs et le mixage de la face A. Cette fois-là, nous avons simplement laissé la technologie nous submerger..."

"Nous avons de la chance dans la mesure où nous pouvons choisir les studios avec lesquels nous nous sentons à l'aise pour travailler. Larry conçoit toutes nos démos, et il est évident que nous devons passer à la production de nos propres trucs, mais pour commencer, nous devons utiliser un producteur, simplement parce qu'ils savent comment faire des disques."

Est-ce que la perspective de faire votre propre production vous attire, Larry ?

"Certainement ! Je me vois comme quelqu'un qui est très curieux de faire des disques. Je ne m'y connais probablement pas assez pour le faire 'correctement'. Quand j'enregistre la voix de Jimmy par exemple, je contrôle les niveaux juste en pilotant les faders - très peu professionnels - mais cela semble fonctionner ! C'est un de nos plans définitifs de monter notre propre studio... probablement en utilisant ce nouveau système numérique à 8 pistes, l'Octette, celui qui utilise des bandes vidéo. Je l'ai entendu, et ça a l'air fabuleux. J'en veux simplement un, point!"

A l'étincelle dans ses yeux, j'ai envie de me précipiter et de lui en acheter un maintenant, mais à défaut: "... Il faudra probablement un an environ avant que nous puissions y arriver. On m'a proposé un travail de production, mais c'est quelque chose d'autre qui devra attendre un peu - je ne me sens pas encore prêt pour ça."

Tables de mixage préférées ?

"J'ai été sevré sur Soundcraft, et j'aime les Neves automatisés. Travailler sur des tables SSL est amusant, car tout est rendu visuel et sensoriel... mais je ne comprends pas l'Amek 2500, car toutes les fonctions s'inversent quand on commence à mixer ."

Et les effets ?

"Nous n'en utilisons pas beaucoup... nous sommes tous fans de l'AMS, point final ! J'ai utilisé l'Aphex Aural Exciter, et c'est bien - mais je ne pense pas que nous en ayons besoin... Cependant, je suis très impressionné par le nouveau Lexicon 224X1. Expérimenter avec les sons d'une pièce (room sounds)est quelque chose que j'aime faire - cela facilite la visualisation d'une chanson, et c'est souvent plus important que le processus de production, qui a tendance à être - les tracas mis à part ! - une affaire très décontractée.

"En live, nous avons utilisé le délai Roland SDE-3000... vous pouvez le programmer à la maison, puis l'emporter sur la route, et avoir un réglage différent pour chaque chanson sans avoir à l'expliquer à un ingénieur que vous n'avez jamais vu auparavant - il suffit de l'installer, et c'est parti. Génial !"

Y a-t-il des domaines que vous aimeriez développer à l'avenir ?

"Eh bien, lyriquement, je pense que cet album marque probablement tout ce que nous voulons dire sur les problèmes spécifiquement gays..."
L'album s'appelle ainsi pour attirer l'attention sur l'incohérence ridicule de la loi à ce sujet. Comme l'a dit Steve : "Pourquoi les hétéros sont-ils autorisés à coucher ensemble à 16 ans, et pas les gays !"

"Pour le futur travail sur scène", ajoute Larry, "... nous allons probablement commencer à utiliser des choristes... et faire aussi des percussions en direct, ça ce serait vraiment bien! Nous utiliserions probablement ces D-Drums, les choses de l'Emulator... J'aime vraiment l'idée de ce genre de technologie numérique et modulaire..."

Des projets de tournée et d'enregistrement?

"Eh bien, notre accord avec Londres signifie que nous devons produire un album tous les neuf mois - ce qui nous convient, car nous sommes autant un groupe de studio qu'un live... en fait, nous sommes un groupe de Portastudio !... . Nous sommes énormes à Sydney... Il y a une grande communauté gay là-bas, et ils sont hallucinés d'avoir un groupe gay de Londres. Nous allons bientôt à Hambourg, et faire quelques dates dans ce pays... tout est tellement organisés ces jours-ci que nous n'avons même pas le temps de nous amuser avec les claviers."

Des signes provenant de la salle de contrôle indiquaient que ma tranche de temps avec les Bronski était presque terminée. En quittant le studio, j'ai frôlé quelqu'un qui venait en sens inverse. C'était un joueur de Bongo. Pour la danseuse de claquettes.

Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Super Shogun
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Ah le synthé Wasp... Avec ses touches sensitives. Quelle merde! Mais plein d'anglais devenue célèbres ensuite ont démarré avec ça, comme Dave Stewart par exemple.



J'avais lu que Bronski Beat utilisaient beaucoup l'Oscar à leur début.



Des synthés 100% anglais, ça n'existe plus de nos jours. Pour le reste de l'interview, c'est marrant de les lire tout confiants et découvrant le pouvoir des studios. Ils étaient déjà au Synclavier. Pour un groupe juste dansant, c'est un peu luxueux. A noter que deux des Bronski Beat sont déjà morts, ne reste que Jimmy.
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