"Actarus Roi". 6 parties, terminé.

Vous avez réalisé une création en rapport avec Goldorak que vous souhaitez partager, alors c'est ici :
(fan-art; fan-fiction; figurine custom etc...)
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Monsieur Vilak
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Raoh a écrit :Christian, as-tu lu Le Trône de Fer?
Si ce n'est pas le cas, ça te plairait, je pense.
non je ne l'ai pas lu. Qu'est ce qui te fait penser que cela pourrait me plaire?
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

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Re: "Actarus Roi"

Message par homnorak »

Non, tu oses ressortir les Monstrogoths !!! en sachant comment le premier a été détruit sur Terre, il ne va pas en mener larger notre Actarus et la patrouille qui n'est pas là pour l'épauler avec leurs puissantes armes !.

Il faut donc trouver l'émetteur qui arretera ces monstres ?
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Oui j'ai osé!!!!
Franchement vous l'avez pas vu venir????
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Re: "Actarus Roi"

Message par Gurendaizä »

A dire vrai, quand j'ai lu cette phrase :
A l’approche de Vestalie, mon cœur s’emplit d’inquiétude. J’avais vraiment confiance en Méréva mais comme je vous l’ai déjà dit, il suffit d’une seconde pour qu’une situation change.
j'ai senti que quelque chose n'allait pas... :peur: :goldo3:
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

C'était le but car sans bondissement il n'y a pas d'histoire. mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Mais en écrivant cette phrase je n'avast pas encore décidé si Méréva allait tenir sa parole ou pas
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Re: "Actarus Roi"

Message par Raoh »

Monsieur Vilak a écrit : non je ne l'ai pas lu. Qu'est ce qui te fait penser que cela pourrait me plaire?
C'est plein d'intrigues géopolitiques, de magouilles de trône, de combats, de destins et y'a du cul aussi mais ça, ça aurait plutôt tendance à me saouler à la longue!
Dans la vie, ne soyons pas une béquille mais choisissons d'être un pilier. ( dixit un de mes piliers!!)
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

4ème partie:

Qu’est-ce que ces monstres sortis de mes cauchemars faisaient là ? Ce n’était pourtant pas dans les habitudes des véghiens de reproduire plusieurs fois la même machine !

Les archives ne nous révéleraient que bien plus tard à quoi nous devions cette effrayante surprise :
Puni lorsque j’avais volé Goldorak, Akéron avait été envoyé gouverner le bagne. Il y avait fondé une très performante compagnie d’armement, la CAA. C’est là qu’il avait conçu les plans du Monstrogoth et construit le premier prototype, King-Gori, celui-là même qui plus tard mutilerait Goldorak. Revenu en grâce, l’ingénieur était retourné auprès de Véga, laissant les rênes de la CAA à un de ses proches collaborateurs. Bien plus tard, la Division Ruine, qui occupait désormais l’usine, avait demandé à ce dernier de sécuriser le secteur. Ressortant les vieux plans de son défunt maître, il avait alors recréé sa merveille technologique et produit les trois exemplaires qui me glaçaient présentement le sang.

Prendre la fuite était la seule solution.

Je hurlais à mes compagnons de battre en retraite. Ils m’écoutèrent sans discuter et me collèrent aux fesses. Etait-ce parce que j’étais leur chef ou simplement parce que ma voix suintait la peur ?

J’avais une triste expérience du gorille, je ne l’avais jadis vaincu que par chance et j’en avais presque été traumatisé. Son souvenir était donc très clair.

Vite, vite, chercher dans ma mémoire, retrouver les forces et les faiblesses de l’adversaire.

Doté d’une puissance physique extraordinaire, il ne craint rien ni personne au corps à corps. Il fallait donc se tenir hors de portée de ses pattes et dans ce sous-sol, même à sept, nous n’avions aucune chance. La fuite était donc bien la bonne solution.

Les défauts sont rares mais ils sont mortels.
Agile, le monstre n’en est pas pour autant rapide, je savais donc au moins qu’il ne pourrait nous rattraper à la course. Son armement est faible, il est peut-être même inexistant car je n’avais pas le souvenir d’un seul tir de sa part. Sorte d’animal cybernétisé, il a des instincts bestiaux, comme une peur viscérale du feu et de la foudre. Enfin, il ne vole pas.
Dans un milieu ouvert, confronté à de nombreux adversaires armés et capables de se mouvoir dans les airs, ce n’était plus qu’une cible sans défense.

Il fallait donc amener les trois bêtes à l’air libre.

La seule inconnue était leur système de contrôle. Si elles étaient programmées pour défendre le poste de commandement, elles ne nous poursuivraient pas et resteraient intouchables. Il faudrait alors bombarder le site pendant des jours et des jours. Si leurs directives étaient de me détruire, elles nous emboîteraient le pas. Enfin, si elles étaient télécommandées, les deux options étaient envisageables.

Aux cris inhumains dans notre dos, je compris que les trois monstres nous avaient pris en chasse, comme je le redoutais il y a quelques secondes, comme je l’espérais désormais…

Mais dans ma précipitation, je n’ai pas retrouvé l’itinéraire correct et nous nous sommes retrouvés dans un cul-de-sac.

Une nouvelle fois, je constatais l’extraordinaire force bestiale des gorilles qui détruisaient tout ce qui leur tombait sous la main.

J’ai frôlé la mort à de nombreuses reprises dans ma vie, je me suis même souvent cru perdu mais je n’ai jamais eu aussi peur que pendant ces interminables secondes.

Sur Saphirée, ce sentiment était rare. Je vivais tout en sachant que ma première défaite serait la fin de mon existence et de celle de tous ceux que j’aimais. Cette interdiction de perdre me collait le dos au mur et m’empêchait de regarder derrière moi comme de penser à l’avenir. Ainsi la frayeur n’était qu’un signal du danger, une sensation parmi les autres et je la maîtrisais.

Mais là, face à ces trois bêtes, j’ai tremblé de tout mon être. C’était la dernière bataille d’une guerre que nous ne pouvions pas perdre. Ma mort ne serait que la mienne. Voilà donc d’où venait mon effroi : m’en sortir vivant n’était pas impératif pour la survie de ceux que j’aimais et je ne me battais que pour moi.

Le rapport de force était bien tel que je l’avais imaginé. Les Monstrogoths se sont ruées sur les robots les plus proches et ont commencé à les broyer. Les bras et les jambes arrachées volèrent. D’instinct, je prenais mon élan et d’un formidable bon je passais au dessus de la mélée. Seul un de mes compagnon put m’imiter et quand nous sommes revenus à la surface, haletants et affolés, la honte et un sentiment de lâcheté nous accompagnaient désormais.

Tandis que Goldorak s’arrimait à la soucoupe porteuse, j’ai donné l’ordre impératif de concentrer les tirs sur nos trois poursuivants qui, arrivés à l'air libre, étaient désormais à découvert.

Les gorilles ont résisté longtemps à la pluie de missiles, de bombes incendiaires et de laser qui s’est abattue sur eux et le soulagement qui m’envahit en voyant le dernier exploser faillit me submerger.

Nous sommes retournés dans les dédales souterrains du complexe industriel et n’avons plus rencontré d’obstacle sérieux, les plans envoyés par Méréva étant parfaitement explicites.

Encerclées, les diverses têtes pensantes de l’ennemi reçurent un dernier ultimatum dans lequel nous appuyions le fait qu’il ne fallait pas que leur famille, présente avec eux, ne paye le prix de leur entêtement. Nous leur avons promis un traitement humain et une protection contre la vindicte populaire.

Un quart d’heure plus tard, complètement désarmée, la Division Ruine se rendait.

J’en informais immédiatement Méréva qui m’offrit sa capitulation et s’adressa à la galaxie entière quelques minutes plus tard dans un discours déjà prêt.

La guerre était finie, j’avais gagné la paix.
Modifié en dernier par Monsieur Vilak le mar. mars 07, 2017 10:05 am, modifié 1 fois.
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Re: "Actarus Roi"

Message par Gurendaizä »

Génial !!!!! :up: :up: :up:

m’en sortir vivant n’était pas impératif pour la survie de ceux que j’aimais et je ne me battais que pour moi.
Mais s'il ne s'en était pas sorti, cela n'aurait il pas donné l'idée à la Division Ruine de tenter de ré-attaquer la Terre et les planètes libérées?

:goldo3:
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Re: "Actarus Roi"

Message par homnorak »

J'étais à fond dans ce chapitre. Quelle belle analyse de la peur, de la frayeur d'Actarus, un moteur puissant mais qui ne l'a pas paralysé pour trouver une solution pour détruire ces montres.

La question de Gurendaiza est juste. C'est clair que si A avait perdu, la division ruine et Méréva (qui aurait peut etre été destitué contre quelqu'un de plus fort) auraient attaqué à nouveau la galaxie et par voie de conséquence la Terre.

Au fait, pourquoi gardes-tu le terme de Saphirée alors que maintenant il connait le mot Terre ? Ayant vécu plusieurs années là-bas, il pourrait plus facilement utiliser le mot indigène comme les expat ici qui cite une ville dans son nom d'origine.
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Tout d’abord merci pour vos commentaires, il me font très plaisir.

En effet, je m’attendais plutôt à une volée de bois vert pour la rapidité avec laquelle les gorilles sont détruits. J’ai hésité à en faire plus mais je pense qu’au vu des forces en présence et du lieu de l’affrontement, il fallait rester dans une bataille courte.

J’ai conservé Saphirée comme nom car c’est le Roi d’Euphor qui parle, qui raconte. Son auditoire est constitué de ses sujets, il ne s’adresse pas à des terriens, il ne va donc pas employer le terme indigène mais celui qui est employé sur sa planète.
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Re: "Actarus Roi"

Message par homnorak »

exact, j'ai oublié le public à qui était adressé ce texte.

Non, la bataille est bien. Comme dans le DA, il n'en faut pas trop. Il a trouvé la parade en plus : ne pas rester au sol et les bombarder du ciel, une parfaite analyse de la situation, très rapide comme il sait souvent (pas toujours) le faire. Raconter avec forces détails la destruction des autres robots, n'aurait pas apporté plus.
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Re: "Actarus Roi"

Message par Gurendaizä »

Je trouve que Saphirée est un très beau nom !!!
En effet, je m’attendais plutôt à une volée de bois vert pour la rapidité avec laquelle les gorilles sont détruits
Durant toutes ces années, Actarus a acquis de l'expérience de ses combats passés et combinée avec la puissance de Goldorak il est venu rapidement à bout des trois gorilles !!! :up: :up: :up: :up:

:goldo3:
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

5ème partie :

La paix, enfin...

Les délégations se sont retrouvées sur Pallas, la capitale historique, et Méréva et moi avons signé un traité de paix juste et humain devant les caméras de la galaxie entière.
Selon notre accord, aucune accusation ne serait retenue contre lui mais sa présence était gênante dans l’immédiat. il est donc parti sur Saphirée où le professeur Procyon a accepté de l’accueillir.

Ce dernier est un être exceptionnel et je l’appelle « Père ». Je ne veux pas insulter la mémoire de mes parents ni froisser ceux qui les ont connus mais je le considère vraiment comme tel. Quand je suis arrivé sur sa planète il m’a ramassé à la petite cuiller. Il m’a rendu l’existence possible et paisible, m’a permis de me reconstruire et de retrouver goût à la vie. Il a tout fait pour moi et je suis extrêmement fier qu’il me tienne pour son fils.

Il ne restait des Stykadiens que bien peu de monde. Ceux qui n’étaient pas sous le coup d’un mandat d’arrêt furent rassemblés sur la désertée Zari où des habitations en kit furent rapidement montées. Les autres allèrent sur Akéreb et y demeurent sous bonne garde.

De cette résistance unie, je n’étais que le chef militaire et je ne désirais pas plus, j’avais de mon coté ma planète à faire revivre.
Je m’effaçais donc derrière certains civils que je savais bons et justes.

Ils mirent en place un gouvernement unique siégeant sur Pallas, une sorte de conseil des 28 aux pouvoirs étendus et les même règles régirent chaque planète. Au bout de quelques temps, celles qui seraient prêtes à s’auto-gérer pourraient retourner à l’indépendance.

L’épuration qui suivit comporta son lot d’injustice mais, dans l’ensemble, elle ne fut pas telle qu’on aurait pu le redouter et ceux qui étaient recherchés et qui furent arrêtés eurent droit à un procès juste et loyal.

Le retour de la paix fut fêté sur Euphor au milieu des ruines mais dans la promesse d’un futur meilleur. J’avais vraiment tout à reconstruire. Nous partions quasiment de zéro.
La population était très faible, 22.000 personnes avec les enfants, pour la plupart des fantômes qui sortaient de près de sept ans d’esclavage sur divers points de l’univers. Nous les avons rapatriés dès que nous avons eu de quoi les loger et les nourrir.

Notre planète avait toujours produit la meilleure viande de la galaxie et, pendant mon absence, Fleed était sous son dôme translucide devenue un centre d’élevage intensif de bétail.
Les installations étaient en très bon état et nous ne manquerions donc pas de nourriture.
Loger les survivants fut en revanche une autre paire de manches mais, grâce à la solidarité interplanétaire, nous reçûmes nous aussi des milliers de logements à monter.
Au bout de trois mois, le voyage du retour était accompli.

La décontamination de la planète était déjà bien entamée lorsque j’étais revenu. Encore quelques mois et nous pourrions commencer à la reverdir. Ce serait un travail de titans mais nos cœurs vaillants étaient prêts.

Pendant tout ce temps, je pensais sans cesse à Vénusia. J’étais depuis longtemps en âge de me marier et nous allions bientôt retrouver notre autonomie. Je serais alors couronné roi et il me fallait songer à prendre femme et fonder une famille, assurer l’avenir politique de mon peuple, être heureux...
Qui d’autre qu’elle ?

J’étais en communication quotidienne avec mon père et les nouvelles étaient bonnes. Souvent Vénusia se débrouillait pour être présente à nos rendez-vous et parfois j’y voyais ma soeur.

En effet, Phénicia n’avait pas su trouver sa place dans le nouveau monde que je bâtissais. Elle était donc retournée sur Saphirée où, pour elle aussi, se trouvait désormais sa vraie famille et, la sachant heureuse là-bas, je n’en étais pas trop attristé. Et bien sûr Alcor n’était pas loin. Les deux imbéciles s’étaient lancé dans la compétition de motocycles. Ils étaient brillants mais pas très sérieux et s’amusaient beaucoup. Ils se « fréquentaient », j’en aurais mis ma main à couper.

Vénusia n’avait pu retourner aux travaux de la ferme après tout ce qu’elle avait vécu, elle était donc devenue pilote d’essai lorsque les autorités avaient voulu profiter de la grande avance technologique du Centre et avaient installé une petite base aérienne non loin de là.
Sa croissance désormais terminée, ses facultés physiques allaient bien au-delà des capacités d’un athlète olympique. Elle était un surhomme, elle me ferait de beaux enfants.

Tout ce monde là vivait au Ranch du Bouleau Blanc que Rigel, bouffi d’orgueil, avait transformé en un musée dédié officiellement à ma gloire mais en réalité bien plus à celle de sa fille... Lui et son fils en tiraient de gros revenus. Les Harano travaillaient pour eux, c’est à dire qu’il ne foutaient rien et qu’en échange d’un petit salaire et de la permission de vendre leur délicieux gâteaux de riz aux visiteurs, on leur demandait vaguement de faire les guides.

Des répliques de nos appareils trônaient au milieu de la pâture et servaient d’abris aux vaches et aux chevaux lors des journées de mauvais temps, parfois aussi de réverbères aux chiens errants.

La grange de l’OVTerre était devenue une « salle de la mémoire » où sur les murs des enregistrements des combats de la Patrouille des Aigles étaient projetés en permanence. Certains montages étaient assez douteux, le coup vainqueur étant presque toujours porté par le Vénusiak...

Méréva était devenu un conseiller militaire avec le grade de Général. Venu avec sa famille, il menait une vie tranquille et était très respecté dans ses nouvelles occupations. Dans le fond de son cœur, il lui restait cependant quelque nostalgie de ce monde dont il fut, sur le papier au moins, le maître absolu.

Hydargos, que j’avais sauvé de la mort après son occupation du Centre, n’était plus médicalisé. Mon père lui avait fabriqué quelques prothèses qui l’avaient rendu autonome.
Nos rapports étaient bons mais électriques. Je ne le haïssais plus, je lui en voulais juste d’être devenu un fou de guerre, sanguinaire et cruel.
Malgré nos différents et notre passé, il restait mon ami. C’est dur à comprendre et d’ailleurs personne ne me comprend. Même par la suite nous nous disputerons presque à chaque fois, serons en désaccord sur absolument tout et ne manquerons jamais de nous envoyer des piques saillantes.
Mais que voulez vous que je vous dise, c’est mon ami...
A ce moment de mon récit il était bien évidemment toujours en détention et je l’avais informé qu’il aurait à répondre de ses crimes prochainement. Bientôt, le tribunal interplanétaire de Pallas le réclamerait et il préparait déjà sa défense avec l’un des meilleurs avocats de Saphirée. Pour l’instant, la nouvelle de sa survie n’avait pas encore traversé l’espace.

De mon coté, je revivais et, en fait, je n’avais jamais été aussi bien de toute mon existence. Bien sûr, la mort de mes parents me hanterait toujours mais les énormes responsabilités qui étaient désormais les miennes comblaient un vide et je me levais chaque matin avec le grand sourire. J’étais heureux.

La chair est faible et j’avais été privé de cette tendresse pendant si longtemps que je dois bien avouer avoir eu quelques maîtresses et m’être roulé dans le stupre. Le beau garçon que je suis est également le héros de toute la galaxie. C’était si facile...

Tout avançait bien sur Euphor, je me décidais donc à faire un petit voyage et revoir ceux que je considéraient comme ma vrai famille.

Je m’emportais peut-être en annonçant à mes collaborateurs que j’allais chercher ma Reine mais c’était quand même un peu le but de cette escapade.

La question du véhicule ne me traversa pas l’esprit une seule seconde, j’y pensais une fois hors de l’atmosphère. Bien sûr, j’étais à bord de Goldorak.

Il fallait que j’arrête avec cette histoire de machine diabolique, Goldorak nous avait tous sauvés. La seule fois où il avait servi les sombres intérêts de Véga, la bride que je lui avais infligé l’avait presque rendu inefficace. Depuis, il n’était que le bras de la justice et de la liberté et on bénissait son existence d’un bout à l’autre de l’univers. Il était de plus le dieu païen d’Euphor, une vieille idole issue d’une légende à la juste morale presque dix fois millénaire.

Depuis ma fuite, la mécanique spatiale avait fait d’énormes progrès et les limites de la vitesse intersidérale avaient encore été repoussées. Je pus donc rallier Saphirée, la Terre, en moins d’une semaine.

Pendant ces cinq jours, je fis la paix avec Goldorak et je l’acceptais dans mon cœur.

Je fis mon arrivée aussi discrète que possible, Là-bas aussi j’étais un héros et ma visite était privée.

Goldorak retrouva son foyer dans les entrailles du Centre et je donnais une longue accolade à mon père qui semblait bien plus heureux que je ne l’avais jamais vu. Ses recherches spatiales, que la technologie que j’avais apportée d’Euphor sublimaient, le comblaient.

Notre discussion fut interrompue par le bruit de la porte qui coulisse.

Je me retournais et je vis apparaître un visage aimé me regarder avec stupéfaction. Juste le temps de lui dire bonjour et elle se jeta dans mes bras.
Tandis que ses larmes coulaient sur mon épaule, je lui posais avec tout mon génie de tribun une question d’un romantisme fou.
« Vénusia, je serai bientôt Roi et il me faut une Reine, veux-tu venir sur Euphor ? »
Après quelques secondes, elle étouffa un petit rire, pris mon visage dans ses mains et me lança le regard le plus doux que je ne lui ai jamais connu.
« Oh Actarus, tu n'as jamais su parler aux femmes »
« Je dois prendre ça pour un oui ma Princesse ? »
« Oh oui tu peux ».
Et nous nous embrassâmes tandis que mon père détournait le regard, sans doute aussi ému que nous.
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Re: "Actarus Roi"

Message par ActarusProcyon »

:P :up: :coeur:
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Re: "Actarus Roi"

Message par homnorak »

J'adore la fin ;)
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