Pierre et Thibaut faisaient travailler une actrice comique assez détonante, Micha Bayard.
Elle n'a pas fait une carrière géniale mais on peut la voir dans quelque film épatants. Notamment un film remarquable "La fiancé du pirate". Un film fait par une femme d'ailleurs, Nelly Kaplan. Un film très méchant, très anarchiste.
Dans les années 80, elle a fait un sitcom très médiocre avec l'insupportable Bernard Ménez.
L'actrice Massiero lui ressemble beaucoup.
Re: Humoristes oubliés
Posté : ven. oct. 23, 2020 14:10 pm
par Super Shogun
Lasernium66 a écrit : ↑ven. oct. 23, 2020 11:08 am
Ensuite, il s'est orienté vers des seconds rôles plus dramatiques, souvent de qualité.
Il est remarquable dans Féroce (2000), où il joue un leader politique d'extrême-droite, qui est une transposition assez évidente de Jean-Marie Le Pen.
On peut le voir aussi dans La Femme Flic avec Miou-Miou où il joue un commissaire assez désabusé, il était effectivement très bon dans les rôles dramatiques.
Re: Humoristes oubliés
Posté : ven. oct. 30, 2020 00:14 am
par Lasernium66
Dans le registre des humoristes complètement oubliés, il y a DED RYSEL.
Je l'ai découvert il y a quelques mois, en téléchargeant de vieux films français des années '50.
Sa carrière cinématographique s'est d'ailleurs limitée à cette décennie.
Pour le reste, il s'est partagé entre le music-hall et les feuilletons radiophoniques et a connu à l'époque, semble-t-il, un assez vif succès avant de tomber dans l'oubli.
Il est mort en 1975.
Ded Rysel est bien oublié aujourd'hui. Si l'on devait se souvenir de lui, cependant, c'est pour avoir créé un vrai personnage (ce n'est pas si fréquent), celui de Piédalu, paysan débonnaire et matois, qui se heurte avec philosophie et bon sens aux absurdités courtelinesques de notre administration.
(...)
Une autre gloire de Ded Rysel est d'avoir participé à l'un des feuilletons radiophoniques les plus populaires de l'histoire de la radio. Et l'un des plus durables, puisqu'on a pu l'écouter, d'abord sur "Radio- cité", puis sur "Radio Luxembourg" et "Radio Andorre", de 1937 à 1966. Il mettait en scène des Français moyens, aux prises avec les déboires de la vie quotidienne. Souvent à table, on entendait alors ces braves gens, incarnés par le chansonnier, acteur, dialoguiste et créateur de Radio-Cité, Jean Granier, mais aussi par Jane Sourza, Jean Carmet, Yvonne Galli, Jacqueline Monsigny... raconter leurs mésaventures quotidiennes. La série deviendra si célèbre qu'elle sera adaptée plusieurs fois au cinéma.
Comme beaucoup de chansonniers, Dyd Rysel entamera une carrière d'acteur de cinéma.
-"Piédalu voyage", court-métrage de Jean Loubignac (1950)-Rôle de Piédalu.
-"Pluche et Ploche bureaucrates", de Jean Loubignac (1950)-Rôle de Pluche.
-"Piédalu à Paris", de Jean Loubignac (1951)-Rôle de Piédalu.
-"Piédalu fait des miracles", de Jean Loubignac (1952)-Rôle de Piédalu.
-"Piédalu député", de Jean Loubignac (1954)-Rôle de Piédalu.
-"Les Duraton", d'André Berthomieu (1956)-Rôle de Jules Duraton.
-La joyeuse prison", d'André Berthomieu (1956)-Rôle d'Auguste Tuboeuf, un détenu cultivateur.
-"Cinq millions comptant", d'André Berthomieu (1957)-Rôle d'Achille Gerbois.
-"Bonjour jeunesse", de Maurice Cam (1957)-Rôle d'Andrès.
Retour dans les années '70 : je ne sais trop pourquoi, m'est revenu tout récemment le souvenir d'un «humoriste» enfoui dans un recoin de ma mémoire depuis des décennies.
Pierre TRIBOULET
L'image que j'en garde est loin d'être avenante : faciès d'épouvantail, regard halluciné, élocution criarde et grandiloquente.
Un type chiant comme la pluie et pas drôle pour un sou.
Par sa laideur, son aspect lugubre et son côté échappé de l'asile psychiatrique, il m'apparaissait comme l'équivalent masculin de Zouc.
S'il a un peu bénéficié des faveurs de la TV dans les années '70, il a ensuite disparu des écrans radar, mais j'ai eu néanmoins la surprise de voir qu'il était toujours en activité, même si on peut raisonnablement supposer que son public n'est pas près de remplir le Zénith ou le Stade de France.