La machine du diable - 10 chapitres - Récit terminé

Vous avez réalisé une création en rapport avec Goldorak que vous souhaitez partager, alors c'est ici :
(fan-art; fan-fiction; figurine custom etc...)
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Monsieur Vilak
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Re: La machine du diable

Message par Monsieur Vilak »

Quel talent!

Bravo et merci!!
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Gurendaizä
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

:oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :up: :goldo3:
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Gurendaizä
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

Mes paupières encore lourdes se soulèvent difficilement. Il me faut quelques instants pour me rappeler où je suis. Le cockpit est plongé dans la pénombre. Le ronronnement continu est plus lent, comme si le robot lui-même était plongé dans un profond sommeil. Nous traversons une région désertique où ne brille aucune étoile. La première image qui vient à mon esprit torturé est le visage de ma mère. Je me souviens de ses mains si douces lorsqu'elle nous prenait tous les deux, ma soeur et moi, dans ses bras. Je me souviens des histoires qu'elle nous racontait et qui nous emportaient dans des rêves merveilleux. Je me souviens de ses douces paroles qui nous réconfortaient lorsque nous étions tristes. Mais c'est un temps révolu qui ne reviendra jamais. Les larmes emplissent mes yeux. Je me souviens aussi d'une mélodie qu'elle avait composée elle même, une chanson décrivant les paysages d'Euphor. J'avais appris à jouer du guitt, cet instrument qui rappelle la guitare terrienne. Je jouais souvent cette "complainte d'un lointain pays" comme elle l'avait baptisée. Cette mélodie, je ne l'oublierai jamais. Dorénavant je suis seul au monde dans cette immensité. A cette pensée, le cockpit s'illumine doucement comme un lever de soleil, le ronronnement reprend sa vitesse normale, un léger souffle vient caresser mes joues comme si l'esprit de Goldorak m'avais compris, je sais maintenant que je ne suis plus seul. Mais les événements de la veille me reviennent en mémoire, l'évasion, la lutte, la fuite et la puissance de la machine que j'ai entre les mains. Plus jamais je ne veux utiliser Goldorak pour me battre, plus jamais... Serai-je entendu ?

Je consulte l'ordinateur de bord. Mon sommeil a duré près de 24 heures. L'invasion d'Euphor, mes blessures, mes privations et les sévices que j'ai subi ont eu raison de ma résistance. Je me sens mieux à présent, mais la faim et la soif commencent à me tenailler. Depuis le bouillon clair qui m'a été servi dans la cellule de verre, je n'ai rien avalé. Et à cause de mon évasion, je n'ai pas eu le temps de regarder s'il y avait des vivres à bord. Avant de remettre Goldorak en pilotage manuel, je pars donc en investigation, C'est la première fois que je pénètre à l'intérieur du corps du robot, et j'avoue que je suis un peu inquiet. Après avoir ouvert la trappe, j'aperçois dans la demi-pénombre une plate-forme reliée à une poutre permettant d'atteindre les différents paliers.

Je m'aperçois que les coursives s'illuminent et s'éteignent au fur et à mesure que je progresse. Les ressources d'énergie sont précieuses et Goldorak a été conçu selon ce principe. J'arrive enfin dans une toute petite pièce dans laquelle sont entreposés plusieurs cartons. Peut être des pièces de rechange pour le robot ? Quand j'ouvre le premier carton, je pousse un soupir de soulagement. Il y a des sachets d'aliments deshydratés. Dans le deuxième, des bouteilles d'eau. Ce ne sont pas des aliments frais, mais maintenant c'est mon seul moyen de survivre. Je souris intérieurement en pensant que sur Euphor, j'en avais goûté et je les avaient en horreur. Aujourd'hui, je les trouverai certainement très bons ! Cependant, je décide de ne faire qu'un seul repas par jour, j'ignore la durée de mon voyage. Un jour, un mois, une année ?

Je remonte dans le cockpit par le même chemin. Mais là, un frisson glisse le long de mon échine. Le radar de bord capte l'écho d'un appareil en approche ! Véga m'aurait il retrouvé ? Vivement, je plonge le cockpit dans le noir, j'arrête les machines. Je regarde sur le radar le point qui se rapproche inexorablement, bientôt je pourrai le voir à l'oeil nu. Pour une fois, le désert sidéral est de mon côté, avec un peu de chance, le vaisseau qui croise dans cette zone ne m'apercevra pas ou me prendra pour une météorite. Depuis que je me suis échappé, je me sens comme une bête traquée. Il faut que je retrouve mon sang froid si je veux survivre...La sueur coule sur mon front, Je sens mon coeur battre plus fort, j'ai les mains crispées sur les manettes, au cas où... Pourvu que cela ne soit pas un vaisseau de Véga !!! Il arrive enfin, et je peux l'apercevoir après une attente interminable. Non, ce n'est pas un modèle véghien ! Mes instruments de bord ne captent aucune trace de radioactivité. Par précaution, je préfère cependant ne pas me montrer. Je l'observe pour regarder sa direction. Il ne va pas vers la nébuleuse de Véga ! Si cela avait été sa direction, je l'en aurais dissuadé par télépathie. Il s'éloigne rapidement. Je sens mon corps qui tremble. C'est la première fois de ma vie que j'ai eu si peur. Mais ma décision est toujours intacte, jamais je ne tomberai entre leurs mains, jamais ils ne s'empareront de Goldorak ! Et c'est ainsi qu'une étoile filante, seule étoile dans ce désert spatial, vole vers son destin...

:goldonav: :goldo3:
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Monsieur Vilak
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Re: La machine du diable

Message par Monsieur Vilak »

Waouh!

Je suis scotché par l'intensité de ce chapitre, assez âpre mais d'une merveilleuse poésie tout en même temps.

Bravo donc et j'espère que Goldorak va encore errer longtemps dans l'espace afin que tu puisses nous livrer bien des chapitres de ce niveau!
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

merci Christian ! :oops: :oops: :oops: :goldo3:
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Goldosan
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Re: La machine du diable

Message par Goldosan »

:up: Pas encore trouvé le temps à lire la suite de ta fanfiction, faute de temps, mais je vais certainement le faire. A cause de mon déménagément j'ai pris pas mal de retard. Je te dis donc à bientôt !

:goldo: :salut: :goldo:
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

A bientôt Goldosan ! :wink: :up: :goldo3:
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babeth
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Re: La machine du diable

Message par babeth »

Très touchant la partie où il se souvient de son enfance, de sa mère et de sa soeur :up:

Je me demande bien ce qu'il a croisé et sans se faire voir en plus :up:

Comme toujours Gurendaizä c'est :up: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur:
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"Alors, on se réveille ma Princesse ?"
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

Ce n'était en fait qu'un vaisseau de passage, qui se trouvait là par hasard. :goldo3:
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Re: La machine du diable

Message par Monsieur Vilak »

Gurendaizä a écrit :Ce n'était en fait qu'un vaisseau de passage, qui se trouvait là par hasard. :goldo3:
Oui mais justement! Ce moment qui ne compte pour rien dans l'histoire te permet d'exprimer la peur qu'Actarus a de Véga et son sentiment d'être une bête traquée.

Cette goutte d'eau au milieu de l'océan de ton récit rend la surface de son eau bien plus belle à regarder.
Modifié en dernier par Monsieur Vilak le dim. déc. 20, 2015 02:23 am, modifié 1 fois.
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Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

oui mais justement! Ce moment qui ne compte pour rien dans l'histoire te permet d'exprimer la peur qu'Actarus a de Véga et son sentiment d'être une bête traquée.
Oui c'est tout à fait cela, en temps normal ce vaisseau aurait été insignifiant, mais pas du tout au moment où Actarus l'a rencontré !

:goldo3:
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

Les heures succèdent aux heures, finissant par former des jours. Combien de temps vais-je errer dans ce désert galactique ? Et si Véga me retrouve, je n'aurai aucune échappatoire. Je n'aurai aucun endroit où me dissimuler. Seulement le combat, la fuite, ou l'autodestruction en dernière extrémité. Je n'ose plus prendre de repos, je songe seulement à mettre le plus de distance possible entre le Grand Stratéguerre et moi. Mais....

....Je suis réveillé en sursaut par l'alarme de Goldorak. J'avais fini par m'assoupir malgré ma volonté. Je me trouve devant un champ de météorites plus énormes les unes que les autres ! Je tente de les éviter coûte que coûte mais elles sont trop nombreuses. L'une d'elles heurte violemment Goldorak, Sous la violence du choc, mon casque vient cogner le tableau de bord. Je lutte pour ne pas perdre connaissance. Goldorak est devenu incontrôlable. Malgré la sueur et le sang qui coulent sur mon front, je tente de garder mon calme. Les loopings répétés m'étourdissent, mais je tiens bon. Je pousse un soupir de soulagement lorsque le robot reprend enfin normalement son vol. Tout à mes manoeuvres, je ne me suis pas rendu compte que je suis enfin sorti du désert galactique. Des milliers d'étoiles s'offrent à mes yeux. A proximité, je capte l'écho d'une planète. Je ne sais pas si elle est habitée mais je décide de m'y poser, je dois contrôler Goldorak pour voir s'il n'a pas été endommagé. Et puis...toutes ces dernières heures ont été difficiles. A peine posé, je sombre dans un profond sommeil....

Plusieurs heures plus tard, je suis réveillé par un rayon de lumière. Ainsi, je suis arrivé dans un système solaire. Je suis complètement perdu mais cette lumière me rassure enfin. Mais à l'extérieur, je suis surpris par le froid glacial. Dans l'habitacle, la température s'adapte aux conditions extérieures. Ainsi, en cas de forte chaleur, elle diminue, en cas de froid extrême, elle augmente, et cela de façon automatique, ainsi Goldorak garde une température constante en condition de vol spatial. Cette planète est très éloignée de son soleil. Mais pour le moment, autre chose me préoccupe. Méticuleusement, j'examine Goldorak Malgré le choc important qu'il a subi avec la météorite, il est intact !!! Une nouvelle fois je suis ébloui par ses capacités. Je le déplace de quelques mètres afin qu'il reçoive le plus possible de rayons du soleil, ce voyage forcé ayant bien entamé ses réserves d'énergie.

J'en profite également pour chercher de l'eau et de la nourriture, les vivres à bord commencent à baisser dangereusement malgré mon unique repas journalier. Mais je ne trouve aucune végétation. Il n'y a pas âme qui vive, seulement quelques cours d'eau gelés. Avec l'aide de Goldorak, j'amène un bloc de glace que je vais faire fondre pour avoir de l'eau à bord. Avant de repartir, je goûte aux délices d'un bon bain, la première fois depuis bien longtemps. Il n'y a que de l'eau à peine chaude mais qui me fait le plus grand bien et a le don de soulager quelque peu mes blessures. Je sais cependant que je ne pourrais pas rester ici, que je dois reprendre mon voyage. Que vais-je trouver au delà de cette planète à peine hospitalière ? Malgré cette incertitude, tel ce rayon de soleil qui m'a éveillé ce matin, l'espoir pointe enfin dans mon coeur meurtri...

:goldonav: :goldo3:
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Goldosan
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Re: La machine du diable

Message par Goldosan »

:up: Je viens de terminer la lecture des chapitres que je n'avais pas encore lu, donc à partir du troisième jusqu'au dernier.
C'est vraiment EXCELLENT !!!
L'histoire se lit aisément, de façon très agréable et tu réussis formidablement bien de captiver l'attention du lecteur.
Il y a une très belle construction du récit et le suspens nécessaire est là.
L'idée du Dizer, le Dieu Protecteur d'Euphor me plaît énormement.
Tous les ingrédients pour nous servir une histoire très délicieuse sont fortement présents. :kinder:
J'ai vraiment hâte de lire la suite. :up2:

BRAVO !!!!!!!!

BONNE CONTINUATION !!!

:goldo: :salut: :goldo:
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Gurendaizä
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Re: La machine du diable

Message par Gurendaizä »

:oops: :oops: :oops: :oops: merci Goldosan, tu me touches énormément ! :goldo3:

Au début je pensais à un "one shot" mais petit à petit l'histoire s'est allongée ! :salut: :goldo:
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babeth
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Re: La machine du diable

Message par babeth »

Sincèrement je me régale de te lire Gurendaizä :up:

Toujours aussi prenant :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur: :coeur:
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"Alors, on se réveille ma Princesse ?"
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