En réalité, dans Grendizer, la vie animale ne se limite pas aux animaux du ranch, mais est omniprésente également dans la Nature et est représentée à travers bon nombre d’espèces différentes : papillons diaphanes et légers, adorables petits lapins bondissants au regard espiègle, oiseaux intrépides et résilients, poissons ondoyants et nacrés qui confortent l’âme, émouvantes fourmis humbles et industrieuses, paisibles coquillages symboles de maternité immémoriale, gracieuses libellules pleines de spiritualité, gentils écureuils furtifs qui appellent à la transcendance…
Que de Symboles, que de Métaphores, que d’Allégories on peut voir dans cette extraordinaire efflorescence zoologique ! Il est évident que toutes ces représentations animales ne sont pas là par hasard et participent de cet éveil de la Conscience qu’ont voulu les scénaristes de Grendizer (pensée douloureusement émue et pleine de dévotion pour M. Uehara san du Yin, disparu il y a six mois et dix-neuf jours).
Quoique subtil et transcendant, le Symbole de l’Intrication et des Champs Unifiés n’en est pas moins criant : à travers les animaux, c’est à notre consubstantialité avec le Cosmos que les scénaristes font référence. L’Astrologie nous montre que les animaux, via la symbolique spiritualiste des Constellations, nous relient à l’Univers. Et nous sommes ontologiquement partie intégrante de l’Univers. Je l'ai lu sur Internet, donc c'est forcément vrai...
Donc, le message est clair : les animaux NOUS symbolisent, la Nature est le grand creuset dans lequel l’Humanité peut accroître sa Conscience via l’adoration de Grendizer et sublimer la sur-Nature de son intériorité.
Grendizer est une série initiatique, qui aide à grandir et qui contribue spirituellement à l’éveil de l’âme. Et de cet éveil, les animaux sont le catalyseur éducationnel.
Toutes ces grandes considérations philosophiques stimulent ma créativité et me donnent envie d’écrire. Intuitivement, avec mon âme, avec mon cœur, pas avec mon mental. Et pas de la théorie, ce serait ennuyeux : plutôt des fictions.
Une seule chose m’arrête : la peur de sombrer malgré moi dans le ridicule, dans la niaiserie et dans le gros comique involontaire. La peur d'être, à juste titre, pris pour un con. C’est arrivé à d’autres...
