Les synthétiseurs (instruments de musique)

On parle de tout ce qui n'a pas de rapport direct avec Goldorak
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Monsieur Vilak
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Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Voici le résultat de recherches que j'ai fait pour une discussion sur The Cure sur un forum de musique :

Les premiers synthés de The Cure.

En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album en hiver 80 "Seventeen Seconds".


Hartley quitte le groupe en septembre 80 et emporte son 700S qui se voit remplacé par un Korg MaxiKorg 800DV lorsque la tournée reprend en octobre. Les parties de clavier ont été réduites à la très simple intro de « A forest » que le bassiste joue lui-même. Pour cela, le 800DV suffit et le RS-09, qui est demeuré dans l’arsenal du groupe, n’est plus utilisé sur scène.


Pour l’album suivant, composé et arrangé entre l’automne et l’hiver 80/81, un Solina String fait son apparition. C’est le clavier préféré de Robert Smith et il arrivera toujours à en glisser un petit bout dans chaque album qui suivra. « Faith » est donc habillé par des nappes de Solina Sting, de RS-09 et de 800DV.
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.


L’album de 82, « P*rn*graphy », ne voit pas de changement dans l’équipement et l’on retrouve ces trois machines et la pédale basse pendant la tournée. Il est cependant certains qu’une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisé en studio (sur "One Hundred Year" notamment).


Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82 et les deux membres restant sortent en décembre « Let’s Go To bed » avec leur trois synthés habituels.


Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ». Dur pour DM quand même, bien que la chanson soit très bonne!

Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque.


En 84, Porl Thompson (nouveau venu) et Lol Tolhurst (l’ex-batteur devenu claviste) jouent sur scène avec respectivement un JX-3P et le Juno-60, ils ont dû figurer avec leurs autres instruments dans l’enregistrement de l’album « The Top », la même année. Le DX-7 serait déjà là pour certains, d’autres disent que non.


En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.


En 86, le JX-8P et le Mirage sont là c’est sûr, puisqu’en cette année de promo de la compilation ils accompagnent respectivement le JX-3P et le DX-7.


Et après, je sais pas car j’ai la flemme de chercher !!!!
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

C'est sans doute pour ça que je n'ai jamais vraiment apprécié The Cure, c'est pas un groupe "synthé". Le clavier n'est qu'un accessoire pour eux, la guitare est leur principal instrument.
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Ryoma
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Ryoma »

C'est glucose.
Getter .....Beaaaaaammmmm!!!!!!
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Ce son... :coeur:

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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Évolution du MiniKorg 700, le MiniKorg 700S est arrivé en France en Mai 1976, époque où le SMIC brut était à 1460 francs.

Vendu entre 3.600 et 4.500 francs, son rapport qualité/prix était immense pour les petites bourses, Korg ayant une politique de prix très agressive.

Commercialisé en 1974, Il fut le synthé le plus vendu au monde jusqu'en 82.

Bien sur il a des effets au cul dans ces vidéos, mais des grands comme Kitaro, Vangelis et Klaus Schulze l'adorent.



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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Pourquoi Hartley a été viré du groupe? Smith a toujours dit que c'était un crétin alors que Hartley soutient qu'il a été saqué comme une merde sans explications. :pensif:
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Super Shogun a écrit : mer. déc. 02, 2020 13:23 pm Pourquoi Hartley a été viré du groupe? Smith a toujours dit que c'était un crétin alors que Hartley soutient qu'il a été saqué comme une merde sans explications. :pensif:

Seuls eux peuvent le dire...

Ce que je sais :
-Hartley voulait jouer des accords, Smith lui imposait des notes.
-Hartley était très bagarreur et sa cible préférée était Lol Tolhurst, le batteur. Lol était le meilleur ami, qui plus est ami d'enfance, de Smith et à cette époque (été 80), au niveau des compositions, il rivalisait en quantité et qualité avec Robert.
-Les synthés, c'était des nappes et des petits ourlets, peu en avant sur les morceaux. Maintenant qu'on savait se servir d'un clavier et qu'on pouvait s'en payer, plus besoin de Hartley.

A cette époque le contrat Cure n'existe pas. Chaque membre est contracté par la maison de disque, pour faire X disques. Ils ne sont pas obligés de travailler ensemble et certainement pas sur le nom "The Cure". Et la maison de disque, en cas de conflit, se rangera du coté du compositeur principal et du chanteur, surtout si c'est la même personne. Donc Smith a toujours pu, peut et pourra toujours faire rentrer et sortir qui il veut du groupe.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Mouais... On dégage ce qui peut être dangereux pour garder sa petite position de roi...
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Super Shogun a écrit : mer. déc. 02, 2020 14:26 pm Mouais... On dégage ce qui peut être dangereux pour garder sa petite position de roi...

Je ne pense pas. A cette époque déjà le duo Smith/Tolhurst est le gros moteur du groupe, Hartley n'était pas un danger et je ne crois pas non plus en passe de jamais le devenir.
On ne peut que supposer que ça n'a pas simplement "collé" entre eux et lui.

Il était la pièce rapportée, le musicien pas très utile. Alors si en plus il buvait comme un trou et castagnait à tout va, je pense que ça suffit comme motivation pour l'exclure, motivation qui sera la même pour Andy Anderson, batteur du groupe de juin 83 à octobre 84.

Après qu'ils aient manqué de classe quand ils lui ont dit de se barrer, ça je veux bien le croire.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Le Korg Polysix, commercialisé fin 81, va détrôner le Korg MiniKorg 700S comme synthé le plus vendu au monde (50.000 exemplaires).

A 12.500 francs, six voix, 32 mémoires, un arpégiateur et des effets, il est le polyphonique de recherche à mémoire le plus stable et le moins cher du marché quand il arrive en France l'année suivante, à une époque où le SMIC brut est à 3230 francs.
Autre atout, un son divin, bien que sa palette soit limitée et on le surnomme "le Prophet du pauvre".

Dans la deuxième partie de 1983, le DX7 n'arrivera qu'au compte-goutte et cela lui permettra de continuer à très bien se vendre.
Surutilisé dans l'italo-dance de 82 à 85, il en est LE son.





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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Les synthés des deux premiers albums de Depeche Mode

Attention, je ne dis pas qu'ils ont tous été utilisés, on sait que non, je dis juste qu'ils étaient en leur possession!!!

----------------------
Speak & Spell :
----------------------

-Korg MiniKorg 700S (Daniel Miller)
-Roland SH-1 (Daniel Miller)
-ARP 2600 (Daniel Miller. instrument acheté à Elton John)
-Yamaha CS-5 (Martin Gore)
-Moog Prodigy (Andrew Fletcher)
-Kawai 100-F (Vince Clarke)
-Roland Jupiter-4 (Vince Clarke)

Note 1 :
Le Jupiter-4 ayant été acheté à l'été 81, les enregistrements de "Dreaming of me/Ice Machine" et "New Life/Shout!" ont eu lieu sans lui.

Note 2 :
La Korg KR-55 (boite à rythme) et le ARP 1601 (séquenceur) appartiennent aussi à Miller. Clarke avait une Boss DR-55.

Note 3 :
Certains pensent que le séquenceur Roland MC-4B était déjà là, d'autres non.

Note 4 :
Le groupe avait également de vieilles boites à rythmes toutes pourries, notamment la Selmer Auto Rhythm Machine et une Electro-Harmonix (la pire des pire pour Clarke).


-----------------------
A Broken Frame :
-----------------------

-Tous les instruments du premier album sauf ceux de Clarke vu qu'il s'est barré avec :noel: :noel: :noel:
-Moog The Source (Andrew Fletcher, p'tain rien que d'écrire son nom ça me fout la gerbe!)
-PPG Wave 2 (Martin Gore)
-Casio MT-30 (Martin Gore, le fameux "Fairlite")
-RSF Kobol Expander (proprio inconnu)
-Roland Promars (proprio inconnu, acheté pour remplacer le JP-4 sur scène)

Note 1 :
Alan Wilder les accompagne sur scène depuis un moment, il possède un Minimoog et un piano électrique Wurlitzer mais il affirme que le groupe ne s'en servira jamais.

Note 2 :
La boite à rythme est une Roland TR-808 et un deuxième séquenceur, le Roland MC-4B dont j'ai parlé plus haut, est également utilisé.

Note 3 :
La présence d'un SCI Pro-One (dont le proprio demeurerait alors inconnu) est avancée par certains, rejetée par d'autres.

Note 4 :
Le cas du Roland Jupiter-8 est délicat. Il a été acheté pour Alan, qui est à cette époque le seul des trois à pouvoir plaquer des accords sur un clavier. Ors Alan n'est pas avec le groupe en studio pour l'enregistrement de l'album. Comme on découvre ce synthé en octobre 82 lorsque la tournée débute, je pense à titre personnel que le JP-8 a été acheté après les sessions de "A Broken Frame" lors de la préparation de la tournée.
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Super Shogun »

Monsieur Vilak a écrit : sam. déc. 05, 2020 12:59 pm -Casio MT-30 (Martin Gore, le fameux "Fairlite")
Ah c'était donc ça! J'avais jamais pu voir ce que c'était ce synthé qui semblait en carton sur scène... :roll:

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Je crois qu'ils ont utilisé le Korg Delta pour A Broken Frame aussi.
Tu devrais mettre des vidéos de certaines des machines dans tes textes, certaines le méritent. Super job en tout cas! :up:
Le PPG Wave 2 et 2.3, putain... Ces synthés, tu me les mets sous le nez, je fais dans mon froc... Ce son... Image

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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

Super Shogun a écrit : sam. déc. 05, 2020 13:42 pm Je crois qu'ils ont utilisé le Korg Delta pour A Broken Frame aussi.
Tu devrais mettre des vidéos de certaines des machines dans tes textes, certaines le méritent. Super job en tout cas! :up:
Ah je n'ai jamais entendu parler du Korg Delta pour cet album, et pourtant j'en ai fait des discussions où on parle du matos de DM.
Bonne idée!

======

Voici le RSF Kobol, fabriqué en région toulousaine et surnommé "'Le Minimoog français".
Le RSF Kobol Expander utilisé par Depeche Mode en est la version Rack.

Sortie à Pâques 79, la version clavier de la vidéo se vendra à 200 exemplaires et coutait 8.900 francs.
Sortie à l'été, la version Rack (sans clavier-sans mémoire-sans séquenceur) se vendra à 800 exemplaires et coutait 3.600 francs.



Dans ce titre de Jarre, ce sont HUIT exemplaires de ce Kobol Expander qui font les mélodies. La basse serait du ARP 2600 (mais c'est peut-être aussi du Kobol) et la batterie de la Linn :



Il fait aussi l'arpège de "Only You" par Yazzo :

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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Manga-Addict »

Merci pour ces mines d'information, très passionnantes à lire. :up:
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Re: Les synthétiseurs (instruments de musique)

Message par Monsieur Vilak »

bon ben puisque ça plait je continue.

LE KORG MAXIKORG 800DV (1974)

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Je vous ai détaillé le Korg 700 un peu plus haut non ? Et bien le MaxiKorg, bien qu’ayant un son un tout petit peu différent, en était grosso modo une version double, duophonie comprise.

L’histoire de Korg en général et du 800DV en particulier hors du Japon est assez singulière.

Le premier produit de la marque, le MiniKorg 700, proposé en France en dessous de 5000 F, avait été le premier synthé de recherche de qualité véritablement abordable et s'était très bien vendu auprès des particuliers un peu aisés et des organistes, auxquels il était spécialement destiné. Il avait hélas apporté au constructeur une aura de marque bas de gamme chez les artistes pop/rock shootés au Moog et à l’ARP qui n'y voyaient que des produits cheap pour les orchestres de balloche et les musiciens de salon.

Avec le lancement en 76 de son évolution le 700S puis en 77 du 770 et du M-500, le plus économique des presets (un prix canon de 2700 francs!), et enfin la sortie à l'été 78 des peu onéreux MS-10 et MS-20, cette image de fabricant de camelote ne s’était pas arrangée, bien au contraire, même si Korg proposait aussi des monstres absolument fabuleux à trois briques.

Mais ces produits étaient loin d’être de la camelote, c’était simplement la politique de Korg de proposer des tarifs plus bas que la concurrence. Je ne sais pas quel modèle économique ils avaient, s’ils faisaient fabriquer leur machines par des petits cambodgiens payés deux centimes de l’heure, mais ce n’était en tout cas pas au détriment de la qualité du produit par rapport aux autres fabricants.

Mais à cette époque, le marché était élitiste, ceux qui avaient besoin de synthés étaient en général des musiciens reconnus et aisés et le prix n’était pas le facteur principal. Ces gens-là ne juraient que par les machines américaines, Moog, ARP, Oberheim et sous peu SCI. On n’était pas encore dans les années 80 et ce qui venait du Japon n’était pas encore reconnu comme de la top qualité.

Conséquence, posséder un Korg, fin 70’s/début 80’s, c’était être l’objet de moqueries de la part de ses collègues musiciens, quel que soit le modèle.
La plupart de ces instruments sont aujourd’hui regardés avec beaucoup plus de révérence, un peu notamment en raison de leur incroyable fiabilité et de leur grande résistance au temps mais à l’époque, les musiciens vomissaient dessus et, à tort, ils refusaient d’y toucher, malgré leurs performances tout à fait honorables.

Quand le 800DV était arrivé en France au tout début de 1976, il affichait grosso modo le même prix que le MiniMoog et l’Odyssey dont il était le concurrent naturel. Mais si Moog et ARP étaient deux firmes portées aux nues par les musiciens professionnels, ces derniers dénigraient le nouveau venu japonais.

Au vu de ce que proposait la concurrence dans cet ordre de prix, les 11.000 francs du MaxiKorg se justifiaient pourtant totalement car il rivalisait sans problème avec les deux machines américaines du point de vue technique. Sur certains points il était meilleur, sur d’autres il était en dessous mais il répondait de manière satisfaisante aux mêmes besoins. Très robuste (Korg c’est indestructible) et stable, il sonnait magnifiquement.

Je ne veux ici manquer de respect à personne, mais je pense sincèrement que pour dénigrer Korg par rapport à Moog ou ARP à cette époque, il fallait juste être un ignare.
Bien sûr, ces informations se diffusaient difficilement à l’époque, les vrais connaisseurs étaient rares, la technologie était nouvelle…
Pourtant, même si la majorité des acheteurs des produits de la marque japonaise le furent en raison de leur maigre bourse (OMD, Cure, Soft Cell), les grands synthétistes, tels Tangerine Dream, Kitaro et Vangelis, ne s’y trompaient pas et en avaient dans leur studio!

Il est vrai que le 800DV coûtait bien 11.000 à sa sortie en mai 76, mais ce n’était plus le cas quelques mois plus tard. Il s’était très mal vendu les premiers temps, à prix égal tout le monde lui préférant les révérés Minimoog et Odyssey. L’importateur avait donc rapidement baissé le prix et, depuis l’automne, il ne coutait plus qu’autour de 7000 francs, ce qui le rendait d’un coup bien plus attractif.

Le synthé se nomme à l'origine “ Korg 800DV ”, mais aux États-Unis il est seulement connu sous le nom de “ MaxiKorg ” tel que l’a renommé son importateur yankee Univox, d’où le nom à rallonge et un peu redondant de "Korg MaxiKorg 800 DV" sous lequel tout le monde le nomme aujourd’hui.

The cure l'utilise pour la basse longue dans ce titre (Il démarre à 0.36) :


Kitaro, l'utilise tout le temps et l'emmène sur scène depuis plus de quarante ans. Dans la BO du film "Princess Millenium" (voir dans Akéreb), on n'entend que lui et son petit frère le 700S :


Enfin, Alain chamfort a enregistré une version de "Penny Lane" avec 4 MaxiKorg qui montre bien l'étendue de la palette de ce "MiniMoog japonais" :
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
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