Texte 61

De Wikirak

Pégase / Opération commando Suicide ! Actarus et Vénusia arrivent au ranch. Mizar le rejoint en courant. Mizar : Venez voir papa ! / Ah vous voilà enfin ! Vénusia : Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il a encore inventé ? / Alors, qu’est-ce qu’il a, papa ? Mizar : Il est à l’écurie. Il ne veut rien manger. / Il ne mange rien. Vénusia : Il a sans doute des brûlures d’estomac. / Il a à nouveau mal au ventre ? A l’écurie Riguel : Ah désolé ma petite Tornade. Ma pauvre petite. Tu as mal. Je t’ai trop fait courir. Il faut que tu me pardonnes. / Ao, Ao… Je suis tellement désolé. Ça a dû te faire très mal. Pardonne-moi. Vénusia : Oh, papa ! / Papa ? Actarus : Mais qu’est-ce qu’il y a ? Tornade est malade ? / Qu’est-ce qui lui arrive ? Riguel : Oh je suis le fou du roi euh, le roi des fous. Au lieu de faire un détour, j’ai absolument voulu descendre Schulz. J’ai voulu imiter une scène de western où on voyait le grand Cary Cooper dans une séquence extraordinaire. Sur son cheval, il descendait une pente à pic pour attraper des hors-la-loi. C’était fabuleux. Seulement, euh, Tornade, elle, elle n’avait pas vu le film, elle ne savait pas comment Cary Cooper montait. Je ne suis qu’un imbécile. Je devrais aller au coin. Je crois que je devrais lui présenter des excuses. / J’ai été stupide. Je n’avais qu’à faire un détour, mais j’ai pris la pente. Et là… Ce qui m’est alors venu à l’esprit, c’est l’image de la défunte star du western, Gary Cooper. J’ai revu la scène où il dévalait une pente escarpée afin d’abattre au plus vite le bandit caché dans la cabane derrière la vallée. Je n’ai pas pensé à ma monture, je me suis pris pour Gary Cooper. Je suis un imbécile fini. Ah, quel idiot je fais ! Je ne sais comment m’excuser auprès d’Ao. Vénusia : Je te comprends. Mais inutile de te mettre au pain sec, tu auras des rides. / Tu devrais au moins manger. Et puis, il se fait tard. Riguel : Ah estime-toi heureuse que je ne me fasse pas harakiri. / Idiote ! Ma faim n’est rien comparée à la douleur d’Ao ! Actarus : Je vais rester auprès d’elle. Tu pourras te reposer. / Je vais prendre le relais. Allez-vous reposer. Riguel : Laisse-moi me punir à ma manière. Je coucherai sur la paille et je serai privé d’avoine. / Mêle toi de ce qui te regarde. C’est moi le responsable de sa blessure.

Base sous-marine. Minos et Horos regardent les combats de Goldorak. Minos : Grand Stratéguerre. / Majesté. Vega : Comme vous le savez tous, nos raids contre le Centre se sont soldés par des échecs, aussi je suis bien forcé d’admettre que le Centre est une sorte de forteresse qui est pratiquement inexpugnable. Nos rêves de conquêtes intergalactiques dépendent du fait que nous soyons capables ou non de détruire ce Centre. Commandant Minos, as-tu un plan pour le réduire à l’inertie ? / Comme vous l’avez constaté, toutes vos attaques contre le Centre ont été des échecs. On peut le considérer comme la forteresse la plus imprenable de la Terre. La victoire de nos forces dépend uniquement de notre capacité à faire tomber cette forteresse. N’y a-t-il pas moyen d’anéantir ce Centre, général Gandal ? Minos : Aucun. / Majesté ! Vega : Général Horos ? / Pr Zuril ? Horos : Moi j’en ai un. / Il y en a un. Vega : Ah, tu parles sérieusement ? / Quoi, tu dis qu’il y a un moyen ? Horos : Oui, l’opération Pégase. / Ce sera l’opération Pégase. Vega : Qu’est-ce que c’est ? / Pégase ? Horos : Regarde ! / Tout à fait. Apparition des cyborgs Vega : Quelles sont ces créatures ? / Qui sont ces gens ? Horos : Ce sont des cybernétisés de mon invention. Cyber1, Cyber 2, Cyber 3, Cyber 4. / Des cyborgs de ma fabrication. Ce sont les AS n°1, 2, 3 et 4 destinés à des attaques suicide. Vega : Qui est le minuscule ? / A quoi sert celui-là ? Horos : C’est Cyber 4. Il jouera le rôle de Riguel. / C’est AS4, qui jouera Danbei Makiba. Vega : Ingénieux. Je te donne carte blanche. Nous avons peut-être une chance. / Ton opération me paraît bien réfléchie. Je compte sur toi. Horos : J’en suis sûr, Grand Stratéguerre. / Faites-moi confiance. La soucoupe amirale sort de l’eau puis une capsule.

Le lendemain, au ranch. Riguel : Ah regardez ! / Mizar : Oh, elle remarche. / Oh papa. Riguel : Oui, Tornade remarche et c’est moi tout seul qui l’ait guéri. / Ao est de nouveau sur patte. Il peut remarcher. Mizar : Je suis fier de toi papa. / C’est fantastique, papa ! Alcor : Bravo, ta nuit blanche a bien porté ses fruits. / Vous avez veillé toute la nuit, et ça a payé. Phénicia : Ah, tu devrais être soulagé, oncle Riguel. / C’est formidable. Riguel : Tornade, je te jure que dorénavant, tu ne feras plus de cinéma. / Ao, je ne te ferai plus jamais ça. Actarus : Elle a l’air de comprendre tout ce que tu dis, Riguel. / On dirait qu’il vous comprend vraiment. Riguel : Il ne lui manque que la parole mais elle me comprend comme elle comprend tous ceux qui l’aiment. Elle est comme un être humain, elle a toujours besoin d’amour. / Les animaux ne peuvent pas parler, mais quand on les traite avec le cœur, ils nous comprennent. Actarus : Je suis absolument persuadé que tu as raison, Riguel. Les animaux méritent qu’on leur donne tout notre amour. / Seuls les amoureux des animaux peuvent dire ce genre de choses. Riguel : Mais je reste le cowboy number one et quand je dis number one c’est un. / On ne peut pas être un cowboy si on n’aime pas les animaux.

Tremblement de terre quand la navette sort du sol près du ranch. Horos : A l’aube, les hommes de garde sont fatigués. Profitez de cette faiblesse passagère. Opération Pégase, phase n° 1. / L’aube apaise le cœur des hommes. Il faut en profiter. Opération Pégase : phase n°1 ! Les cyborgs sont au pied du Centre. Cyber : Grimpons là-haut ! / C’est là ! Horos : Exécution !

Centre – Salle d’observation. Antarès : Le temps va se rafraîchir aujourd’hui, Argoli. / Hayashi, il va faire froid, aujourd’hui. Les cyber bloquent les caméras et pénètrent dans le Centre. Antarès : Rien à signaler d’anormal. / Rien à signaler. Argoli : Tant mieux. / Ok. Procyon : Alors, le secteur est calme ? / Rien d’anormal ? Antarès : Oui, prof. Tout est tranquille. / Rien pour le moment. Les cyber prennent un ascenseur et arrivent près de la salle du générateur où ils déposent un explosif. Actarus : Père ! / Père. Procyon : Nos barrages parbombe ont fonctionné. Il n’y a que quelques petits dommages sur les murs et le plafond. / Comme le détecteur d’explosif a vite réagi, seuls les murs et le plafond ont subi des dégâts. Actarus : As-tu idée de qui a pu faire ça ? / Qui a fait ça ? Alcor : Question stupide. Un commando de Vega, bien sûr. / Sans doute des agents de Vega. Procyon : En tout cas, ils sont maintenant prévenus que notre Centre ne saute pas comme un vulgaire pétard. La prochaine fois, ils se méfieront. / Ils ont compris qu’il n’était pas aisé de tout faire sauter même s’ils parvenaient à s’infiltrer. La salle des générateurs est intacte.

Horos : J’ignorais que les terriens possédaient un détecteur de bombe et que leur barrage était automatisé. De plus, j’ignorais que leur bâtiment était truffé de caméras de surveillance. Ça ne fait rien. Entamons la seconde phase du plan Pégase. / Leur détecteur d’explosif a réagi et limité des dégâts. De plus, un grand nombre de caméras a été installé. Dans ce cas, passons à la phase 2 de l’opération Pégase.

Ranch Riguel : On est tous sorti parce qu’on a entendu un bruit anormal qui venait du Centre. Qu’est-ce que ça pouvait être à ton avis, hein ma petite… Quoi ? Qu’est-ce qui t’agite comme ça ? Quoi ma belle, allons… / Dès qu’il s’agit du Centre, même ma fille Hikaru disparaît en un instant. J’en ai assez, mon pauvre Ao. Qu’est-ce qui t’arrive ? Calme-toi donc ! En haut de la falaise, apparaît un cheval blanc. Riguel : Ouh là là, c’est une bête digne de Jupiter. On va capturer ce cheval. Tu es sûre de ce que tu dis ? Tu veux en faire un ami ? Alors, allons-y, ma belle. Allez, fonce. Santa Madonna, même au far West, je n’ai jamais vu ça. Ah, il ne faut pas le perdre. Si tu crois que tu vas t’échapper, tu te trompes, mon ami. Tu es la réincarnation de Pégase. Un jour ma petite Tornade, je te raconterai l’histoire fantastique du cheval ailé. Bah, où est-il ? Ben c’est un mirage ? / Oh, quel superbe cheval ! Ao, tu peux le suivre ? Ah bon, Ao ? Tu es sûr ? Je jure de l’attraper. Ao, galope sans trop forcer. Hue ! Hue ! Je n’avais jamais vu un cheval pareil. Hue, Ao ! Ohé, où vas-tu ? Attends un peu ! Attends ! Ao, poursuis-le ! Ne le lâche pas ! Hue ! Hue ! Un vrai Pégase. Je l’aurai même si ça doit me prendre toute ma vie. Et zut, où est-il passé ? Horos tire sur Riguel qui tombe dans le ravin. Horos : Cyber 4, attention à ton entrée en scène. Bien, tu es aussi laid que le propriétaire du Ranch du Bouleau blanc. Ils n’y verront que du fau. En route. Cyber 4, tu restes ici et tu surveilles les environs. / AS4, à toi d’intervenir. Tu es la réplique exacte de Danbei. Même ses enfants n’y verront rien. AS4, reste en poste ici. Cyber 4 : Ok / Bien. Ils entrent dans une caverne. Horos : Voilà le plan. Nous sommes à 100m du mur fortifié du Centre. Vous devez approcher à 10m exactement et envahir le Centre avec vos torpilles. Vous creuserez le passage avec les laseros piqueurs. Dès que le tunnel sera aménagé, envoyez les torpilles dans la Centrale énergétique qui doit être détruite la première. / C’est ici. Il y a cent mètres d’ici à la barrière de protection. Vous approcherez jusqu’à dix mètres et vous entrerez en force avec vos torpilleurs. Vous creuserez un tunnel avec ces lasers silencieux. Une fois le tunnel creusé, vous foncerez avec vos torpilleurs et vous détruirez la salle des générateurs du Centre. Mizar arrive devant Cyber 4 qui pointe une arme devant lui : Ah, tu es là ! Ah, mais tu deviens fou ou quoi ? Range ça ou sinon, je me fâche. / Ah, papa ! A quoi tu joues ? Arrête ! Arrête ! J’ai eu peur… Cyber 4: Eh bien, je n’ai pas tellement perdu la main pour mon âge. / Alors ? Je me débrouille, hein ? Mizar : Pourquoi tu as tué ce cerf ? Tu dis toujours qu’il faut respecter tout ce qui est vivant ? Alors ? / Pourquoi tu l’as tué ? Tu me répètes toujours qu’il ne faut pas tuer les bêtes ! Cyber 4: On peut s’offrir un petit extra, de temps en temps. Allez, viens, viens, il faut rattraper Pégase. / Une fois de temps en temps, ça va. Allons plutôt attraper ce Pégase. Mizar : Eh attends-moi voyons. / Hé, attends un peu !

Au ranch. Mizar : Tu es malade ? / C’est bizarre, ça. Riguel : Non, pourquoi ? Quelle drôle d’idée. / Quoi donc ? Mizar : D’habitude, tu lèches doucement le tour de ton verre avant de boire. Tu m’as expliqué que l’alcool est meilleur quand il est bu lentement et avec amour. / D’habitude, tu avances ta bouche vers le verre pour ne rien faire tomber. Tu m’as dit que le saké avait meilleur goût comme ça. Riguel : Oui, oui, mais aujourd’hui, tu vois, je le trouve particulièrement savoureux alors je le bois très vite, là comme ça. / En fait, ce saké est tellement bon que je ne peux pas me contrôler… Mizar : Toi, tu nous couvres quelque chose. / Voilà, c’est mieux comme ça. Riguel : Bon allez ça suffit, il est tard. Il faut aller se coucher. / Il se fait tard. Va te coucher. Mizar : Ouais, tu as raison. Au revoir papa. / D’accord. Bonne nuit.

Dans la chambre de Mizar Mizar : C’est quand même bizarre. Ou alors, il retombe en enfance. J’en aurais le cœur net. / C’est quand même bizarre. On ne dirait pas mon père. Il passe par la fenêtre.

Au Centre Vénusia : Ce n’est pas parce que papa fait des choses curieuses qu’il faut imaginer dieu sait quoi ? / Et ce ne serait pas lui parce qu’il boit son saké différemment ? Actarus : Si Mizar a remarqué tout ça, ça mérite d’être approfondi. / Mais Gorô a l’air très sûr de lui. Va vérifier ça. Alcor : Je suis aussi de cet avis. / Je vous suis. Mizar : Alors, venez voir. / C’est vraiment bizarre.

Au ranch. Riguel dort saoul sur la table. Alcor : Il ronfle. / Eh ben ! Vénusia : Ah ça c’est le moins qu’on puisse dire. / C’est son ronflement habituel. Alcor : Il n’y a pas deux ronflements pareils dans le secteur. / C’est lui. Allez, on repart. Vénusia : Mizar, maintenant, tu vas retourner te coucher. Nous, nous avons autre chose à faire. / On monte la garde même la nuit. Ne nous donne pas du travail inutile. Mizar : Attends, je pourrais vous aider ? / Désolé. Alcor : Au lit et en silence. / Gorô, va vite au lit. Mizar : D’accord. / Oui ! Riguel le faux se réveille et se marre.

Les cyborgs continuent de perforer la roche.

Phénicia et Alcor font une patrouille en moto. Phénicia : Regarde Alcor. / Kôji, regarde ! Alcor : Oh, c’est Riguel ! / Danbei ! Phénicia : Oncle Riguel ! / Monsieur Danbei ! Alcor : On devrait l’emmener à l’hôpital. / Maria, allons vite à l’infirmerie.

Infirmerie Vénusia : Tu te souviens de quelque chose, papa ? / Que s’est-il passé, papa ? Riguel : Quelqu’un m’a tiré dessus et Tornade a fait un écart et on a déboulé dans le ravin et après plus rien. / Quelqu’un m’a tiré dessus sans prévenir. Ao a paniqué et je suis tombé au fond du ravin. Actarus : Et ça t’est arrivé quand ? / C’était quand ? Riguel : Hier après-midi. / Hier après-midi. Vénusia : Hier après-midi ? / Hier après-midi ? Alcor : Mais voyons, tu étais avec nous, hier soir ? / Mais tu étais au ranch, hier. Riguel : Mais ce n’est pas possible. Je ne pouvais pas être avec vous, j’étais dans le ravin. / Hein ? Où tu dis que j’étais ? Vénusia : Actarus, qu’est-ce que tu penses de tout ça, toi ? / Et toi, tu dis que tu étais au fond du ravin. Actarus : Moi ? Hum, je pense qu’il se passe quelque chose de bizarre. / C’était un imposteur. Quelque chose cloche.

Au ranch, Actarus et Vénusia arrivent Vénusia : Mizar, où est papa ? / Gorô, où est papa ? Mizar : Je n’en sais rien du tout. Il est parti très tôt ce matin. / Il est parti tôt ce matin pour attraper le Pégase. Actarus : Il va falloir ouvrir l’œil. Mizar reste là et surtout ne bouge pas. / Pourquoi ce type se fait-il passer pour Danbei ?

Tunnel Horos : Alors, tu es certain que tout le monde croit que tu es bien le vrai Riguel ? / Personne au Centre ne t’a encore démasqué ? Riguel : J’en suis sûr. / Non. Horos : Bon, c’est notre chance. Regardez. Ce mur de défense est fortifié par deux plaques. Cyber 1 et 2, vous percez le mur. Cyber 3, tu attaques la chambre des générateurs. Compris ? / Bien, c’est l’occasion ou jamais. Regardez. La barrière a une double structure. N°1 et 2, vous briserez la barrière. N°3, tu détruiras la salle des générateurs. Compris ? Cyber : Oui. / Oui ! Horos : Bien. Allez-y. / Bonne chance à vous. Cyber : En route. / Démarrage !

Centre Antarès : Prof, des ovnis s’approchent du Centre par le sous-sol. / Professeur, un objet inconnu approche sous terre ! Procyon : Comment ? Branchez les défenses Est. / Quoi ? Active le système de défense. Argoli : Elles ne marchent plus. / Il est trop tard. Procyon : Branchez les défenses d’urgence. / Le premier système d’urgence. Argoli : Elles sont mortes. / Trop tard ! Procyon : Les défenses ultimes Z / Le dernier système d’urgence. Antarès : Rien à faire. / Trop tard. Argoli : La salle des générateurs est détruite. / Salle des générateurs détruite ! Procyon : Alors, essayez les générateurs de secours. / Activez les générateurs auxiliaires ! Actarus : Père ! / Père ! Procyon : Nous sommes attaqués de toute part. Envol immédiat. / La salle des générateurs a été détruite. Tous à vos postes ! Alcor : Entendu, allons-y. / Compris. On y va ! Ensemble : Alcorak, Vénusiak, Fossoirak, go ! / Double Spazer, Marine Spazer, Drill Spazer, go !

Infirmerie Riguel : Oh, encore une bagarre ! Allez, vite mes chevaux ! Ouille, j’ai raté la marche. / Encore des combats ! Mes animaux ! Aie… Je dois faire vite !

Centre Procyon : Fermez la rampe de lancement. / Fermez vite le dôme. Antarès : je ne contrôle plus la fermeture. / Le mécanisme est en panne. Procyon : Bon sang. Ça se complique. / Quoi ?

Horos : Regardez, ils ont laissé leur rampe de lancement ouverte. Golgoth 61, va détruire le Centre immédiatement. / Regardez, le dôme ne se ferme pas. Que les Mini-FO et le Végamonstre Guwa-Guwa détruisent le Centre ! Pégase se transforme en golgoth.

Procyon : Le thermochoc ! / Vite, le bouclier antichoc ! Antarès : Impossible prof, il n’y a rien à faire. / Bon sang, ça ne marche pas ! Procyon : Essayez le thermochoc 2. / Active le deuxième système antichoc ! La rampe se ferme de justesse. Alcor : Voilà des navettes ! / Oh, des Mini-FO ! Vénusia : Le golgoth approche du Centre / Il y a un Végamonstre. Phénicia : Attention ! / Attention ! Alcor : Ce n’est pas passé loin. / Admire le talent !

Les navettes tirent sur le Ranch. Mizar sort les chevaux. Mizar : Vite, tirez-vous de là en vitesse ! / Vite ! Sortez d’ici ! Vite ! Riguel : Mizar, mon petit. Mizar, Mizar, sort de là. Mizar, je t’ordonne de sortir immédiatement ! Tornade, va-t’en, allez, cours ! Papa va te rejoindre plus tard. / Gorô ! Ça va ? Gorô ! Sauvez-vous le plus loin possible ! Ao, enfuis-toi vite ! J’arrive tout de suite. Mizar : Allez, dehors. Hue les poules. / Partez ! Vite ! Riguel : Tornade, non, ne t’inquiète pas pour moi. Allez va te cacher, vite. Tu les as tous fait sortir ? / Sauve-toi. Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. Allez, vite ! Ils sont tous partis ? Mizar : Oui, il ne faut pas t’en inquiéter. / Il ne reste qu’eux. Riguel : Parfait mon fils. Allez, viens. / Bon, allez ! Vénusia : Papa ! Mizar ! / Papa, Gorô ! Alcor : Oh Vénusia ! / Hikaru ! Vénusia : Ça va, ne t’inquiète pas. Attaque ! / Ça va, occupe-toi des derniers. Alcor : D’accord. / Ok. Actarus : Planitrons ! / Bon sang… Spin Saucer ! Alcor : Attaquons-le sur deux fronts. / Duke, prenons le monstre en tenaille ! Actarus : Megavolts ! / Melt Shower ! Alcor : Mortanium ! / Cyclone Beam ! Phénicia : Missiles Sygma ! / Drill Missile ! Actarus : Il évite tout. Autolargue ! / Il bouge vite. Dizer go ! Phénicia : Alcor, va l’aider. / Kôji, on y va ! Alcor : Oui. Mortanium ! / Ok. Cyclone Beam ! Phénicia : Trépanium ! (ou Meganium ?)/ Drill Beam ! Actarus : Phénicia, ça va ? / Ça va, Maria ? Phénicia : Oui, oui, pas de problème. / Je vais bien ! Alcor : Actarus, ce monstre réagit vite. / Duke, l’ennemi est rapide. Méfie-toi ! Actarus : Oui, plutôt. Il faut profiter de la moindre faute. Clavicogyre ! Cabré ! Arrimage ! Ovostable ! Cornofulgure ! / Compris. Il va falloir guetter le bon moment. Shouder Boomerang ! Dizer Jump ! Spazer Cross ! Sale monstre ! Space Thunder !

Horos : Même Goldorak ne réagit pas assez vite devant la promptitude du golgoth. La victoire est à nous. / Même Grendizer ne peut rien face à la vitesse de Guwa-Guwa. Je tiens enfin ma victoire.

Actarus : Il va me faire tourner en bourrique mais fais au moins une faute bon sang ! Clavicogyre ! Je savais que tu te fatiguerais. Pulvonium ! Astérohaches ! Ah, c’est la fin. / Il devient trop sûr de lui. Je dois guetter la faille. Shoulder Boomerang ! Ne me sous-estime pas trop. Hand Beam ! Double Harkin ! Le coup de grâce.

Horos : Opération Pégase, phase 3. C’est la dernière partie du plan. Ne commets pas d’erreur. / Phase 3 de l’opération Pégase. C’est notre dernier recours. L’échec n’est pas permis. Cyber 4 : Tu peux compter sur moi. / C’est compris.

Centre Procyon : L’alerte aura été plutôt chaude. / On l’a échappé belle. Riguel entre dans la pièce. Antarès : Ah, monsieur Riguel. / Oh, Danbei ! Cyber 4 : Salut ! Salut tout le monde ! Joli travail. / Vous vous êtes bien défendus. Procyon : Alors, vous êtes remis de vos émotions ? / Danbei, vous êtes donc rétabli ? Cyber 4 : Oui. / Oui. Meurs ! Il sort un pistolet et tire sur Procyon. Antarès : Oh prof ! / Professeur ! Cochyr : Mais enfin, Riguel ! Oh, il a disparu ! / Stop ! Où s’est-il enfui ?

Ranch Riguel : Ah, les bagarres, c’est bon quand ça s’arrête. Qu’est-ce que tu en dis, fiston ? / Eh bien… Les combats ont enfin cessé. Mizar : Tu parles. Tu ne voudrais pas me tirer un autre seau d’eau, papa ? / Papa, apporte-moi un seau d’eau, s’il te plait ! Riguel : J’y vais tout de suite. / Ok ! Cyber 4 : J’y vais tout de suite. / Ok ! Riguel : Qui es-tu, toi ? / T’es qui, toi ? Cyber 4 : Et toi alors, qui es-tu ? / Et toi, alors, t’es qui ? Mizar effrayé. / Oh, mon papa s’est dédoublé ! Riguel : Ne me dis pas que tu es moi. / D’où tu sors, toi ? Cyber 4 : Ton œil, tu le vois. / Et toi, alors ? Ils se battent ensemble. Riguel et Cyber 4 : / Imposteur ! Enlève ce masque Mizar : Arrêtez ! Arrêtez tous les deux ! / On se calme. Arrêtez de vous battre. Riguel : Tu es un charlatan. Avoue où je t’étrangle. / Sale imposteur ! Qui es-tu ? Cyber 4 : Je vais te faire voir. Je vais te rentrer dans la gorge. / Et toi, d’où tu sors, hein ? Riguel : Essaie un peu si tu l’oses. / D’où vient cet énergumène ? Cyber 4 : Oh, tu m’échauffes les oreilles. / D’où vient cet énergumène ? Mizar : Je n’ai jamais vu deux papas comme ça. Il y en a un qui est le bon mais un autre qui est en toc. Allez donc savoir lequel ! / Attendez, mon père ne peut pas exister en double. Il y a forcément un vrai et un faux. Ils se remettent à se battre. Les aigles reviennent et découvrent les deux Riguel allongés sur le sol. Vénusia : Lequel des deux est mon vrai père, Actarus ? / Lequel est donc le vrai ? Actarus : Je me demande vraiment qui peut le savoir, Vénusia. / Même toi, tu ne peux pas les distinguer ? Mizar : Elle. / Ohé, je l’ai amené. Il apporte Tornade. Actarus : Tornade, dis-nous quel est le vrai Riguel ? Tu es la seule qui ne puisse pas te tromper. / Allez, Ao, lequel est ton maître ? Tu devrais facilement le distinguer. Après réflexion, le cheval choisit le vrai. Riguel : Ah merci ma belle, tu es la plus mignonne. / C’est bien, tu m’as reconnu. Actarus : Donc, c’est celui-là le faux. / Tu es un imposteur ! Cyber 4 : Maman, maman au secours. Alcor : Reste là. / Attends ! Cyber 4 a pris le buggy suivi d’Alcor en moto.

Horos arrive avec la soucoupe amirale. Horos : Tu as mal joué ton rôle, disparais ! / Tu as échoué. Alcor : On se retrouvera un de ces jours, je te le dis. / Quelle monstruosité. Misérable !

Au ranch. Mizar : Tiens, Tornade, régale-toi. / Tiens, Ao, encore une ! Actarus : Eh bien, vous voyez, quand on traite les animaux avec amour, ils vous le rendent bien. La preuve est faite. Qu’en penses-tu Riguel ? / On peut communiquer avec un animal qu’on traite avec cœur. Vos dires se confirment, Danbei. Riguel : Ah, tu parles, sans elle, cela aurait pu durer encore longtemps. / Evidemment. Hein, Ao ? Phénicia : Elle est plus forte que nous tous. / Tu es fort, Ao ! Alcor : J’avoue que j’étais complètement perdu, je ne savais pas qui était le vrai Riguel. / Moi, j’étais incapable de reconnaître le vrai Danbei. Riguel : Ben, j’avoue que moi aussi j’étais perdu. Quand je regardais dans le visage de l’autre, je me demandais si ce n’était pas moi qui me regardais moi-même. / Même moi, j’ai fini par croire que j’étais un faux. Je n’étais pas sûr de moi.

Prochain épisode : Le jour où les cygnes sont arrivés. Les maudits Forces de Vega ont transformé un beau cygne en missile. Mais Gorô n’en sait rien et recueille le cygne-cyborg, se prenant d’affection pour lui. Ne pleure pas Gorô. Je ne laisserai pas passer ça ! Duke Fleed, à l’attaque !