Dès l'épisode 32, une fatalité dite irréversible vient se greffer au quotidien déjà très tourmenté de notre héros.
Il s'agit en fait de l'épisode 30 (la pierre de foudre) où il reçoit le pilier sur son bras et où il apprend que son mal est "incurable".
Le monde se réduit au centre de recherches et au ranch du boulot blanc. Et où sont les colonies de Vega ? Où sont ses troupes ? L'empire de vega se limiterait donc à stykadès et la lune ?
Oui, dommage que la série ne revienne pas davantage sur Akérèbe la Rouge (que sont devenus les déportés ?) les planètes conquises à part dans l'épisode la princesse amoureuse où il est question de la planète "Ruby" (Concordia ?). Pour ce qui se passe sur la Terre, j'ai remarqué aussi que dans les premiers épisodes, ce sont toujours Vénusia, Banta, Alcor qui se retrouvent en otage (épisodes 5 - 6) ou auxquels il arrive des mésaventures en lien avec l'invasion de Véga. Après tout, à l'origine, n'était elle pas une "série dite pour enfants" ? Et pourtant je l'adore malgré tout !
Oui, c'est vrai que le monde réduit au ranch, ca ne date pas de la fin de la série ! Mais au moins, au départ, la mythologie Actarus et la menace 'vega' fonctionnent à plein. A la fin, tout se dégonfle !
Un autre élément qui montre le côté très enfantin de l'écriture c'est l'absence totale de suspense dans bien des episodes clés : Procyon trouve en général la solution technique, ou au moins s'en préoccupe très serieusement juste avant que Vega n'echaffaude un plan qui justement, porte sur ce point technique particulier !
Il y a des episodes où ca alourdit énormément l'écriture et où tout est très téléphoné. C'est le cas pour l'attaque du centre par Minos (episode que j'aime beaucoup ceci dit), la mise en service du double spacer (j'aime bien aussi), le cosmorak (bon, là ca craint), etc, etc ... Le seul suspense c'est procyon qui se prend dramatiquement la tête.
Les episodes qui se focalisent sur des personnages forts venus d'ailleurs sont plus interessants. L'episode de la bête cumulant des reussites sur tous les plans : vrai défi technique (les monstrogoths), personnages forts (Acheron), contexte épique (civilisation veghiemme au bord du gouffre, population terrienne menacée), et résolution machiavélique (énème trahison, mais ca marche !) plutôt que procyonique. Le fait que les aigles ne puissent rien rehausse la tension: pas de blagues éculées entre les quatre héros, etc, etc. Goldo un peu seul. C'est une réussite !
Hélas, à la fin de la série, les personnages se réduisent à des clichés un peu agacants, perdent beaucoup de leurs motivations et leur cohérence. Ils sont expédiés. Forcément, ca marche moins bien !
La période que j'aime "moins" dans la série, c'est entre le 44 et le 48 puis entre le 54 et le 61 (excepté le 58 que j'aime beaucoup) en général la période que je préfère c'est quand Goldo se bat seul. L'épisode que j'aime le moins est le serpent, c'est rare en ce qui me concerne parce que j'adore Goldo , mais j'ai l'impression de m'ennuyer un peu dans cet épisode !
Eh ben, beaucoup de verve les amis!!!
Moi ça me passe au dessus tout ça. Justement, je regarde Goldo quand j'ai pas envie de me prendre la tête.
Quant à mon épisode préféré, c'est toujours celui de l'éclipse. Pour moi, il est parfait!
Dans la vie, ne soyons pas une béquille mais choisissons d'être un pilier. ( dixit un de mes piliers!!)
Gurendaizä a écrit : ↑sam. mars 22, 2014 14:54 pm
La période que j'aime "moins" dans la série, c'est entre le 44 et le 48 puis entre le 54 et le 61 (excepté le 58 que j'aime beaucoup) en général la période que je préfère c'est quand Goldo se bat seul.
J'ai le même ressenti pour 44/48, mais j'aime bien les 57 à 60.
De cette période, l'épisode que j'aime le moins est le Lynx. Et "Les cygnes", je le trouve vraiment vide.
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.
