Le topic retrogaming / retrocomputing (jeux, machines, matos vintage)

[Super Shogun]

Mega STE à 16mhz only.

[Super Shogun]

Depuis un an, j'investis dans des "protèges-poussière" pour "protéger" de la "poussière" mes vieux crincrins... On pourrait croire que c'est cheap mais pas du tout, c'est pas donné ces trucs là. Pour certains, c'est pourtant juste un bout de tissu aux dimensions de l'ordi. La culbute doit être bonne pour les vendeurs...

Ces achats se sont faits un peu au hasard, selon ce que je trouvais, et selon les prix aussi. Quelques exemples de ces "protèges-poussière". Je déteste ce mot...

Pour ma 2600, j'ai trouvé un cache en plastique souple, comme pour les gâteaux dans les supermarchés... Le truc est adapté à la forme de la console.



Même chose pour le TI-994/a. Y'a plus qu'à attendre qu'ils deviennent jaunes avec le temps...



Cache en plastique dur pour le C64 modèle C. Acheté en Allemagne pour 10 balles, le truc a déjà bien vécu mais il n'y a pas de casse. Le côté fumé est typique des années 80.



Encore des caches en plastique dur, cette fois-ci neufs, achetés à un français qui ne savait pas ce qu'il vendait. Une affaire! Un pour mon Amiga 500...



... et un autre, beaucoup plus rare, pour mon 260 ST. Ils avaient encore leur pellicule de plastique à retirer dessus. Là aussi, aspect fumé.



On passe aux caches en tissu. Là, ça recouvre tout et on ne voit plus la bécane. Faut aimer. Les Anglais sont les plus agressifs sur ce terrain là, avec des caches pour chaque ordi, console et même les moniteurs! Ils proposent aussi du simili cuir et les noms des machines brodés dessus. Tout cela se paye évidemment. J'ai toujours prix les modèles les moins chers. Des caches de luxe, non. Tous mes Atari 8 bits et Amstrad en sont habillés désormais.







Enfin, les Polonais proposent eux aussi des caches pour quelques modèles d'ordinateurs. Ils sont bien moins chers que les anglais et leur production est bonne. Là aussi, j'en ai plusieurs.



La poussière peut attaquer, je suis paré!

[Monsieur Vilak]

[Super Shogun]

Lu dans les comms:

Attention Commodore n'a plus rien a voir avec l'Amiga et ils ne possèdent pas les droits de l'Amiga .
Les droits de l'Amiga ne sont pas a vendre !

[Monsieur Vilak]

Qui vivra verra...

[Super Shogun]

Démarche de fanatiques qui veulent relancer une fête qui s'est arrêtée voilà 31 ans.

[Super Shogun]

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

Adaptation en jeu vidéo du livre de Jules Verne, que l'on a tous lu au collège. Le genre de défi casse-gueule. Lorgnant sans doute sur les productions Cinemaware, la société française Chip s'y est attelée en 1988 sur ST.

Le jeu est rare en boîte et donc, cher.



L'intention était bonne et des moyens ont été mis en place. Les sons sont digitalisés et les graphismes aussi, des sortes de scans retouchés. A noter que c'est Eric Chahi qui est derrière ces graphismes, c'était avant Another World.

Hélas, deux problèmes de taille se posent. Le premier est la difficulté atroce du jeu. Le finir est pratiquement impossible, vous vous prenez des pierres sur la gueule en permanence sans parler des troupeaux de mammouths qui vous foncent dessus.



Mais le pire vient du changement incessant de disquettes pour jouer. C'est bien simple, pour démarrer le jeu, vous devez switcher plus de 6 fois avec les deux disquettes, parfois juste pour une ou deux secondes! C'est insupportable! Et rien n'a été prévu pour un second lecteur! Tout se fera dans le A et basta! Vous passez donc votre temps à changer de disquettes pour avoir quelque chose de neuf à l'écran.

Voyage... est un jeu bien français de cette époque, à savoir intéressant et très beau mais complètement raté sur le plan du gameplay et de l'accessibilité. Chip se fera très largement critiquer pour ces changements de disquettes exaspérants et, pour leur jeu suivant, Jeanne D'Arc, prévoiront le second lecteur sur ST. Mais ça ne servira à rien car la boîte coulera en 1990, terrassée par le piratage.



Un semi longplay en vidéo qui vous montrera que ce jeu est VRAIMENT difficile.



Bonus, la pub:

[Super Shogun]

KICK OFF

Jeu de foot imparable pendant les années 90, il permit à des gens comme moi, qui n’ont jamais été fans de foot, de s’amuser et de se comporter comme de gros beaufs devant leur écran après avoir remporté la coupe du monde…



Kick Off



Le premier Kick Off sort en 1989. Sur ST, tout sera assez primaire question graphismes. Le ballon est tout blanc, y’a pas de filets dans les cages ni de panneaux de pubs sur les côtés comme sur Amiga. Mais, déjà, le jeu impressionne de par son animation et son contrôle. C’est bien simple, on peut tout faire avec un seul bouton. Tir puissant ou non, lobe, tête, retournée etc. Evidemment, pour arriver à une maîtrise totale du jeu, il vous faudra BEAUCOUP d’entraînement.
J’ai eu ce premier opus en 1989 justement, j’y avais joué rapidement et ça m’avait plu mais je n’avais pas poussé plus loin que quelques matchs.



Ce premier Kick Off ressemble plus à une version beta, une sorte de test. Tout était déjà là mais il manquait un peu de finitions pour vraiment qu’on se penche dessus. Ça viendra avec le suivant.




Kick Off 2



Sorti dès l’année suivante, en 1990 et en pleine coupe du monde de foot en Italie, Kick Off 2 est la version absolue du jeu. Ce qu’il manquait dans le premier est là, et même si les graphismes restent toujours limités sur ST (le ballon n’est plus tout blanc par contre), tout le reste a été amélioré.

C’est avec cette suite que je développerai ma passion pour ce jeu. Sans doute à cause de la coupe, et des matchs de foot à la télé qui s’enchaînaient, je me laissais tenter sur ce Kick Off 2, reçu en cracké. Des copains, qui, eux, étaient de gros fans de foot dans la vie, n’avaient pas accroché. Trop complexe à manier. Ils préféraient le concurrent Italy 1990, sorti à la même période. Comme ils le disaient, avec leur vocabulaire limité :

- Là au moins, la balle colle aux pieds !

Certes, c’était plus axé arcade ce jeu, que j’ai finalement redécouvert récemment et qui n’est pas si mal que ça. Mais Kick Off 2, c’était vraiment autre chose. Je me revois en train de commencer à comprendre les mécanismes des effets de balle. Mes premiers buts furent des joies bruyantes.
Je développais mon style, à base de lobes courbés de 30m et autres tirs biscornus en coin. J’ai tout connu, les joies les plus intenses, comme de marquer à la dernière seconde, mais aussi des colères démoniaques. D’ailleurs, la disquette a volé une fois et s’est éclatée dans le mur. Une chance que c’était de la copie…



Kick Off 2 restera un très grand souvenir pour moi et pendant des années. J’y jouais encore sous émulateur voilà peu. Je suis rouillé mais je peux encore être redoutable... Ça ne s’oublie pas ! C’est comme le vélo.




The Final Whistle



Kick Off 1 et 2 ont cartonné en termes de ventes. Ces jeux se sont vendus sur toutes les plateformes où ils sont sortis, ordinateurs 8/16 bits et consoles japonaises. C’était LA référence du jeu de foot de l’époque. Et forcément, Anco, l’éditeur, a très largement tiré sur la corde en publiant plusieurs data disks qui nécessitaient Kick Off 1 ou 2 pour tourner. Extra-Time, Winning Tactics, Return To Europe, Player Manager et The Final Whistle. C’était du pain béni pour eux car, le plus souvent, on changeait juste la couleur des maillots et les noms des équipes.



Sur tous les lots que j’ai pu racheter depuis des années, je n’ai eu qu’un seul de ces data disks : The Final Whistle. Il offre quelques détails mineurs, comme la présence visible d’un arbitre sur la pelouse, et la possibilité de jouer à quatre cette fois. A noter que tous les Kick Off sur ST sont plein écran, c’est assez rare pour être souligné.

[Super Shogun]

Contrairement à la plupart des collectionneurs qui les snobent, je n’ai jamais négligé les compilations sur Atari ST. Elles permettent de trouver des jeux trop chers à la pièce et sont souvent mieux fichues que les originaux car elles ont été compactées pour tenir sur le moins de disquettes possibles, donc moins de changements.
J’ai mis la main voilà quelques temps sur deux de ces compiles, raflées pour pas grand-chose, et dédiées à des jeux 100% français. Ça se faisait à l’époque…



KINGS OF ADVENTURE 1



Compilation datant de 1993. 9 disquettes pour trois jeux : Fascination, Gobliiins et Bargon Attack, tous issus de Coktel Vision, boîte française créée en 1984 et qui dura jusqu’en 2005.
A propos des disquettes, on remarque que c’est un peu le bordel. L’une est noire alors que toutes les autres sont bleues. Et surtout, on constate que les étiquettes, outre que certaines ne soient pas collées dans le bon sens, ont plusieurs épaisseurs !



Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’on a là des invendus rebadgés. On était en 1993, le ST, c’était fini et il fallait éviter les stocks de vieux jeux. Alors hop ! On recycle ! Retirage ? Mon cul ! On colle par dessus les anciennes disquettes de nouvelles étiquettes et ça ira bien comme ça ! Après tout, ces disquettes n’ont jamais servi puisque ce sont des invendues !
On constate aussi que chaque jeu a sa grille de code-couleurs en guise de protection. Là aussi, pas question de faire le moindre retirage. On dépouille les anciennes boîtes !



Fascination

Jeu imaginé par Muriel Tramis, habituée des « jeux de cul » sur 16 bits de l’époque. En fait de « cul », c’était surtout du pseudo érotique. On voyait des ombres suggestives, on lisait quelques phrases piquantes qui faisaient hausser le sourcil, mais pas plus.



Graphiquement, c’est joli et l’ambiance sonore a été soignée de par de la digitalisation. A ce propos, la musique est signée Moby.
J’aime les découpages des scènes, on passe de l’écran classique à celui d’un contour de visage féminin ou carrément d’un corps lascif en guise de cadre de jeu. On remarque aussi une inspiration sur les Voyageurs Du Temps dans l’interface.
Leisure Suit Larry sera plus cochon dans le genre, mais l’argot ricain n’est pas évident à comprendre pour des gamins de 15 ans. Fascination est plutôt sympa et réussi.



Gobliiins

On va passer très vite sur Gobliiins (les trois i, c’est pour les trois bestioles que vous incarnez) car je déteste ce jeu. Il a pourtant été un gros succès lors de sa sortie en 1991 et ses suites aussi (j’ai également le second sur ST). Simplement, je n’aime pas ces personnages à moitié débiles et surtout hyper bruyants. Rien que l’intro, ça me donne envie de shooter dans l’écran. Ça se veut drôle, alors on force sur les mimiques et les bruits clownesques. Mais moi, ça me gave très vite. C’est perso.



C’est un jeu d’aventure « point & click ». Techniquement, ça le fait, c’est très coloré, les énigmes ne manquent pas et plus vous ferez n’importe quoi pour les résoudre, mieux ce sera !
Si vous aimez le côté « humour pour demeurés », vous allez adorer Gobliiins. Les autres iront se faire un sandwiche au pâté piment oiseau…



Bargon Attack

Etrange destinée pour ce jeu car issue d’une BD publiée à l’époque dans Micro News. Je lisais encore ce canard mais ça commençait à me soûler. Ça devenait de plus en plus mauvais et lourdingue. J’ai dû lire les premières pages de la BD.



Bargon Attack est un jeu d’aventure de 1992. C’est pas laid du tout, le dessinateur de la BD, Rasheed, a fait les graphismes. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, mais le reste est assez plan-plan. C’est presque muet en plus, pas de zik sauf pour l’intro, et les bruitages, pourtant de qualité, sont très rares.



C’est un mix des Voyageurs Du Temps (encore eux !) et des jeux Sierra. Le jeu vaut très cher à la pièce sur ST. Une curiosité.



ADVENTURES

Compilation de 1990, toujours éditée par Coktel Vision mais avec des jeux de Tomahawk, label de Cocktel. Quatre titres au programme : Emmanuelle, African Raiders, 20 000 Lieues Sous Les Mers et Freedom.



Comme pour la compile précédente, c’est du recyclage pur jus, avec des étiquettes rajoutées. Sur l’une d’elles, on distingue même le précédent logiciel dont la disquette invendue a servi de support ! « Enigme A Oxford », un jeu éducatif de Coktel Vision datant de 1986 ! Ce culot !



Par contre, ils ont fait l’effort de faire une seule grille de code-couleurs pour les quatre jeux. Problème, c’est que la feuille fait 50 hectares… Entre la taille de ce truc et chercher la bonne ligne pour entrer le bon code, y’avait de quoi regretter ses 250 francs…



Emmanuelle

L’un des premiers jeux « érotique » sur 16 bits. Rangez vos engins dans vos pantalons, y’a rien de bien bandant. Encore imaginé par Muriel Tramis (décidemment…), le jeu est une aventure en point & click datant de 1989. C’est pas très beau à regarder. Les graphistes avaient encore du mal à sortir du 8 bits et ça se sent encore plus 35 ans après.



On s’amusera de ce jeu en se disant que le terme « érotique » était survendu alors qu’on ne voyait rien ou presque. Et appeler ça « Emmanuelle », rappelant ainsi le film mythique (bien que chiant) des années 70, c’était de la bonne comm’ ! Fascination, vu plus haut, est une sorte de suite, en beaucoup mieux.



African Raiders

On largue le point & click et la promesse (non tenue) de cul pour revenir à de la vitesse avec ce jeu de bagnole dans le désert de 1989. Quand t'es dans le désert...



C’est rapide mais vu le peu de décors et d’obstacles, c’est pas bien difficile. Pas grand-chose à lui reprocher si ce n’est la monotonie du jeu. On se croirait dans un jeu Titus.



Freedom

On revient au jeu d’aventure et avec un sujet plus grave que des histoires de zigounettes : vous incarnez un esclave (homme ou femme, au choix) dans une plantation martiniquaise et vous devez vous libérer.



Avec (encore) Muriel Tramis aux commandes, et c’est sans doute un projet qui lui tenait à cœur car elle-même d’origine martiniquaise, votre esclave ne devra pas aller bêtement casser la gueule du méchant patron. Stratégie et action sont au menu pour déclencher une révolte. L’idée est bonne et change agréablement. Mais les graphismes de 1988 ont mal vieilli. Un remake moderne serait une bonne idée.



20 000 Lieues Sous Les Mers

Dernier jeu, et non des moindres. Adapter les livres de Jules Verne n’est pas aisé, on l’a vu avec Voyage Au Centre De La Terre…



Sorti en 1988, 20 000… est un peu comme Freedom vu plus haut : intéressant mais ça a mal vieilli. Les graphismes sont moches, avec des tons brun caca, et les ballades en mer crachent des pixels que vous essaierez d’éviter devant votre écran… C’était peut-être sympa en 88, mais là…

[Super Shogun]

[Super Shogun]

Tiens donc! J'ai oublié de causer d'un truc reçu voilà déjà plusieurs mois! Un Gotek externe pour Amstrad CPC! Houlà, Alzheimer attaque? Déjà? Enfin??

J'avais commandé le coincoin à un pote bricoleur. Les jeux sur CPC sont assez chers et je ne suis pas assez fan pour y consacrer de l'argent. Le Gotek semblait tout indiqué. J'avais bien insisté sur le côté "externe" de la chose, je voulais conserver le lecteur de disquette, qui fonctionne parfaitement. Le poto me fit donc du sur mesure, les différents câbles, la nappe à plugger au cul du CPC et un petit écran pour visualiser la rom en question. Je n'avais plus qu'à trouver une vieille clé USB et y mettre quelques roms dessus.



Les deux boutons sur le Gotek font défiler les roms, en avant ou en arrière.



Et quand on a choisi son jeu, on laisse le nom en place et on tape "cat" pour avoir les fichiers. Hélas, mon Amstrad m'a joué un tour de cochon voilà peu: la touche T ne répond plus du tout! Difficile de taper "cat" sans T. J'étais bien emmerdé. Par chance, le basic de cet ordi est plein de ressources et a une commande de remplacement. En tapant "ùdir", j'obtiens la même chose que "cat". La photo ci-dessous montre mon tâtonnement, j'avais oublié entre temps la commande...



Une fois qu'on a le nom des fichiers, y'a plus qu'à les taper. Et ça marche! La clé USB clignote et en quelques secondes, le jeu se lance. C'est quand même beau le progrès! Vous excuserez le moniteur monochrome, j'avais la flemme de sortir le couleur. Il fait trop chaud...

IK+ :



Le Manoir De Mortevielle, une prouesse sur Amstrad!



Arkanoid :



Quand j'ai testé la première fois, j'ai lancé la démo de Batman de 2011, qui est un sommet sur Amstrad et lui fait cracher ses tripes, et c'était bien cool de voir ça.



Evidemment, si le nom du fichier contient un T, je l'ai dans le cul. Il va falloir prochainement que je résolve ce problème de clavier. Ça fera suite à celui du Mega STE. Y'a toujours quelque chose qui déconne...

[Super Shogun]

[Super Shogun]

On a vu plus haut que mon Amstrad 6128 avait un problème sur la touche T. En ce ouikène où l'on va tous mourir de chaud, je me disais que ce serait beau de partir avec un clavier fonctionnel. Donc, hop! On ouvre le bestiau. Notez bien que je n'ai jamais fait ça avant sur cette machine.
Quelques vis retirées et câbles débranchés plus tard, et je suis dedans. C'est pas sale du tout mais je l'avais acheté nettoyé et révisé aussi. L'intérieur me rappelle le 464 reçu en 2023 et que j'avais tenté de déboucher...



Encore quelques vis et j'extrais le clavier.



Au dos, la plaque de métal, et ce sont des picots qui maintiennent l'ensemble. Je déteste ça! On avait vu la même chose sur le clavier du Mega STE.



Les picots retirés, je sors la membrane, véritable système nerveux du clavier. J'ai eu beau regarder sur toutes les coutures, et en particulier là où se trouve la touche T, je ne constate rien de brisé dans les lignes de continuité. Je commence à me dire que le problème est ailleurs.



Malgré tout, je me dis que peut-être, peut-être, c'était juste un grain de poussière qui faisait chier, que d'avoir ouvert le truc l'a viré, que je devrais remonter le tout et tester. "On ne sait jamais!" Et j'ai bien fait. Le T ressuscite!



Je peux enfin taper le mot "cat" sans soucis!



Quelle satisfaction! Je peux désormais mourir de chaud ce soir ou demain en paix.

[Super Shogun]

[Super Shogun]

En 2023, j'avais mis la main sur quelques disquettes Amstrad 6128. C'était des utilitaires et du CP/M. Ne sachant comment les lancer, je les avais remisées et oubliées. Comme l'Amstrad est sur ma table en ce moment, je les ai ressorties, histoire de voir ce qu'elles ont dans le bide.

Pour lancer le CP/M, il faut taper "ICPM". Hélas, ça marche pas. Après 5mn de creusage de méninges, je regarde sur le Net. C'est bien "ICPM" pourtant, avec la touche shift pour le "i". Par chance, je tombe sur une phrase qui dit: "(...) mais en azerty, c'est ùcpm".
C'est usant le retrocomputing parfois...



Je tape donc "ùcpm" et le lecteur se lance. En quelques secondes, je me retrouve avec un écran beaucoup plus fin, presque en HR, et une invitation de commande. Je suis nul dans ces trucs là. Je tape quand même "dir", pour avoir le catalogue de la disquette, et ça marche. Ce truc est une sorte de DOS sur Amstrad quoi. C'est pas pour moi. Je déteste ces commandes casse-couilles. Au moins, ça marche.