Texte 02

De Wikirak

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EPISODE 2 – LE PRINCE D’UN AUTRE MONDE / Qu’elle était verte ma terre

L’épisode commence sur une vision de la Lune avec, en arrière-plan, la Terre, puis la soucoupe-amirale.

Voix ‘off’ – celle d’Argoli: La lune présente toujours la même face aux regards de la Terre. On ne peut pas surveiller ce qui se passe de l’autre côté. Les troupes de Véga y ont installé le camp de la Lune Noire dans le but de conquérir le reste des galaxies. / La lune tourne autour de la Terre en présentant toujours le même hémisphère. En d’autres termes, depuis la Terre, nul ne peut voir l’autre côté. Battues par Duke Fleed, les forces de Véga se replient sur la mystérieuse face cachée de la Lune.

La soucoupe-amirale arrive au Camp de la Lune Noire

Hydargos : Allez montons. / Bien, allons-y !

Soldat de Véga : A vos ordres ! (idem)

Hydargos et le soldat se rendent dans les quartiers de Minos à bord de leur « bulle aéroglisseur… »

Hydargos: Salut à toi Minos. J’arrive à l’instant. / Général Gandal, je rentre à l’instant.

Minos: Comment oses-tu encore te présenter devant moi? / Tu oses revenir après ton humiliante défaite, Blakki ?

Hydargos: Je te prie de m’excuser. J’ignorais que ce démon était sur Terre. / Je ne pensais pas le trouver sur Terre.

Minos: Imbécile! / Pauvre idiot !

Minos lance sur Hydargos un rayon sortant de ses yeux

Hydargos (tombe à terre): Haaaaaaaaa!

Minos: Comment peut-on être battu par Actarus quand on commande les armées de Véga? / Tu étais à la tête de nos Forces, tu t’es fait battre par ce minable ?

Hydargos: Mais, tu sais bien qu’il possède Goldorak. / Mais il a Grendizer avec lui.

Minos: C’est bien ce qui m’ennuie. Tant qu’il en sera ainsi, nous ne pourrons prendre aucun repos. Il nous faut attaquer la Terre et détruire Goldorak! / Je sais. S’il se dresse contre nous avec Grendizer, nous devons revoir complètement notre plan d’invasion de la Terre.

Véga apparaît sur l’écran; Minos et Hydargos mettent un genou au sol pour le saluer

Grand Stratéguerre: Minos… / Gandal

Minos: Oui, Grand Stratéguerre. / Grand Véga !

Grand Stratéguerre: Les armées de Véga n’ont rien à craindre de personne. Pour parvenir à nos fins et conquérir tout le système solaire nous devons avant tout nous emparer de la Terre. Tant que nous n’aurons pas abattu Actarus et Goldorak tous nos efforts seront inutiles. Utilise toute la puissance de mon armée et réduis-les en poussière. Tu as bien compris, Minos? / Depuis quand le commandant des Forces de Vega a-t-il peur ? Si nous voulons contrôler tout le Système solaire, nous devons à tout prix conquérir la Terre. Ecoute-moi bien, Gandal. Mes forces sont à ta disposition. Ecrase cet avorton. TanT qu’il sera vivant, nous ne pourrons pas envahir la Terre. Est-ce clair, Gandal ?

Minos: À tes ordres. / Oui

Grand Stratéguerre: J’attend ton rapport. / J’attends de bonnes nouvelles.

Minos se relève… Le grand Stratéguerre disparaît de l’écran.

Minos: Tu as entendu Hydargos? Nous devons nous débarrasser d’Actarus à n’importe quel prix. / Tu as entendu ça, Blakki ? Nous devons l’écraser à tout prix.

Hydargos: Je ne suis pas sourd. C’est toi qui commande. Alors que décides-tu? / Général Gandal ! J’attends votre nouveau plan.

Minos: Si seulement il n’avait pas Goldorak. / S’il n’avait pas Grendizer…

Minas : Minos, pourquoi te décourages-tu si vite? / Général Gandal, quel manque de hargne !

Le visage de Minos s’ouvre pour laisser apparaître Minas.

Minas: Tu dois te venger. Tu sais bien que tu ne dois pas rester sur une défaite. / Œil pour œil, dent pour dent. Laisse parler ton désir de vengeance.

Minos: Il faut que je réfléchisse. Laisse-moi en paix. / Justement. J’y réfléchis.

Minas: Alors tâche de réfléchir utilement. Tu n’as déjà que trop tergiversé. / Il faut agir !

Elle se tourne vers Hydargos

Minas : Blakki, prépare une opération de représailles.

Hydargos : A vos ordres !

Minos (à lui-même) : Pour l’honneur de Véga, je dois en finir une fois pour toutes avec Actarus. / Bien. Il en va de mon honneur de général des Forces de Véga. J’écraserai ce misérable.

On voit le reflet de la lune rouge dans l’eau, puis le centre, et enfin Actarus fixant la lune sur l’écran. Le professeur entre.

Procyon: Actarus. / Daisuke !

Actarus: Père, regarde. / Père, regardez.

Procyon: Tu crois que cette brillance anormale est de mauvais augure? / C’est le signe qu’ils vont revenir nous attaquer ?

Actarus: J’en suis persuadé. Hydargos va vouloir se venger de moi. / Sans aucune doute. Ils vont vouloir prendre leur revanche.

Procyon: Mmm.

Actarus: Je crains qu’ils ne reviennent attaquer la Terre d’ici quelques jours. Dans la mesure du possible, j’aimerais ne pas avoir à me servir de Goldorak. Je voudrais éviter que le feu et le sang ne s’abattent de nouveau sur la Terre. Véga ne se détournera jamais de ses projets. Vois cette lueur. Il faut s’attendre à tout. Les monstres! / D’ici deux ou trois jours, ils repasseront à l’attaque. J’aimerais tant ne plus avoir à remonter dans Grendizer. Cette verte planète ne doit pas devenir un champ de bataille. Mais le roi Véga ne renonce jamais à la proie qu’il convoite. Ils reviendront. Ils reviendront sur Terre.

Procyon: Actarus! Daisuke !

Actarus quitte la pièce

Procyon : Actarus. (éteignant l’écran…) Oui, je peux faire disparaître la lune mais pas influer sur le destin d’Actarus. / Daisuke. Malgré ta détermination, il t’es donc impossible d’échapper à ton destin ?

Actarus va vers sa moto. Il se retourne, quelqu’un le suit…

Actarus: Alcor, pourquoi me suis-tu? (idem)

Alcor (sort de l’ombre): Je veux connaître la vérité sur toi. / Je veux savoir qui tu es réellement.

Actarus: Tu te méfies de moi? Je suis le fils de Procyon et je m’appelle Actarus. / Tu es bien méfiant. Je suis Daisuke, le fils du Pr Umon

Alcor: Tu peux tromper les autres mais pas moi. Je veux savoir qui tu es et je te jure que je l’saurai. / A d’autres ! Moi, tu ne m’auras pas comme ça.

Actarus (monte sur sa moto) : Je ne suis qu’un être humain qui aime passionnément le pays dans lequel il vit. / Je suis un être humain ordinaire, qui aime cette verte planète. Qu’y a-t-il de mal à cela ?

Alcor: Que tu dis! J’ai dans l’idée qu’il y a autre chose. / Justement, je ne te crois pas.

Actarus: Laisses-moi partir. Je me moque de ce que tu crois. / Demain, je me lève tôt. Laiss-moi passer.

Alcor: Tu ferais aussi bien de me dire la vérité. / Seulement si tu me dis qui tu es.

Alcor est maintenant appuyé sur la moto d’Actarus. Celui-ci recule, puis avance rapidement

Alcor : Reste-là! / Tu fuis ?

Actarus démarre et Alcor tombe au sol

Alcor : Haa!

Actarus :Ah, l’idiot. / Rien en VOSTF

Il arrête la moto et accourt vers Alcor

Actarus : Alcor, tu es blessé? / Rien de cassé ?

Alcor fait un croc-en-jambe et envoie Actarus à terre.

Actarus : haaa. Pourquoi as-tu fait ça? / Tu es fou ?

Alcor: Maintenant tu vas me dire qui tu es ! / Dis-moi qui tu es vraiment !

Il donne un coup de poing au visage d’Actarus.

Actarus (jeté à terre une nouvelle fois): Haaa! (il se relève, le visage légèrement écorché, mais très calme, il époussète ses vêtements) Alors ? Je suppose que tu es content de toi ? / Tu te sens mieux, Kôji-kun ?

Actarus démarra avec sa moto et Alcor reste seul.

Alcor: Hh. (à lui-même) Ne t’inquiète pas. Je finirai bien pas savoir qui tu es. / Je découvrirai qui tu es réellement.

On voit Actarus roulant avec sa moto, la lune rouge en arrière-plan.

Actarus; Mon Dieu. Pourquoi ne puis-je vivre comme n’importe quel être humain? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir apporter aucune joie à cette Terre que j’adore? Pourquoi? Pourquoi Seigneur? / Je veux seulement vivre en paix comme un terrien ordinaire, sur cette belle et verte planète. Serait-ce mon destin qui m’empêche d’atteindre ce modeste bonheur ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Le lendemain matin, au ranch.

Alcor, clé anglaise à la main, bichonne son ovéterre, observé de près par Riguel, Vénusia et Mizar.

Alcor: Riguel. Au lieu de me regarder, tu ferais mieux de grimper et de tirer le levier de commande. / C’est bon. Danbei, pouvez-vous actionner la commande des gaz ?

Riguel: Hi hi hi! J’y vais, j’y vais. Pas la peine de te mettre en colère. oh la la la la. Mais c’est un jeu d’enfant. / Ca marche, je m’en occupe.

Vénusia: Tu crois que tu vas savoir, papa? / Tu vas t’en sortir ?

Mizar: Tu es trop vieux pour faire ça. / C’est plus de ton âge.

Riguel: Qu’est-ce que tu dis? Tu vas voir si je suis trop vieux sale gosse. / Triple buse ! L’âge, c’est aussi l’expérience !

(Riguel escalade l’ovéterre, puis bascule dans la cabine) Allez hop là. Yep hou! Ha! Ha ha ha ! Ho j’ai un peu glissé. Ha ha ha ha ha? / Hop (C’est tout en VOSTF)

Vénusia :Ooh, papa on t’avait prévenu. / Tu es sûr que ça va aller ?

Mizar: C’est pas un travail pour un vieillard. / Je suis vraiment pas rassuré.

Riguel (bien assis aux commandes…) : Hein! Après tout il ne s’agit que de tirer sur un levier. Ah oui, ah bon. Ben alors lequel? Voyons. Ce n’est…. Non, ça fait… ho la. hola. Ça pas drôle. Hooo! Pourquoi ce qu’il y a autant de leviers? Ce serait plus facile si il y en avait qu’un seul. / J’ai juste à actionner les gaz. Voyons voir… Alors la commande des gaz… C’est qu’il y a un paquet de boutons.

Alcor: Alors ? Ca va te prendre une journée pour le tirer, ce levier? Vas-y bon sang. / Au lieu d’admirer le cockpit, actionnez les gaz. La manette !

Riguel: Mais ça vient, pas de bousculade ! / Quelle mallette ?

Alcor: C’est pour aujourd’hui ou pour demain? / Pas la mallette, la manette !

Riguel: Hooo, une seconde! / M’enfin, de quoi tu parles ?

Mizar: (le chapeau devant le visage, marmonne une phrase incompréhensible qui finit par la suite à la maison. / C’est sans espoir.

Alcor: C’est pourtant pas compliqué. C’est le levier qui se trouve à ta gauche. / Vous ne comprenez donc rien ? Tirez sur ce levier !

Riguel: Hé ben voilà fallait le dire tout de suite, Çelui de gauche. / Sur ce levier ? Compris.

Riguel tire sur le levier, le moteur se met en marche.

Alcor: Parfait. Touche plus à rien. / Voilà, c’est ça.

Alcor se glisse sous l’ovéterre et commence à y travailler, comme un mécanicien sous une voiture.

Riguel: Le bruit de ce moteur est une vraie chanson. Pour un peu je me prendrais pour un vrai pilote. / Avec les vibrations du moteur, j’ai l’impression d’être devenu un vrai pilote.

Riguel tire sur les 2 leviers et l’ovéterre s’élève dans les airs…

Alcor (encore couché au sol…) : Ho! Arrête!

Mizar: Aie aie aie!

Riguel (qui n’a rien remarqué) : J’ai l’impression de flotter dans l’espâââce. / C’est comme si je m’envolais.

Alcor: Riguel! Stoppe le moteur! Reviens ici! / L’ancien ! Arrêtez ! Arrêtez !

Riguel: Haaa! Mais ma parole, on dirait que je vole. Ha ha ha! / Oh, mais je vole pour de vrai.

Riguel repousse les leviers et l’ovéterre fonce vers Alcor, Vénusia et Mizar qui doivent se jeter au sol.

Vénusia et Mizar: Haaaa!

Alcor: Ha!

Riguel: Au secours! Je veux descendre! / Comment fait-on pour arrêter ce engin ?

L’ovéterre brise une clôture, fait un « looping » et revient sur Alcor, Vénusia et Mizar.

Vénusia, Alcor et Mizar: Haaaaaaaaa!

Alcor: Attention! / L’ancien !

Vénusia et Mizar: Ha! Haaaaa!

Riguel: Tu vas t’arrêter? Mais tu vas t’arrêter? / Mais tu vas t’arrêter ? Soucoupe de malheur !

Il frappe du poing sur le tableau de bord mais la soucoupe, hors de contrôle, détruit la cheminée de la maison, traverse la grange et en ressort, avec Riguel accroché à une vielle charette coincée sur l’ovéterre…

Riguel : Hooooouuuu! Haaaaaaa! Haaa! Haa! Hea non! He! À moi! Mais je t’ai dit de t’arrêter. Ho ha oula ha houa aya ya! Au secours! Ho sortez moi de là! / Ca commence à bien faire. A moi ! Tout doux, tout doux ! Stop ! Arrête-toi, engin de malheur !

Il vole à l’envers, accroché au siège, et fonce sur un arbre.

Riguel : hououou , retirez l’arbre. Retirez l’arbre. / Qu’est-ce que tu fabriques ?

Il percute un arbre, ce qui redresse l’ovéterre.

Riguel : Ha aille hou ha ben… (il s’assomme et perd connaissance)

Un cheval blanc apparaît soudain. Actarus jauge la situation en un clin d’oeil. Il lance son cheval au galop et, sous le regard éberlué d’Alcor, effectue un bond prodigieux qui le projette dans l’ovéterre, dont il reprend le contrôle juste à temps pour lui éviter de percuter une falaise.

Riguel: (s’éveillant…) Je crois qu’il est temps de faire une petite prière. Ha bla bla bla bla bla. / Calme-toi. Tout doux, mon beau.

Actarus (très naturel): Tiens. Tu es déjà réveillé? / Vous êtes revenu à vous, l’ancien ?

Riguel: Ha! Actarus. Mais qu’est-ce qui s’est donc passé? / Daisuke, que m’est-il arrivé ?

Actarus: Tu as fait une petite balade en soucoupe. / Je vous ai retrouvé inconscient dans le T-FO.

La soucoupe s’éloigne.

Alcor, au sol, médusé : J’ai pas rêvé, cette fois je l’ai bien vu. / Je n’ai pas rêvé. Je l’ai vu de mes propres yeux. C’était bien réel.

En flashback, on revoit le bond d’Actarus. Alcor : C’était Actarus. Comment a-t-il pu faire ça? Et qui est-il? / L’autre fois, c’était bien toi, Daisuke. Qui es-tu réellement ?

La musique souligne cette dernière question…

Au centre, le ciel est noir, de violents éclairs l’illuminent. A l’intérieur, Actarus face à la fenêtre, tourne le dos à Alcor. La tension est perceptible dans son attitude.

Actarus: Alcor, je ne peux pas te cacher la vérité plus longtemps. / Kôji-kun, il serait vain de vouloir te cacher la vérité.

Alcor: Parle, je t’écoute. / Alors, j’avais raison.

Procyon: C’est moi qui parlerai. Je considère Actarus comme mon fils mais tu as le droit de savoir qui il est en réalité. / Daisuke n’est pas mon véritable fils. Je vais faire une exception et te dire qui il est vraiment.

Un nouvel éclair déchire le ciel et la pluie se met à tomber…

Procyon : Actarus vient de la planète Euphor qui était située dans la nébuleuse de Véga. On l’appelait le prince de l’espace. / C’était le prince de la planète Fleed de la nébuleuse de Vega, Duke Fleed.

Alcor: Je savais bien qu’il avait quelque chose d’étrange. / Duke Fleed, prince de la planète Fleed ?

Procyon: Euphor avait sur nous une immense avance scientifique. C’était une planète où la paix régnait en permanence. Quand soudain… / Une planète très avancée qui ignorait la guerre et vivait en paix. Mais…

Actarus, avec une expression tourmentée, reprend le récit, alors qu’il revoit les images de la destruction de sa planète.

Actarus : Le Grand Stratéguerre décida de conquérir Euphor. Ses hordes sauvages s’abattirent sur nous dans le but de nous anéantir. Notre peuple a été réduit à néant. Des monstres d’acier ont tout ravagé. Notre palais a été dévoré par les flammes. Mon père… et ma mère…. / Un jour, le Grand Stratéguerre désireux de régner sur la nébuleuse, envoya ses forces attaquer Fleed. Des millions d’innocents furent exterminés. Ma verte planète fut ravagée. Et dans le palais royal en flammes, périrent mon père et ma mère.

Procyon: Ses parents ont eu une fin tragique. / Leur monde connut une fin tragique. (il rejoint Actarus, face à la fenêtre…) Le Grand Stratéguerre, qui avait poussé la technologie jusqu’à une perfection diabolique, avait conçu le prototype d’une effroyable machine de guerre. Il l’avait appelé Goldorak. Véga avait projeté d’utiliser Goldorak pour conquérir l’espace. / Vega utilisa ensuite la technologie très avancée de Fleed pour faire construire un engin de mort. C’était Grendizer. Il comptait s’en servir pour conquérir l’univers tout entier.

Actarus: Je ne pouvais me résoudre à laisser Goldorak entre les mains de ce monstre. Je parvint à m’introduire dans le hangar, et à m’emparer de la machine. Goldorak traversa l’espace infini et atteignit une merveilleuse planète bleue. J’ai su plus tard que c’était la Terre. / Mais je ne pouvais me résoudre à laisser ce robot entre leurs mains. Après m’être évadé, je m’en suis emparé, et j’ai quitté Fleed à son bord. Puis, j’ai parcouru l’espace sans fin, pour échouer finalement sur une étincelante planète bleue. C’était la Terre.

Procyon : Tout à fait par hasard, j’ai trouvé Goldorak et j’ai recueilli Actarus presque mort. Voilà quelle fut ma première rencontre avec celui que l’on avait surnommé le prince de l’espace. / je découvris par hasard Grendizer sur le mont Yatsugatake et non loin de là, Duke Fleed, à moitié mort. C’est ainsi que je fis sa rencontre, unissant ainsi son étrange destinée à la mienne.

Alcor: Et vous le considérez comme votre enfant. / Il est devenu comme votre fils.

Procyon (se rassoit à son bureau) : Que c’est loin. Il y a déjà deux ans de ça. / Cela fait maintenant deux ans.

Alcor: Oui je comprends, Procyon. Actarus, pardonne ma conduite d’hier soir. / Je vois. Daisuke-san, excuse-moi pour hier soir.

Actarus: Quelle conduite? J’ai déjà tout oublié. / Arrête de t’excuser. Ca ne te ressemble pas.

Alcor: Je ne révélerai jamais un mot de tout ceci. / Je garderai le secret.

Actarus: J’ai donc une bonne chance de ne plus recevoir ton poing dans la figure? / Alors, je n’ai plus à craindre de me prendre un coup de poing ?

Mizar fait irruption dans la pièce

Mizar (à Actarus): Hé! Hé, viens vite! Papa essaie de faire rentrer les vaches à l’étable et je crois qu’il a bien besoin d’aide. / Daisuke, papa va faire rentrer les vaches à l’étable, il voudrait que tu l’aides

Actarus: Aah, il est déjà si tard? / Ah bon ? C’est déjà l’heure ?

Mizar: Hé Alcor! J’crois que tu serais pas de trop non plus. Viens! Viens nous donner un coup de main./ Oh, mais ça tombe bien. Kôji, tu vas nous aider. Faut le faire avant la nuit.

Alcor: Ne me tire pas comme ça. J’arrive. / J’ai compris. Pas la peine de tirer comme ça.

Mizar: Actarus, Vénusia t’attend devant la porte avec la Jeep. / Daisuke, dépêche-toi. Hikaru attend avec la jeep.

Actarus: D’accord Mizar, tu as gagné. / Puisque tu insistes.

Procyon: Actarus, excuses-moi d’avoir évoqué ces mauvais souvenirs. / Daisuke. Désolé de t’avoir rappelé tout ça.

Actarus: (en sortant) Ce n’est rien Père. Alcor devait savoir, un jour ou l’autre. / Ce n’est rien, père. Et puis, Kôji doit se sentir mieux.

Procyon (à lui-même) : Que je souhaiterais pouvoir lui offrir une vie paisible et exempte de tout souci. Si quelqu’un le mérite, c’est bien lui. / J’aurais tant aimé pouvoir t’offrir une vie paisible comme n’importe quel Terrien.

Plus tard, le soir… au centre.

Argoli (devant le radar) : Des objets volants ont décollé de la lune et s’approchent de nous à toute allure. / Un ovni en provenance de la Lune fonce sur la Terre.

Ils allument l’écran géant et voient la soucoupe-amiral entourée de navettes.

Procyon: Comment?! Ce sont les troupes de Véga. Ainsi ce que craignait Actarus se réalise. Véga s’est décidé. Et il nous attaque. / Quoi ? Les Forces de Vega ! Alors, Daisuke… disait vrai. Les revoilà… comme on l’avait pressenti.

Au ranch. Alcor court vers l’ovéterre et, devant son hangar, se trouve face à Actarus qui lui barre la route.

Actarus: Alcor, il est inutile de risquer ta vie! / Kôji-kun, tu vas risquer ta vie pour rien.

Alcor: Je suis un homme de la Terre et je la défendrai de mes propres mains. / C’est aux Terriens de défendre la Terre.

Actarus: Alcor, moi aussi, maintenant, je suis un homme de la Terre et c’est à moi surtout que Véga en veut. / Kôji-kun, je me considère comme un Terrien. J’aime cette verte planète.

Alcor: Tu ne me feras pas changer d’idée. Laisses-moi passer. / Tu peux dire ce que tu veux. Je me battrai.

Actarus (il lui attrape le poignet) : Si tu veux aller te battre contre eux, il faudra d’abord te battre contre MOI. / Si tu veux y aller, il faudra me passer sur le corps.

Alcor: Si tu y tiens. Je n’ai rien contre toi, mais tu ne m’empêcheras pas d’y aller. / Très bien. Je n’ai rien contre toi, mais ma décision est prise. Prends ça.

Alcor recule de quelques pas, prend son élan pour courir sus à Actarus. Actarus saute par-dessus lui et avant qu’Alcor ait compris ce qui se passe, le poing d’Actarus s’enfonce dans son estomac. Alcor s’effondre…

Alcor : Hh! Haaa. Si tu es un homme de la Terre, bâts-toi donc comme un homme de la Terre. Hh. / Misère ! Si tu te prétends un Terrien, bats-toi… comme tel

Actarus: Pardonnes-moi, mais je ne veux pas que tu meures. / Kôji-kun, ne m’en veux pas.

Actarus prend sa course vers le Centre

Actarus : Je ne les laisserai pas détruire cette planète, quand bien même je devrais y laisser ma vie. Je ne les laisserai pas détruire mon pays une seconde fois. / Cette planète est si verte, si belle… Je ne les laisserai pas faire. Terre, je te protègerai au péril de ma vie. Toi ma deuxième patrie. (en sautant… puis plonge vers le réservoir…) Métamorphose! / Duke Fleed !

De son silo, Riguel observe la soucoupe amiral entourée de navettes

Riguel : Allo soucoupe! Répondez-moi. Ici c’est Riguel. Riguel appelle soucoupe! Riguel appelle soucoupe! Mais vous allez me répondre, oui ou non? / Hello, moshi, moshi, ni hao, konnichi wa. Ici, Danbei. Si vous m’entendez, répondez.

Au centre; la sortie de Goldorak s’ouvre.

Actarus: Attention. Goldorak Go! / Bien. En avant. Grendizer, go !

Procyon (à la fenêtre, le regardant prendre son envol) : Actarus, je n’ai pas le pouvoir de changer ton destin, mais je t’en supplie, essaie de revenir vivant. / Daisuke, je n’ai pas le pouvoir de changer ton destin. Mais reviens-nous au moins sain et sauf sur cette verte Terre.

Actarus (face aux navettes) : Et maintenant, à moi de jouer. Fulguro-poing! Planitronk! Pulvonium! / En garde, sbires de Vega ! Screw Crusher Punch ! Spin Saucer ! Double hand bean !

Il en descend plusieurs.

Au ranch, Mizar arrive en courant et secoue Alcor, toujours KO.

Mizar : Alcor, qu’est ce que tu fais là? Réveille-toi, c’est pas le moment de dormir. Tu ne sais donc pas que les soucoupes de Véga nous attaquent? / Kôji-san, c’est pas le moment de dormir. Les ovnis sont là !

Alcor: Où est Actarus? / Où est Daisuke-san ?

Mizar: Je ne sais pas, mais tu vas te faire tuer si tu restes ici. / J’en sais rien mais on peut pas rester là.

Alcor: Il faut que j’y aille. / Bon sang !

Il monte dans son OVT et décolle

Pendant ce temps, le combat continue.

Actarus: Corno-fulgur. / Space thunder !

Hydargos: Envoyez l’antirak. / Misérable ! Envoyez le monstronef !

Soldat de Véga: Parti! / Pas de VOSTF

Actarus (voyant arriver l’antirak) : Aah, te voilà toi ! Corno-fulgur! / Te voilà enfin, monstronef. Space thunder !

L’antirak passe tout contre lui et l’effleure avec des scies circulaires…

Hydargos: Allez-y maintenant. Donnez-lui toute sa puissance. / C’est le moment ! Commencez l’opération Etau !

L’antirak s’agrippe à Goldorak par en-dessous

Actarus : Tu ne m’auras pas comme ça. Transfert! / Malédiction ! Bon sang, il veut me faire percuter le sol ! Chute in !

Il arrive dans la tête de Goldorak et s’apprête à effectuer un autolargue, mais Goldorak est bloqué par l’antirak et ne peut se dégager.

Actarus : Allez, Goldorak! Allez, dégage-toi! Bon sang, y’a rien à faire… / Dizer Go ! Dizer Go ! Rien à faire !

Angoissé, il relève la visière de son casque. Le sol se rapproche.

Actarus : Il faut que je m’en débarrasse. Allez Goldorak! / Je n’ai pas dit mon dernier mot.

Hydargos : Ça y est, on va gagner. Goldorak va s’écraser. / Il peut le battre. En percutant le sole, ils finiront tous les deux en mille morceaux.

Actarus : (les deux mains crispées sur le levier pour l »autolargue ») Bouge! / Bon sang !

Soldat de Véga: 800 mètres, 700 mètres, 600, 500, 400, 300,… / Plus que 800 m, 700, 600… 500, 400…, 300, 200…

Hydargos : Haaa!

L’ovéterre vient d’apparaître, il bombarde de ses missiles l’antirak qui lâche sa prise. Goldorak se dégage, fait une glissade à terre, Actarus se cogne violemment sur la vitre.

Actarus (agrippe ses manettes et se relève): Haa! Hh! Hahh!

Alcor: Actarus, tout va bien? / Daisuke-san, ça va ?

Actarus: Oui Alcor / Kôji-kun.

Alcor: Attention. L’ennemi est à six heures. / Il est derrière toi. Il va t’attaquer dans le dos.

L’ovéterre tire un dernier missile avant de se faire abattre par l’antirak.

Alcor : Hah!

Combat au sol, les 2 robots se tiennent à la gorge sous les yeux d’Alcor…

Alcor: Actarus! / Daisuke-san !

Procyon en voix off : Daisuke, je n’ai pas le pouvoir de changer ton destin. Mais reviens-nous au moins sain et sauf sur cette verte Terre.

Actarus: Je te tiens. / Bon sang !

Hydargos: Allez antirak, envoies-le en enfer. / Il est à moitié mort. Monstronef Gamé-Gamé. Envoi-le en enfer, peu importe le moyen !

Goldorak se trouve au bord d’une falaise, il est poussé en en arrière, tombe … L’antirak lui plonge dessus…

Actarus: Hahh! Et maintenant, corno-fulgur! / Maintenant. Space Thunder ! (l’antirak explose) J’ai quand même réussi à vaincre cette machine du diable. / Je t’ai protégée, Terre, ma deuxième patrie.

Sa vision se brouille, il reprend connaissance au Centre, en présence d’Alcor et Procyon.

Procyon: Actarus ne fais pas d’effort / Daisuke, tu es revenu à toi ?

Actarus: Où sont-ils? / Père.

Procyon: Ne t’inquiète plus, ils sont partis. / Tu t’es bien battu.

Actarus: Je te remercie Alcor. Sans toi je n’serais plus de ce monde. / Kôji-kun, si tu n’étais pas venu à mon secours…

Alcor: Actarus, je sais maintenant que tu aimes cette Terre plus que n’importe lequel d’entre nous. Tu es mon frère. / Daisuke-san, je ne connais personne qui aime cette planète autant que toi. Tu es un terrien formidable.

Actarus: Merci Alcor. / Kôji-kun

Une poignée de main scelle cette belle amitié…

Scène finale, Actarus à cheval, face au soleil levant.

Actarus: Je fais le serment de ne permettre à personne de détruire ce pays. / Même au péril de ma vie, je te protègerai. O ma verte planète.

FIN