Texte 25
Episode 25
Aujourd’hui Goldorak dans
Les amoureux d’Euphor / La fleur de l’amour brille dans le ciel
Au Centre, les machines s’emballent.
Argoli : Professeur, un ovni vient d’apparaître sur l’écran radar. / Professeur, un ovni s’approche de nous à grande vitesse.
Procyon : Encore ! Antarès, amenez-moi l’image en gros plan, s’il vous plait. / Quoi ? Yamada, fais un zoom avec le télescope.
Antarès : Oui, professeur. / Bien. Une météorite ?
Un ovni en feu par son arrivée dans l’atmosphère.
Procyon : Qu’est-ce que c’est que ça ? / Non, c’est autre chose.
Argoli : Professeur, il va s’abattre dans la forêt vierge qui se trouve de l’autre côté de la montagne. / Il va s’écraser dans la forêt, au pied de la montagne.
L’ovni s’abat. Il y a une explosion. Riguel est à cheval. Il est surpris.
Riguel : Ah mais le ciel me tombe sur la tête.
Mizar tombe avec un seau. Actarus et Vénusia sortent de l’écurie et les rejoignent.
Actarus : Mais qu’est-ce qui vous est arrivé ? / Que se passe-t-il ?
Riguel : Une énorme boule de feu vient de s’écraser dans la forêt vierge. / Une boule de feu grande comme ça s’est écrasée dans la forêt.
Actarus : Comment ?
Vénusia : C’est peut-être un météore. / Une météorite ?
Riguel : Ah non, je suis certain que c’est une soucoupe volante. / Non, c’était un vaisseau spatial.
Alcor est avec son OVT.
Riguel : Bravo Alcor. Voilà un garçon courageux. Allez fonce mon petit gars et rapporte- nous vite des nouvelles. / Bon réflexe ! Bien joué, Kôji. Va voir ce que c’est !
Actarus part en moto.
Riguel : Reste là Actarus. Même si tu la trouves, tu ne pourras être d’aucune utilité. T’es bien trop maladroit. / Hé, Daisuke. Ça ne sert à rien que tu y ailles. Reviens !
Alcor survole le lieu de l’accident.
Alcor : On dirait un ovni qui se serait abattu. Et ceux-là, d’où sortent-ils ? / C’est stupéfiant.
En bas, une personne est poursuivie par un groupe de soldats.
Alcor : Un détachement du camp de la Lune noire. Ils se croient chez eux ma parole. / Des soldats de Vega ! Vous vous croyez où ? A nous envahisseurs !
Il prend un fusil et tire sur le groupe pendant que la fille s’enfuie.
Soldat : Par ici. / Allez
Actarus arrive entre temps et se jette sur les soldats. La jeune fille apparait.
Actarus : Ah, Aphélie. Aphélie ? C’est toi ? Tu es bien Aphélie ? Tu ne me reconnais pas ? Je suis le prince d’Euphor. / Nayda ! Nayda ! C’est bien toi, Nayda ? C’est moi, Duke Fleed.
Aphélie : Le prince ? / Duke…
Actarus : Oui, le prince. J’ai finalement réussi à échapper à nos adversaires. / Oui, c’est moi, Duke Fleed, de la planète Fleed.
Aphélie : Tu es le prince d’Euphor ? / C’est bien toi, Duke ?
Actarus : Oui, regarde bien Aphélie. Je vais te le prouver. / C’est moi, Duke. Tu me reconnais, Nayda ?
Il se métamorphose.
Aphélie : Actarus ! Oh mon Dieu ! / Duke…
Actarus : Aphélie ! / Nayda !
Aphélie : Prince Actarus ! / Duke !
Actarus : Aphélie ! / Nayda !
Aphélie : Actarus ! / Duke !
Ils se rejoignent.
Aphélie : C’est merveilleux. Jamais je ne pensais te revoir. / Je croyais que je ne te reverrais pas.
Actarus : Aphélie, Aphélie. Je suis si heureux que tu sois vivante. Je croyais que toi aussi tu avais été tuée quand ils ont attaqué notre planète. / Moi aussi. Nayda, tu as donc survécu. Je croyais que tu avais péri lors de l’attaque contre la capitale. Mais heureusement, tu es là.
Au camp de la Lune noire. La soucoupe amirale se pose.
Hydargos : C’est épouvantable. C’est épouvantable. Minos, c’est une catastrophe. / Général Gandal ! Général Gandal ! Oh Général Gandal ! C’est terrible !
Minos : Qu’est-ce qui se passe ? / Qu’y a-t-il ?
Hydargos : Le Golgoth qui venait de notre planète mère s’est posé sur la Terre. Il semble que le pilote ait perdu le contrôle. / Le monstronef qui se dirigeait vers la Lune a été détourné et s’est écrasé sur Terre.
Minos : Je crois que la princesse Aphélie, qui faisait partie de la famille royale d’Euphor était à son bord ? / Qu’est devenue Nayda, de la famille Baron, capturée sur Fleed, et qui était à bord ?
Hydargos : C’est affreux. / Eh bien…
Minos: Que lui est-il arrivé ? / Réponds !
Hydargos : Nos soldats la pourchassaient mais ce maudit OVT est intervenu. Il a réussi à tuer nos soldats et à s’emparer de la princesse. Je trouve dangereux de laisser un golgoth presque intact aux mains des Terriens. Mieux vaudrait envoyer un raid pour le détruire. / J’ai envoyé des soldats mais la soucoupe jaune est intervenue, et nous avons hélas perdu Nayda. Nous allons lancer une attaque générale et raser toutes les prairies et forêts alentour.
Minos : Ne t’inquiète donc pas. / Ne fais rien !
Hydargos : Ne pas m’inquiéter ? / Mais…
Minos : Cela fait partie de mon plan. / Ça faisait partie de l’opération.
Hydargos : Ah oui ?
Minos : Tu n’as rien compris, comme d’habitude. Je joue la carte de la ruse. / Avant de tromper ton ennemi, trompe ton allié, comme on dit.
Hydargos : J’aimerais que tu m’expliques. / Je ne comprends pas !
Minos : Le Golgoth a fait semblant d’être contraint à l’atterrissage. Je voulais qu’Aphélie retrouve Actarus. Il ne se méfiera pas car ils ont été élevés ensemble sur Euphor. Elle, je l’ai fait céphaloconditionner afin qu’elle obéisse à nos ordres. / Nous avons laissé Nayda détourner le vaisseau. Elle et Duke Fleed sont des amis d’enfance. Ils se rencontreront forcément. On a programmé son cerveau pour qu’elle agisse ainsi.
Hydargos : Son cerveau ?
Au centre
Aphélie : Le seul mot juste pour décrire la planète Euphor après que les troupes de Vega l’ait annexé, c’est Enfer. Les quelques rares survivants furent envoyés aux travaux forcés ou servir de cobayes pour des expériences effroyables. Ils eurent tous une mort affreuse. J’ai tenté plusieurs fois de m’échapper mais à chaque fois, j’ai été reprise. J’ai passé de longues années dans les cachots du camp de la Lune noire. Aujourd’hui, ils me transféraient dans une autre prison. Cet accident et votre intervention sont un miracle. / Après l’invasion des ignobles Forces de Vega, la planète Fleed est devenue un véritable enfer. Les rares survivants furent condamnés à mener une vie d’esclaves ou de cobayes, dépourvue du moindre espoir et avec pour seule issue la mort. Pour éviter ce triste destin, je me suis évadée plusieurs fois. Ils m’ont à chaque fois rattrapée. Mais j’ai gardé espoir et finalement, j’ai réussi. Me retrouver ici me parait incroyable.
Actarus : Aphélie, maintenant tu n’as plus rien à craindre. Tous les gens d’ici sont des gens extraordinaires. Ils parviendront à te faire oublier toutes ces années de souffrance que tu as subies. Sois tranquille, tu vas rester parmi nous. Ici aussi, il y a de l’herbe et des forêts et le soleil se lève exactement comme il se levait sur Euphor. Mais au-dessus de tout, il y a l’amour que nous portent les gens de la planète bleue. Je me souviens encore de notre enfance. Nous étions comme frère et sœur. Combien de fois avions nous fait enrager nos parents. Nous étions de vrais petits diables. Mais je crois que le plus sacripant, le plus turbulent c’était encore ton jeune frère, non ? Ah, c’est bête, comment s’appelait-il déjà ? / Nayda, tout va bien maintenant. Rassure-toi. Il n’y a ici que des gens bien. Si tu restes avec nous, tu pourras oublier tous ces événements cauchemardesques, Nayda. La Terre ressemble à l’ancienne Fleed. Il y a de la verdure, le soleil se lève le matin, et il y a surtout de l’amour entre les gens. Tu pourras penser ton cœur meurtri et redevenir celle que tu étais avant. On s’était bien amusés sur Fleed, autrefois. On a été élevés comme un frère et une sœur. On se faisait souvent gronder à cause de nos bêtises. Mais pas autant que ton frère. Comment s’appelait-il, déjà ?
Aphélie : Nadir. / Sirius
Actarus : Nadir, oui, c’est ça. Il ne restait pas en place. Tu te souviens du jour où il voulait nous faire peur avec un faux serpent ? Il était dans un arbre où il y avait un vrai serpent. Il a eu tellement peur qu’il est tombé. Ahah, jamais je n’oublierai cette scène. / Oui, voilà. Ton frère Sirius aimait faire des farces. Une fois, il a voulu nous faire peur avec un faux serpent, mais il y en avait un vrai dans l’arbre, et c’est lui a fait une chute. Impossible d’oublier sa tête ce jour-là.
Aphélie pleure.
Actarus : Mais, qu’est-ce que tu as ? / Qu’y a-t-il ?
Aphélie : Mon petit frère est mort. / Sirius est mort.
Actarus : Qu’est-ce que tu dis ? Mort ? Mais qu’est-il arrivé ? / Il est mort ? Comment ?
Aphélie : Nadir a été assassiné. Assassiné par un traitre. / Mon frère a été tué par un traître.
Actarus : Comment par un traitre ? Qui est-ce ? Aphélie, réponds ! Il a été tué par un homme de Véga ? Par un homme de la planète d’Euphor ! Non, je ne peux pas croire qu’il y ait eu chez nous quelqu’un d’aussi lâche. / Un traître ? Qui est-ce ? Qui ? Quelqu’un de Vega ? Quelqu’un de Fleed ? Il y a un lâche pareil sur Fleed ? Tu me fais mal.
Aphélie : Tu me fais mal. / Tu me fais mal.
Actarus : Je me suis un peu trop énervé. Je t’en prie excuse-moi. Par un homme de chez nous, il paiera un jour ou l’autre. (en pensée) Nadir, pourquoi es-tu mort ? Je jure que je te vengerai. Aphélie, je te jure que je vengerai ton frère. / Désolé, je me suis emporté. Mais si c’est vrai… Si ce que tu dis est vrai… Si ce que tu dis est vrai… Je jure de faire payer ce traître !
Actarus joue de la guitare sur le muret du Centre.
Actarus : Nadir, je te promets de trouver ton assassin. / Imbécile de Sirius… Pourquoi es-tu mort ?
Aphélie se couche.
Aphélie (en pensée) : Actarus, je t’aime depuis toujours. Je n’ai jamais cessé de penser à toi. Je te croyais mort et j’aurais voulu mourir pour te rejoindre. / Duke, je t’aimais. A tel point que je n’ai jamais pu t’oublier. Et pourtant…
Vega : Ton prince d’Euphor n’est qu’un misérable traitre. / Duke Fleed est un traître.
Aphélie : C’est faux. Je ne vous crois pas. Je ne vous crois pas. / Non, c’est faux ! Duke Fleed n’est pas ce que vous dites !
Vega : Calme-toi. Calme-toi. Dors. Et écoute-moi attentivement. Le prince d’Euphor est un traitre. J’avais fait greffer le cerveau de ton frère dans Golgoth 1, le prince d’Euphor l’a abattu en utilisant son Goldorak. Tu dois donc à ton tour abattre le prince d’Euphor et Goldorak, les assassins de ton frère. Tu as compris ? Tu dois abattre le prince d’Euphor. / Calme-toi et reprends ton souffle. Ecoute ce que je te dis. Duke Fleed est un traître. Pour sauver sa peau, il vous a abandonnés et il s’est enfui avec Grendizer. Tu as compris ? Si tu as compris, pars retrouver ce traître, tue-le et détruis Grendizer. Très bien. N’oublie rien.
Actarus et Aphélie se baladent à cheval. Actarus la fait tomber et ils se roulent sur l’herbe.
Actarus : Allons, réveille-toi. Viens, lève-toi, on va courir. Viens. Aphélie, qu’est-ce que tu attends ? Allons viens ! Alors tu te décides. Mais dépêche-toi ! Très bien, puisque tu traînes, je vais te tirer par la main. Allez. / Holà, réveille-toi. Viens, on va faire la course. On y va ! Eh bien ? Dépêche-toi ! Viens vite ! Bon tant pis. Je vais te tenir la main. Allons-y. Allez.
Aphélie tient un couteau dans une main. Ils arrivent sur un ponton de bois.
Actarus : Tiens, je vais te montrer quelque chose. Ohoh… (écho) Aphélie (écho). A ton tour, fais répondre l’écho. Vas-y. Et bien ? / Ya ho… Nayda… Nayda, essaie, toi aussi.
Aphélie jette son couteau dans l’eau.
Aphélie : Actarus, prince d’Euphor (écho). / Duke Fleed !
Le centre la nuit. Aphélie pénètre dans le hangar de Goldorak à l’insu du garde.
Aphélie : Enfin, je l’ai trouvé. J’ai trouvé Goldorak, je vais le détruire. / Je l’ai enfin trouvé. Si Grendizer disparait…
Aphélie s’approche du robot et déclenche un détonateur
Aphélie : Si le désintégreur est posé à l’intérieur, Goldorak implosera. / Je peux le réduire en miettes avec cette bombe à protons.
Actarus arrive par le haut avec son asporat.
Actarus : Non, va-t’en ! Aphélie, qu’est-ce que tu fais là ! Encore un pas, et tu aurais été tué. J’ai ajouté à Goldorak un récepteur magnétique. Il ne reconnait que moi, personne ne peut l’approcher à moins d’un mètre. Mais qu’est-ce que tu caches derrière ton dos ? Mais c’est un désintégreur ! Qu’est-ce que tu fais avec ça ! Explique-toi ! / Attention ! Nayda, ça ne va pas ? Un pas de plus, et tu aurais été calcinée. As-tu oublié que Grendizer élimine quiconque s’approche de lui, à part moi, Nayda ? Qu’est-ce que tu caches ? Une bombe à protons. Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi ?
Aphélie : Je vais te tuer Actarus. C’est toi le traitre qui a tué mon frère. / Pour t’éliminer ! Pour tuer le traître que tu es !
Actarus : Répète ça ! Répète ce que tu viens de dire ? / En quoi serais-je un traître ?
Aphélie : Ne me raconte pas que tu as tout oublié. Lorsqu’Euphor a été attaqué par les ovnis de Stykadès, quand ton peuple a été massacré, ta planète ravagée, ton père et ta mère assassinés, tu n’as pensé qu’à sauver ta pauvre vie. Tu t’es enfuie à bord de Goldorak au lieu de te servir de lui pour nous défendre. Tu n’es qu’un lâche, un lâche. / Ne prétends pas avoir oublié. Quand les Forces de Vega nous ont attaqués, nous avons tous pris la fuite et cherché de l’aide. Tu t’es emparé de Grendizer, l’unique espoir de Fleed, et tu t’es enfui tout seul !
Actarus : Non, c’est faux ! J’ai combattu jusqu’au bout. Je ne suis venu sur la Terre qu’après avoir vainement tout essayé. / C’est faux ! Je me suis battu jusqu’au bout et j’ai dû m’éxiler sur Terre après l’anéantissement de Fleed.
Aphélie : Tu n’as pas tout essayé. Tu t’es enfui en nous croyant tous morts. Or je suis vivante. / Elle n’a pas été anéantie. Je suis bel et bien vivante !
Actarus : Aphélie. / Pourtant…
Aphélie : Je ne veux pas écouter ce que tu as à me dire. Tu n’as aucune excuse. Tu es un traitre qui a pensé à sauver sa peau et qui a abandonné son peuple. / J’en ai assez de tes excuses. Tu nous as abandonnés et tu t’es enfui seul. Tu n’es qu’un traître !
Actarus : Aphélie ! je te jure que c’est faux. / Nayda ! Ce n’est pas vrai.
Aphélie : Au moins, je t’avais toujours aimé Actarus. Depuis le premier jour. Mais ce que tu as fait est trop affreux. Je ne peux te pardonner. Je ne pourrais jamais te pardonner. Et de plus, tu as tué la seule chance qui nous ait été donnée de vivre, la seule lumière au milieu de notre désespoir. Dans tous les golgoths que tu as abattus, étaient greffé le cerveau d’un habitant d’Euphor. / Pourtant, je t’avais toujours aimé jusqu’à ce jour fatidique. Mais ce n’est plus possible. Je ne pardonnerai jamais à un traître. En plus, tu anéantis la seule chance qui nous reste de survivre au milieu de tout ce désespoir. Les Monstronefs que tu détruis si fièrement sont des habitants de Fleed !
Actarus laisse tomber la bombe qui explose laissant les deux personnages debout.
Procyon dans son lit : D’où peut venir cette explosion ? / D’où vient ce bruit ?
Aphélie : Le cerveau d’un euphorien habite chaque golgoth qui s’envole vers la Terre. C’est une loi que Vega a promulguée. Tu n’as surement pas oublié le premier golgoth que tu as abattu, prince d’Euphor. Tu ne peux pas l’avoir oublié. Tu te rappelles, n’est-ce pas ? C’était mon petit frère. C’était Nadir. / Les Monstronefs sont animés par des cerveaux de Fleediens. On l’a privé de sa raison et on a programmé son cerveau pour qu’il soit fidèle à Vega. Te souviens-tu du Monstronef Gil-Gil ? C’était mon petit frère. C’était Sirius !
Actarus : Non !
Aphélie : Si, Actarus ! Dans ton premier golgoth, il y avait le cerveau de mon frère. / Le Monstronef Gil-Gil était mon frère Sirius !
Vega via l’emetteur dans la tête d’Aphélie : Aphélie, Princesse d’Euphor, venge ton frère, Nadir. Immole le traitre qui l’a assassiné. / Nayda, vas-y ! Consume-toi de haine et tue Duke Fleed !
Elle frappe Actarus avec une barre de fer. Procyon et Alcor entrent dans la pièce. Aphélie se jette sur eux. Ses yeux sont jaunes. Procyon tire sur elle avec un rayon paralysant.
Alcor : Est-ce que tu l’as tué ? / Vous l’avez tuée ?
Procyon : Non, ce n’est qu’un rayon paralysant. Transportez-la au bloc médical. / Non c’est un pistolet étourdissant. Emmenez-les vite à l’infirmerie.
Au bloc médical / Salle d’opération.
Alcor : Professeur, il y a un objet en métal dans la tête d’Aphélie. / Professeur, je détecte du métal dans le cerveau de Nayda.
Procyon : Hein ?
Alcor : On dirait qu’on lui a fait un implant. / On a dû lui implanter quelque chose.
Procyon : Si nous parvenons à lui extraire, elle redeviendra ce qu’elle était; il faut tenter l’opération. / Nayda devrait redevenir normale si on le lui enlève. On va l’opérer.
Une lumière s’affiche au-dessus de la porte : « Opération en cours »
Salle d’observation
Argoli : Professeur, il y a toute une armada d’ovni qui s’approche de la Terre. / Professeur, un grand nombre d’ovnis s’approchent de la Terre !
Scène censurée remise au goût du jour.
Aphélie fait un cauchemar
Cris : Balitz ! Lobel !
Aphélie : Ah, rends-moi mon frère. Ah Assassin ! Assassin ! Rends-moi mon frère ! / Rendez-moi mon frère tout de suite !
Cris : Assassin ! Traître
Actarus pousse un cri de son côté. On peut penser que les dernières images sont de lui.
Argoli : Docteur, je suis très inquiet pour Actarus / Professeur, Daisuke fait une crise !
Vénusia : Il est en plein délire. / Nayda a repris connaissance.
Aphélie : Où est Actarus ! Où est Actarus ? Et vous ? Qui êtes-vous ? / Où est Duke ? Dites-moi où est Duke. Qui êtes-vous ?
Vénusia : Ne vous agitez pas. Moi, je suis une amie d’Actarus. / Une amie de Daisuke-san. Enfin, de Duke.
Aphélie : Oh, dites-moi où est Actarus. / Où est Duke ?
Alcor : Il est en traitement pour les blessures que vous lui avez faites. / Tu l’as frappé et il se fait opérer.
Aphélie : Comment les blessures que je lui ai faites ? Je ne l’ai pas frappé / Je l’ai frappé ? Moi, j’ai frappé Duke ?
Venusia : Vous ne vous souvenez pas de ce que vous avez fait cette nuit ? / Tu ne te rappelles rien d’hier soir ?
Aphélie : Non, par pitié, dites-moi ! / Hier soir ?
Vénusia : Vous avez accusé Actarus, d’avoir tué votre frère. Vous l’avez frappé et tenté de détruire Goldorak. / Tu as traité Duke de traître et tu as tenté de détruire Grendizer.
Aphélie : Non, pourquoi ai-je fait ça ? / J’ai fait ça ?
Procyon : Vous n’êtes pas responsable. Vous étiez téléguidée. Ils vous avaient implanté un céphaloconditionneur. Et ne vous faites pas de soucis. Actarus va bien. Il n’a pas été très sérieusement blessé. Ça ira. / Ce n’est pas ta faute. Ton cerveau était commandé à distance grâce à ceci. Rassure-toi. Les blessures de Fleed son superficielles. Simplement…
Dans une cellule, Actarus pousse des cris.
Venusia : Il délire sans arrêt. Il ne s’intéresse absolument plus à ce qui se passe autour de lui. Il ne répond à aucune de nos questions. Le seul moyen de le tirer de sa prostration c’est de lui faire subir un ultra choc. / Comme vous voyez, il est en plein délire. Il s’est complètement refermé sur lui-même et ne réagit presque pas aux stimuli extérieurs. Et surtout, on ne sent plus chez lui l’envie de vivre.
Aphélie (mais on voit les lèvres de Vénusia bouger) : Pardonne-moi Actarus, comment ai-je pu faire une chose pareille ?
Vénusia (à la place d’Aphélie) : C’est risqué, mais les électrochocs sont le seul moyen de l’aider.
Aphélie : Oh, c’est affreux de le voir ainsi. / Mon Dieu, qu’ai-je donc fait ?
Vénusia : Actarus. / Daisuke-san !
Aphélie : Vénusia, vous aimez le prince Actarus. Si vous croyez que ça ne se voit pas. Moi aussi, je l’aime et sans doute plus que vous. Je l’ai toujours aimé. Oui. / Tu aimes Duke, n’est-ce pas ? J’ai raison, n’est-ce pas ? Moi aussi, j’aime Duke. Même plus que toi. Au revoir.
Le centre est attaqué par les ovnis.
Alcor : Professeur, il faut que je prenne Goldorak. / Je vais piloter Grendizer à sa place.
Procyon : Alcor ! / Kôji-kun !
Aphélie court rejoindre sa navette.
Aphélie : Je t’aime, Actarus. Pardonne-moi pour le mal que je t’ai fait. / Duke, pardonne-moi de t’avoir fait du mal ! Je t’aimais sincèrement !
Alcor s’approche de Goldorak qui lui lance un jet.
Alcor : Pourqui m’attaque-t-il quand je m’approche de lui, je ne comprends pas. / Bon sang, il m’attaque quand je l’approche.
Vénusia : Il est programmé pour ne reconnaitre qu’Actarus. / Seul Daisuke peut le piloter.
Alcor : Alors, je vais le chercher. / On n’a plus le choix.
Alcor : Actarus, lève-toi et viens. Secoue-toi. Aphélie a disparu et nous sommes attaqués alors réveille-toi. Tu as compris. Ah, ce n’est pas le moment de faire l’imbécile. Tu vas te secouer un peu, oui ou non ? / Daisuke ! Non, Duke Fleed ! Ce n’est pas le moment de te refermer sur toi ! Réveille-toi ! Réveille-toi, j’ai dit ! Nayda est partie parce qu’elle se sent coupable.
Venusia : Alcor, arrête. / Kôji-kun, arrête de le frapper !
Alcor : Ne t’occupe pas ça et laisse-moi faire. / Hika-san, lâche-moi.
Actarus : Aphélie… / Nayda.
Alcor : Oui, elle a disparu. Tu entends. Est-ce que tu vas répondre à la fin. / Oui, la Nayda que tu aimes. Tu comprends, Daisuke ?
Vénusia : Oh professeur. / Professeur.
Procyon : Alcor, tentons l’ultrachoc. C’est dangereux mais il n’y a pas d’autres solutions. / Tant pis, Kôji, on va tenter de le réveiller avec des électrochocs.
Actarus : Traitre, traitre, je suis un traitre, un traitre. / Je suis un traître… Rien qu’un traître.
Aphélie : Je ne me pardonnerai jamais ce que je t’ai fait Actarus. J’espère que tu vas guérir de la folie où je t’ai fait basculer. Tu es le seul qui puisse venger les morts de notre planète détruite. Le seul qui en ait la force et le courage. Le seul aussi à pouvoir défendre la planète bleue. Cette fois-ci, il faut que quelqu’un fasse ton travail. Ne t’inquiète pas, j’y parviendrai. Pour l’amour de toi. Je veux qu’il y existe encore des amoureux sur la Terre en souvenir des amoureux d’Euphor. / Duke, pardonne-moi. Il n’y a que toi qui puisses venger notre rancœur et notre colère d’avoir vu Fleed anéantie. Tu es notre unique et infinie source d’espoir. Pardonne-moi de t’avoir fait du mal. Je vais t’offrir l’occasion de t’enfuir. Saisis-la si tu peux. Et un jour, tu détruiras Vega. Pour rendre ça possible… Je suis prête à sacrifier ma vie.
Actarus subit les ultra-chocs. Il sort comme si de rien n’était.
Alcor : Ça y est, c’est gagné. / Il s’est réveillé.
Procyon : Actarus. / Daisuke.
Vénusia et Alcor : Actarus ! / Daisuke-san !
Actarus : Où est passée Aphélie ? / Où est Nayda ?
Procyon : Actarus, tu es encore trop faible. / Reste là. Tu n’es pas en état !
Actarus : Père, je t’en prie, laisse-moi y aller. / Père, laisse-moi y aller.
Aphélie : Ce sera bientôt la fin de nos misères. / A nous, Forces de Vega.
Actarus : Aphélie, Aphélie ! Aphélie, est-ce que tu m’entends. Aphélie, c’est moi qui me battrais contre cette escadrille, rentre à la base. / Nayda ! Nayda ! Tu m’entends, Nayda ! Si tu m’entends, réponds.
Aphélie : Actarus est redevenu le prince d’Euphor. / Duke… C’est merveilleux, tu es revenu à toi.
Actarus : Aphélie, fais demi-tour. (Scène censurée remise au goût du jour) Aphélie, je t’interdis de te sacrifier. Aphélie ! Non ! / Nayda, reviens tout de suite ! Nayda, arrête ! Ne fais pas ça ! Arrête !
La navette d’Aphélie explose. Goldorak passe tout près.
Aphélie : (Scène censurée remise au goût du jour) Adieu mon amour. / Duke !
Actarus : Aphélie ! / Nayda !
Actarus : Non ! Aphélie ! Aphélie ! Aphélie ! Aphélie, je te jure de vaincre le grand Stratéguerre, je te jure de ne jamais le laisser occuper la planète bleue. Je te jure qu’il y aura des êtres qui pourront s’y aimer en paix comme on s’aimait sur Euphor. / Nayda ! Nayda… Nayda ! Nayda, je te le jure… Pour que la tragédie de Fleed ne se répète pas, pour la paix dans l’univers, j’anéantirai les Forces de Vega.
L’écriture sur le dernier écran » Nayda »
Prochain épisode : Skull Moon attaque !
Je me rends dans l’espace avec Hayashi afin de monter une station spatiale. Mais Ganda nous repère et envoie un Monstronef nous attaquer. Pendant que Duke vient m’aider, le ranch et le Centre sont attaqués. Hikaru est gravement blessée ! Comment va-t-on faire ?