Séries de Go Nagai en DVD zone 1 anglophones (officiels)
Posté : dim. nov. 19, 2017 19:18 pm
Salut à tous,
Fidèle de la série et de ce forum (même si je participe très rarement de façon active), j’ai décidé de prendre la plume (virtuelle) aujourd’hui pour partager quelques informations avec vous.
Un éditeur américain a sorti il y a quelques temps un ensemble de coffrets DVD des séries de Sensei Nagai, et j’ai tenté l’expérience. Oui, nous sommes bien sur le terrain expérimental, car beaucoup d’éditeurs ont une notion pour le moins douteuse de la qualité vidéo et audio, notions d’autant plus importantes à mes yeux que je possède les coffrets japonais des séries concernées et que j’ai donc un certain niveau d’exigence à cet égard.
C’est donc avec appréhension que j’ai reçu les deux coffrets regroupant les 92 épisodes de Mazinger Z. Appréhension d’autant plus forte que quelques disques s’étaient détachés de leur support à l’intérieur des boîtiers, vraisemblablement pendant le transport. Un coup de chiffon microfibre a réussi à venir à bout de (presque) toute trace sur la surface de lecture des disques concernés.
Au niveau présentation des coffrets : c’est simple et fonctionnel, chaque boitier contient 6 DVD à la sérigraphie (malheureusement) identique. Les jaquettes ressemblent aux illustrations des coffrets japonais, mais on est très loin de la beauté luxueuse des éditions de l’archipel, qui avaient également le bon goût d’être agrémentés de suppléments). Les tarifs sont cependant bien différents (à l’avantage de la version américaine cette fois-ci).
Bref, il ne s’agit pas bien entendu de comparer ce qui n’est pas comparable, venons-en donc aux faits qui nous intéressent : la qualité audio-visuelle de cette édition. D’abord, une mauvaise surprise se confirme : les disques sont bel et bien zonés : il vous faudra donc posséder un lecteur dézoné (ou le faire dézoner, ce qui n’est pas nécessairement compliqué, selon le modèle) pour lire ces disques.
Le menu est fixe et simple, et permet d’accéder directement à l’épisode de son choix. Vous avez également le choix de la version : VO pure ou VOST anglais.
Je lance la vidéo, et je constate avec bonheur que l’image ressemble à s’y méprendre à celle de l’édition japonaise. Le standard NTSC permet les copié-collé, et visiblement, l’éditeur ne s’est pas privé : même colorimétrie, même cadrage, et le son semble lui aussi identique. Le tout en 24P. Bref, s’il n’y avait pas l’option sous-titres, j’aurais pu les confondre. Seul indice d’un encodage un peu différent : le débit se situe en moyenne à 6 ou 7 MB / seconde, là où les disques japonais sont au maximum permis par le standard (dans les 9 MB). Je n’ai cependant pas réussi à faire la différence, pas plus sur le téléviseur que sur le projecteur (les deux sont 4K). Je ne dis pas que la vidéo d’origine est parfaite, mais elle est suffisamment belle par rapport au master d’origine (avis subjectif bien entendu !). J’ai vu que les Japonais étaient en train de sortir une édition BD de la série depuis un master 2K, la comparaison pourrait s’avérer pertinente, d’autant qu’il ne s’agit pas d’une mise à l’échelle (« upscale ») pour une fois (contrairement à Devilman par exemple).
Les sous-titres sont de taille correcte (ni trop grands, ni trop petits). Ils sont (malheureusement) jaunes avec une petite bordure noire pour faciliter la lisibilité. Le niveau de compréhension n’est pas trop difficile pour peu que vous lisiez la langue de Shakespeare suffisamment vite.
Pour ceux que ça intéresse, l’éditeur s’appelle Discotek Media. Fort de cette bonne première expérience, je me suis risqué à acheter les autres séries du Maître publiées par cet éditeur :
- Devilman (1972)
- Cutie Honey (1973)
Ils ont également publié Dino Mech Gaiking, que j’ai aussi acheté et à laquelle Go Nagaï a également participé (mais dans une moindre mesure à ma connaissance).
La qualité audio / vidéo était à chaque fois au rendez-vous. Un excellent point donc pour cet éditeur, d’autant que son catalogue recèle d’autres titres connus dans nos contrées (Harlock / Albator pour ne citer que lui). Et puis ça fait plaisir de pouvoir dire de bonnes choses d’un éditeur, ça n’arrive pas tous les jours
Peut-être avons-nous là l’espoir de voir apparaître un jour une édition de notre cher Grendizer avec la qualité de l’édition japonaise…
Pour ceux qui seraient tentés par un achat : soyez prudents avec l’Amazone, car sa beauté capiteuse a une méchante tendance à attirer l’œil de nos amis douaniers (et la poésie de leurs mots doux a un prix non négligeable). Il existe cependant des vendeurs beaucoup moins attirants pour leurs regards.
Voilà, si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à poser vos questions, j’essaierai d’y répondre dans la mesure du possible.
Fidèle de la série et de ce forum (même si je participe très rarement de façon active), j’ai décidé de prendre la plume (virtuelle) aujourd’hui pour partager quelques informations avec vous.
Un éditeur américain a sorti il y a quelques temps un ensemble de coffrets DVD des séries de Sensei Nagai, et j’ai tenté l’expérience. Oui, nous sommes bien sur le terrain expérimental, car beaucoup d’éditeurs ont une notion pour le moins douteuse de la qualité vidéo et audio, notions d’autant plus importantes à mes yeux que je possède les coffrets japonais des séries concernées et que j’ai donc un certain niveau d’exigence à cet égard.
C’est donc avec appréhension que j’ai reçu les deux coffrets regroupant les 92 épisodes de Mazinger Z. Appréhension d’autant plus forte que quelques disques s’étaient détachés de leur support à l’intérieur des boîtiers, vraisemblablement pendant le transport. Un coup de chiffon microfibre a réussi à venir à bout de (presque) toute trace sur la surface de lecture des disques concernés.
Au niveau présentation des coffrets : c’est simple et fonctionnel, chaque boitier contient 6 DVD à la sérigraphie (malheureusement) identique. Les jaquettes ressemblent aux illustrations des coffrets japonais, mais on est très loin de la beauté luxueuse des éditions de l’archipel, qui avaient également le bon goût d’être agrémentés de suppléments). Les tarifs sont cependant bien différents (à l’avantage de la version américaine cette fois-ci).
Bref, il ne s’agit pas bien entendu de comparer ce qui n’est pas comparable, venons-en donc aux faits qui nous intéressent : la qualité audio-visuelle de cette édition. D’abord, une mauvaise surprise se confirme : les disques sont bel et bien zonés : il vous faudra donc posséder un lecteur dézoné (ou le faire dézoner, ce qui n’est pas nécessairement compliqué, selon le modèle) pour lire ces disques.
Le menu est fixe et simple, et permet d’accéder directement à l’épisode de son choix. Vous avez également le choix de la version : VO pure ou VOST anglais.
Je lance la vidéo, et je constate avec bonheur que l’image ressemble à s’y méprendre à celle de l’édition japonaise. Le standard NTSC permet les copié-collé, et visiblement, l’éditeur ne s’est pas privé : même colorimétrie, même cadrage, et le son semble lui aussi identique. Le tout en 24P. Bref, s’il n’y avait pas l’option sous-titres, j’aurais pu les confondre. Seul indice d’un encodage un peu différent : le débit se situe en moyenne à 6 ou 7 MB / seconde, là où les disques japonais sont au maximum permis par le standard (dans les 9 MB). Je n’ai cependant pas réussi à faire la différence, pas plus sur le téléviseur que sur le projecteur (les deux sont 4K). Je ne dis pas que la vidéo d’origine est parfaite, mais elle est suffisamment belle par rapport au master d’origine (avis subjectif bien entendu !). J’ai vu que les Japonais étaient en train de sortir une édition BD de la série depuis un master 2K, la comparaison pourrait s’avérer pertinente, d’autant qu’il ne s’agit pas d’une mise à l’échelle (« upscale ») pour une fois (contrairement à Devilman par exemple).
Les sous-titres sont de taille correcte (ni trop grands, ni trop petits). Ils sont (malheureusement) jaunes avec une petite bordure noire pour faciliter la lisibilité. Le niveau de compréhension n’est pas trop difficile pour peu que vous lisiez la langue de Shakespeare suffisamment vite.
Pour ceux que ça intéresse, l’éditeur s’appelle Discotek Media. Fort de cette bonne première expérience, je me suis risqué à acheter les autres séries du Maître publiées par cet éditeur :
- Devilman (1972)
- Cutie Honey (1973)
Ils ont également publié Dino Mech Gaiking, que j’ai aussi acheté et à laquelle Go Nagaï a également participé (mais dans une moindre mesure à ma connaissance).
La qualité audio / vidéo était à chaque fois au rendez-vous. Un excellent point donc pour cet éditeur, d’autant que son catalogue recèle d’autres titres connus dans nos contrées (Harlock / Albator pour ne citer que lui). Et puis ça fait plaisir de pouvoir dire de bonnes choses d’un éditeur, ça n’arrive pas tous les jours
Peut-être avons-nous là l’espoir de voir apparaître un jour une édition de notre cher Grendizer avec la qualité de l’édition japonaise…
Pour ceux qui seraient tentés par un achat : soyez prudents avec l’Amazone, car sa beauté capiteuse a une méchante tendance à attirer l’œil de nos amis douaniers (et la poésie de leurs mots doux a un prix non négligeable). Il existe cependant des vendeurs beaucoup moins attirants pour leurs regards.
Voilà, si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à poser vos questions, j’essaierai d’y répondre dans la mesure du possible.