Texte 19

De Wikirak

Episode 19

Aujourd’hui, Goldorak dans…

Le village écrasé / L’aérolythe de la peur !

Dans l’espace, arrivée d’une météorite vers la lune noire.

Minos : Alors, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que c’est ce bruit ? / Que se passe-t-il ?

Un soldat arrive

Soldat : C’est une météorite. Sa taille dépasse les normes. Elle se dirige vers notre base. / C’est un aérolithe. Il est énorme et nous fonce dessus.

Minos : Quoi ? Elle vaut celle qui a creusé cet énorme cratère aux Etats-Unis. Ça n’a rien de rassurant. Elle est capable de détruire toute la base implantée sur le Lune noire. Déclenchez l’alerte rouge. Evacuation immédiate. / Quoi ? C’est bel et bien un aérolithe. Nous sommes en danger. Il se dirige vers Skull Moon. Tous aux abris ! Vite ! Sinon, c’est la fin !

Minas : Pourquoi te paniques-tu ? Voilà le moment d’utiliser les missiles antimétéorites. Nous n’aurons jamais de meilleure occasion. Tu n’as pas pensé à l’utilisation que nous pouvons en faire ? Nous contrôlerons cette gigantesque météorite et la téléguiderons vers la planète bleue. / Du calme, Gandal. C’est aérolithe est superbe. Interceptons-le avec nos nouveaux missiles téléguideurs. Nous précipiterons ensuite les fragments sur la Terre.

Soldat (voix off) : Missiles de contrôle antimétorites parés. / Missiles téléguideurs parés !

Minos : Nous allons enfin avoir la possibilité d’anéantir la planète bleue et de la conquérir. / Ainsi, nous pourrons en finir avec la Terre.

Soldat : La météorite continue à se rapprocher. / L’aérolithe approche.

Minos : Feu ! Allez-y / Feu !

Les missiles sont envoyés et font exploser la météorite en morceaux.

Minos (voix off) : Gravitationnez les débris sur la planète Terre. / Direction la Terre !

A la campagne. Actarus, Vénusia et Alcor se promènent sur la neige.

Vénusia : Regardez les jolies fleurs. Nous allons bientôt voir arriver le printemps. / Oh, regardez ! Le printemps sera bientôt là.

Alcor : Oui, tout à fait

Actarus (en pensée) : Puissions-nous le voir. / Le printemps sur Terre…

Plus loin des enfants dont Mizar jouent au ballon.

Alcor : Dès qu’ils sentent le printemps, les enfants éprouvent le besoin de se dépenser. / Avec le printemps qui arrive, personne ne tient en place.

Vénusia : Pourquoi celui-là ne joue-t-il pas au ballon ? / Sauf cet enfant.

Alcor : C’est la première fois qu’on le voie. / Je ne le connais pas.

Vénusia : Il n’y a pas longtemps qu’il est arrivé ici. / Il vit chez les Ota en bas.

Alcor : Tu sembles pourtant bien le connaître. / Ils ont un fils ?

Vénusia : C’est un neveu des Capricor. Ils l’ont recueilli car il vient de perdre son père et sa mère. Mais l’enfant s’adapte mal. / C’est un proche parent. Il a perdu son père et ils l’ont recueilli.

Alcor : Je comprends. Le pauvre.

Actarus (en pensée) : C’est très dur de s’adapter à un autre monde. / Un orphelin ?

Vénusia : Mizar ! / Gorô !

Mizar : Ouais ? Qu’est-ce que tu veux ? / Oui ! Quoi ?

Vénusia : Pourquoi est-ce que ce petit garçon ne joue pas au ballon avec vous ? / Pourquoi personne ne joue avec lui ?

Mizar : Qui ça ? Oh, tu veux parler de Dauphinor ? / Ah, Mankichi ?

Alcor : Oui, mais tu sais qu’il s’appelle quand même Dauphinor. / Il s’appelle Mankichi ?

Mizar : Ouais, mais c’est tout ce que je sais. / Oui.

Alcor : Il a l’air bien triste. Vous devriez l’inviter à jouer au lieu de le laisser à l’écart. / Il a l’air de se sentir seul. Va jouer avec lui.

Mizar : On l’a invité seulement c’est lui qui ne veut pas venir. / Ça, c’est impossible.

Vénusia : Il doit bien y avoir une raison pour refuser. / Qu’est-ce que tu veux dire ?

Mizar : J’en sais rien. Depuis qu’il est dans le pays, il n’a jamais voulu parler à personne. Quand on lui demande de jouer, il dit qu’il préfère rester tout seul. Si vous ne me croyez pas, allez lui demander, vous verrez bien le résultat. Allez on continue les gars. / On lui a déjà proposé de jouer avec nous, mais il a refusé. Mankichi préfère rester seul. Si tu ne me crois pas, va lui demander. On reprend !

Alcor : Il n’est pas dans son ambiance et il doit se sentir complètement dépaysé à mon avis. / Il ne s’est pas encore fait à la région, c’est tout.

Actarus (en pensée) : Comme je comprends ça. / Une région inconnue, hein ?

Actarus fait une balade à cheval et part à la rencontre de Dauphinor.

Actarus : Bonjour Dauphinor. Pourquoi restes-tu toujours tout seul à regarder le ciel ? / Salut. Tu t’appelles bien Mankichi ? Que regardes-tu ?

Dauphinor : Parce que j’aime ça. Qui êtes-vous ? / Qui êtes-vous ?

Actarus : Je m’appelle Actarus et je travaille au ranch du Bouleau Blanc. C’est moi qui m’occupe des chevaux. / Je travaille au Ranch du Bouleau Blanc. Je m’appelle Daisuke.

Dauphinor : Oh / Ah, d’accord.

Actarus : Dis donc, tu peux m’expliquer pourquoi tu restes tout le temps tout seul, à l’écart de tes camarades ? / Hop-là. Dis-moi, Mankichi, que contemples-tu depuis tout à l’heure ?

Dauphinor : Je fais rien que regarder la montagne. Tu vois, je suis né dans un petit village qui se trouve de l’autre côté de la montagne. / La montagne là-bas. Derrière cette montagne, il y a le village où j’ai grandi.

Actarus : Et tu aurais envie, je crois, de rentrer dans ta maison ? / Tu voudrais y retourner ?

Dauphinor : Oui, mais je ne peux pas. Je dois rester ici parce que mes parents sont morts. Mais quand je serai grand, je retournerai vivre dans ma maison. / Oui, mais comme mon père est mort, je ne peux pas tout de suite. Quand je serai grand, j’y retournerai.

Actarus : Ah. Ainsi, tu vivais dans un petit village de l’autre côté de cette grande montagne. / Je comprends, ton pays natal est derrière cette montagne.

Dauphinor : Oui

Actarus (en pensée) : Mon dieu, que de souvenirs ! / Ton pays natal…

Dauphinor : Tu sais, c’était un joli petit village. Regarde. / C’est un super endroit ! Regarde.

Actarus : Je trouve ton village très beau et très paisible. / Hé, mais c’est un très bel endroit.

Dauphinor : On avait plein d’oiseaux qui chantaient dans les arbres et tout plein de poissons dans les rivières. / Il y a plein d’oiseaux dans les champs et de poissons dans la rivière.

Image d’Euphor.

Actarus (voix off) : Sur Euphor, nous avions aussi plein d’oiseau dans les arbres et de poissons dans les rivières. / Avant la guerre, Fleed était aussi une planète magnifique et verdoyante.

On voit Actarus jeune et ses parents assis dans l’herbe à la campagne. (La reine a les cheveux châtains presque violets)

Retour dans l’espace où on voit les fragments de la météorite se diriger vers la Terre.

Minos (voix off) : Hydargos, prépare-toi à lancer l’opération « Météorimpact » / Ecoute bien, Blakki. Nous exécutons maintenant le plan Aérolithe.

Hydargos (dans la soucoupe) : A tes ordres, Minos ! L’idée d’envoyer sur Terre les morceaux de la météorite qu’on a fragmentés est une excellente trouvaille. Je suis certain que ton idée plaira énormément au Grand Stratéguerre. / Exploiter cette météorite est une idée de génie, général. Sa majester Vega vous félicitera une fois de plus.

Minos : Tu peux garder tes flatteries pour toi. Mets-toi en route et cette fois, tâche de ne pas rater ton coup. / Trêve de flagorneries ! Attelle-toi à la mission. Cette fois, il faut réussir.

Hydargos : Oui ! Attention lancement immédiat d’Antirak 19. / A vos ordres ! Déployez le Monstronef Goz-Goz !

Soldat (dans Antirak) : Le cybernateur est réglé ? / Déployez le cryo-bouclier !

Soldat : Positif. Le cybernateur est paré. J’envoie. / Cryo-bouclier, paré ! Activation.

L’antérak entre dans un fragment.

Actarus reconduit Dauphinor. Ils rencontrent Vénusia qui cueille des fleurs.

Dauphinor : Oh, Cénuvia, c’est moi Dauphinor. / Tiens ? Mais c’est Orie.

Venusia : Bonjour. / Tiens ?

Dauphinor : Eh bien, Cénuvia, tu ne me reconnais pas ? / Orie, c’est moi, Mankichi !

Vénusia : Oh, je ne suis pas Cénuvia

Dauphinor : Mais si tu es Cénuvia, ma petite voisine. / J’avais envie de te revoir, Orie.

Vénusia : Mais non, je t’assure que je ne suis pas Cénuvia. Je m’appelle Vénusia et je suis la fille de Riguel. / Je ne suis pas Orie. Tu me confonds avec quelqu’un d’autre.

Dauphinor : Non, tu t’appelles Cénuvia et tu habitais la maison qui se trouvait tout à côté de la mienne. Tu te rappelles ? / Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es Orie, notre voisine.

Actarus (pensif) : Venusia doit ressembler à une amie de Dauphinor. Tant mieux. Ça l’aidera à s’habituer à vivre parmi nous. / Hikaru ressemble à la voisine de Mankichi. Ce n’est pas plus mal. Ça l’aidera à s’intégrer au groupe.

Procyon l’appelle via la moto.

Procyon : Actarus ?

Actarus : Oui père ?

Procyon : Reviens au centre de toute urgence. La situation est alarmante. / Daisuke, c’est urgent. Retourne au Centre immédiatement.

Au centre.

Actarus : Père, qu’est-ce que c’est que ça ? / Qu’est-ce que c’est ?

Alcor : Tu le vois bien, ce sont des météorites géantes ? / Des météorites géantes.

Procyon : Je n’en ai jamais vu de cette taille. A cette vitesse, elles vont entrer dans l’atmosphère comme dans du beurre. / Elles ne se désintégreront pas dans l’atmosphère, vu leur taille.

Actarus : Et si jamais elles s’écrasent sur une région à forte population… / Elles risquent de frapper des zones habitées.

Alcor : Ce sera la catastrophe. Elles seraient capables de détruire une ville entière et tous les gens qui y habitent. / C’est catastrophique. Elles peuvent anéantir des villes entières.

Procyon : Nous devons trouver le moyen de les faire exploser avant qu’elles n’atteignent l’atmosphère. C’est notre seule chance. / Il faut à tout prix les détruire en vol. C’est la seule solution.

Actarus acquiesce et quitte la pièce

Actarus : Entendu

Alcor : Actarus, ne prends pas de risque. / Daisuke, sois prudent !

Scène d’accès à l’asporat, puis métamorphose et Goldorak, go !

Dans l’antérak

Soldat : Les météorites traversent l’ionosphère. L’ionisation atteint la densité optimale. / Ici, Goz-Goz. Nous nous approchons de la Terre.

Soldat du Vaisseau mère : Ici, le Vaisseau-mère.

Soldat de l’antérak : Elles pénètrent dans la stratosphère. La résistance de l’air déclenche l’onde thermique. Au temps zéro, elles seront dans la troposphère et l’ignition se déclenchera. Attention, 5, 4, 3, 2, 1, 0 / On s’approche de l’atmosphère. Parés à pénétrer dans l’atmosphère. 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, contact.

Actarus croisent les météorites.

Actarus : Cornofulgure ! Actarus appelle le centre. Destruction impossible. Elles vont percuter la Terre. / Bon sang ! Space Thunder ! Ici, Daisuke. Ici, Daisuke. Impossible de les détruire.

Procyon : Nous ne pouvons absolument pas déterminer leur point de chute. Il faut procéder à l’évacuation de toute la population. / On a calculé leur zone d’impact. Il faut immédiatement mettre les populations à l’abri.

Actarus : Je vais essayer de désintégrer les plus grosses. / Je ferai tout ce que je peux.

Soucoupe amirale.

Hydargos : Goldorak, tu t’interposes en vain. Tu n’as aucune chance de les détruire. Ce sont elles qui vont tous vous réduire en poussières. Cette fois mon plan est infaillible. Le succès est assuré. Ils vont tous être obligés de reconnaître la puissance de mon génie. / Maudit Grendizer. Inutile de te démener ! Les météorites frapperont leur cible ! C’est moi qui dirige cette opération et cette fois, la victoire sera mienne !

Actarus : Cornofulgure ! / Space Thunder !

Au ranch, Vénusia, Mizar et Dauphinor sortent de la maison.

Vénusia : Je me demande où ils sont. Je ne vois pas la plus petite météorite. / Où sont-elles ? Je ne vois les météorites nulle part.

Mizar : Moi non plus, j’vois rien. On pourrait peut-être les apercevoir en grimpant sur la tour. / Je sais, on va monter sur la tour d’observation de papa. Allez, à la tour !

Vénusia : Oh non !

Mizar (saute dans le tas de foin) : Et allez, hop ! Au secours / Hop là

Riguel : Et tu ne peux pas regarder où tu marches. / Aie ! Maudit garnement !

Mizar : Papa, qu’est-ce que tu fais là ? / C’est toi, papa ?

Riguel : Tu es vraiment un garçon insupportable ! Tu ne peux pas laisser ton père faire la sieste tranquillement ? / Tu n’as pas honte, de piétiner ainsi ton pauvre père ? Fils indigne !

Mizar : Mais ce n’est pas le moment. Il y a un danger qui vient de l’espace. / Mais qu’est-ce que tu fais dans un endroit pareil ?

Riguel : Quoi ? De l’espace ? Ça m’est égal !!! J’ai sommeil. Tout ce que je demande, c’est de dormir quelques heures. / Ce que je fais ici? Je piquais un somme. D’ailleurs, je vais y retourner…

Mizar : Des météorites plein le ciel et elles risquent de nous tomber dessus. Tu as entendu, il y a des météorites dans le ciel. / Papa, ce n’est pas le moment de dormir. Il se passe des choses graves dans le ciel !

Riguel : Et alors ? Ce ne sont que des cailloux. / Quoi ? Des ovnis arrivent ?

Mizar : Ben si elles te tombent sur la figure, tu vas voir si ce ne sont que des cailloux ! / Pas du tout, il y a des météorites ! La télé en a parlé.

Riguel : Oh, fiche moi la paix. Je suis fatigué. Vas donc jouer avec tes petits copains. / Quoi, des météorites ? Des pierres, quoi. Bon, dodo…

Mizar : Il ne comprend rien de rien ! / Tu me fatigues, papa !

Vénusia : Papa, viens tout de suite, il y a du danger. / Papa, lève-toi ! L’heure est grave !

Riguel : Les météorites ne sont que des pierres. / Ne vous excitez pas pour des cailloux.

Vénusia : Ceux qui arrivent sont capables de détruire une ville en quelques secondes. / Elles sont assez grandes pour détruire des villes entières.

Riguel (sortant du foin) : dans ce cas, il faut que je m’emmêle. Je vais leur montrer ce qu’un homme de l’ouest sait faire. A cheval ! / Quoi ? Mais c’est grave, ça. Si je n’interviens pas, mon honneur en sera sali! Vite.

Vénusia : Papa ! Tu ne sais pas où elles vont tomber ! / Papa, tu sais où elles vont tomber ?

Riguel : Pas de problème, elles tomberont où je voudrais. / Holà, il faut faire vite. Hue !

Vénusia : Ah décidemment, il ne changera jamais ! / Ma parole, il ne changera jamais.

Dauphinor : Oh regarde ! Les voilà. / Je les vois !

On voit Actarus qui continue à les poursuivre (sans les détruire), des camions évacués des villages.

Actarus : Cornofulgure ! / Space Thunder !

Les météorites commencent à tomber. On voit le village de Dauphinor.

Actarus : C’est le village de Dauphinor. Les météorites ont écrasé le village. / Ça alors ! C’est le village de Mankichi. Son village a été détruit.

Alcor : Actarus, d’autres villages sont détruits ? / N’est-ce pas l’œuvre de Vega ?

Actarus : Non, je ne crois pas enfin je l’espère / Non, ce sont bien des météorites.

Procyon : Dieu merci, elles se sont toutes écrasées dans la montagne. Quand je pense à ce qui se serait passé si elles étaient tombées sur une ville. Toutefois, il est essentiel de procéder à des analyses. / Et quelles terribles météorites. Heureusement qu’elles sont tombées ici sans faire de blessés. Mais par sécurité, j’aimerais qu’on y regarde de plus près.

Actarus : N’envoie personne sur les lieux, père. La pluie de météorites continue. Ce ne sont que des débris mais ils restent dangereux. / Il continue d’y avoir des explosions. Il faudra attendre pour s’approcher.

Procyon : Bien compris Actarus. Essaye de prélever des échantillons. / J’aimerais faire des analyses. Rapporte-moi un échantillon.

Actarus : Oui, père. Goldorak, point pelleteuse ! / Entendu. Dizer punch !

Actarus s’en va après avoir récupéré un échantillon.

L’antérak sort de la météorite.

Soldat : Le cybernateur est intact. / Cryo-laser !

Hydargos : Qu’il détruise la vie par le froid. Qu’il injecte de l’eau dans la montagne et la fasse exploser. Qu’il fasse craquer la Terre par dilation hydraulétique. Quand nous aurons anéanti toute vie sur la planète bleue, ce ne sera plus qu’un jeu d’enfant de s’en emparer. Nul ne peut supporter le froid, même Goldorak ne résistera pas à une nouvelle ère glaciaire. Le gel paralyse tout. Prince Actarus, tu assisteras un jour à la fin de la planète tout comme tu as vu la fin du royaume de ton père sur les terres d’Euphor qui t’ont vu naître. Les galaxies finiront par appartenir au Grand Stratéguerre. Ahahahah… / Bien joué ! Creusez le sol au laser. Puis bâtissez une base pour mini-FO. Tâchez de ne pas vous faire repérer par les humains. Nous lancerons à partir de cette base une offensive générale, et nos forces s’empareront du Japon en un instant. Grendizer ne pourra rien faire, sinon s’agiter vainement. Duke Fleed, tu vas assister aux derniers jours de la Terre, comme tu as vu ceux de Fleed ! L’espace tout entier appartiendra aux Forces de Vega !

Dans le salon, Actarus joue de la guitare.

Actarus (en pensée) : Dauphinor a perdu tout ce qui était sa vie, comme moi sur Euphor. / Le village de Manchiki a disparu comme ma planète Fleed.

Vénuisa (entre vivement dans la pièce) : Actarus ! / Daisuke-san !

Actarus : Mais pourquoi est-ce que tu cries comme ça ? / Que se passe-t-il, Hikasa ?

Vénusia : Viens vite, Dauphinor a disparu. Son village a été détruit par les météorites. Je suis persuadée qu’il a voulu retourner chez lui. Je t’en prie, fait quelque chose. / Manchiki a disparu ! Les météorites sont bien tombées sur son village ? Il s’y est sûrement rendu.

Actarus dans son buggy, rejoint Dauphinor qui contemple les ruines du village.

Actarus : Dauphinor ! / Manchiki !

Dauphinor (pleure): Actarus ! Tout est disparu. Mon village… tout mon village est mort. J’ai pas trouvé ma maison. Mon village est détruit. / Daisuke ! Mon village… Mon village… Daisuke, mon village a disparu.

Actarus (en pensée) : Je sais ce que tu ressens. Je sais ce que c’est que de voir son père et sa mère morts. Oui je sais. / Comme pour moi. Mon père, ma mère, ma planète bien-aimée, tout le monde a été exterminé.

Image de la Reine d’Euphor. Actarus voit ensuite des navettes.

Actarus : J’aurais dû m’en douter, c’est encore un de leur piège monstrueux. / Quoi ? Je le savais, c’étaient bien eux.

Il embarque Dauphinor et arrive dans un autre village. Cénuvia est là.

Cénuvia : Oh, Dauphinor ! Dauphinor, c’est moi, Cénuvia. / Manchiki ! C’est toi, Manchiki ? Où vas-tu ?

Dauphinor : Cénuvia ! Cénuvia, c’ que j’suis heureux. / Orie !

Actarus les laisse ensemble. Et retourne au centre?

Actarus : Ici Actarus, ici Actarus. Je viens de découvrir une base de navettes de Véga dans la région où sont tombées les météorites. / Ici, Daisuke. Vega voulait se servir des météorites pour bâtir une base ici. Il faut vite la détruire.

Alcor survole la région.

Actarus : Alcor ! Alcor ! / Kôji-kun ! Kôji-kun !

Alcor : J’ai capté ton message radio. Je vais distraire les navettes pour te laisser le temps de sortir Goldorak. Bonne chasse. Ne traîne quand même pas trop. / J’ai entendu ton message. Si les Mini-FO sortent avant ton arrivée, on est mal. Je tenterai de les retenir d’ici là.

Actarus : Sois prudent. C’est toute une escadrille que tu as contre toi. N’engage pas le combat. / Kôji-kun, ne fais pas de folie.

Alcor : Je ferai au mieux mais je ne te promets rien. Tout dépendra de leur réaction. / Si tu as peur pour moi, dépêche-toi de venir. C’est derrière cette montagne. Je vais voler bas pour ne pas me faire détecter.

Soucoupe amirale

Hydargos : Ahahah, aussitôt que toutes les navettes seront installées, nous attaquerons. Je veux voir Goldorak en morceaux. / On lance l’attaque dès que les Mini-FO sont au complet. Je veux te voir pleurer, Grendizer.

Soldat : Un OVT s’approche de notre base d’atterrissage. / Quelque chose s’approche de la base.

Hydargos : Il ne faut pas qu’il la découvre. / Quoi ? Qui ça ?

Soldat : Que fait-on ? / Une soucoupe terrienne.

Hydargos : Il ne faut pas qu’il puisse s’approcher de la base sinon tout notre plan est fichu. Je dois changer mon fusil d’épaules et attaquer. Envoyez toutes les navettes et vite. Décollage immédiat ! Décollage immédiat ! L’OVT arrive sur nous. / Si on nous repère, tout est fichu. On change de stratégie. Ordre aux Mini-FO de se replier ! Vite ! Dépêchez-vous ! Evacuation ! Grendizer va arriver ! Faites vite !

En décollant, les navettes s’explosent entre elles.

Alcor : Qu’est-ce qui leur prend ? Je n’ose pas croire que c’est moi qui les affole à ce point-là. Mon OVT n’est pas si impressionnant. / Eh ben. Que se passe-t-il ? Pourquoi ils s’affolent ? Ils ont l’air de paniquer. Je leur fais si peur ?

L’antérak décolle à son tour.

Alcor : Ça c’est un modèle d’ovni que je n’avais pas encore vu. Allo, le centre ? Avez-vous repéré l’engin que je viens de voir. Prévenez Actarus. J’attaque. / Oh, mais c’est un Monstronef ! C’est leur meneur. A nous deux ! Tu vas payer, pour les météorites ! Bande de lâches ! Vos méthodes sont ignobles. Missile, feu !

Il lance ses missiles. L’antérak le poursuit

Alcor : Il serait temps qu’Actarus arrive. / Et zut, je l’ai énervé.

Alcor est touché par un tir mais Goldorak arrive.

Actarus : Planitrons ! Tiens bon Alcor ! / Spin Saucer !

Alcor : Je t’attendais avec impatience. Venge-nous tous Actarus. Et fais attention. / Daisuke, je t’attendais. Venge-vous tous.

Actarus : Transfert ! Goldorak, go ! Astérohaches ! / Chute in ! Dizer go ! Double Harkin !

Il perd son astérohaches en chutant. L’antérak le recouvre de glace.

Actarus : Déshybernation ! / Dizer punch !

Son poing va chercher une pierre en flamme et le jette sur ses jambes coincées par la glace. Il se relève. Les jambes de l’antérak sont coincées par la boue

Actarus : Cornofulgure ! / Space Thunder !

L’antérak explose.

Alcor : Bravo Actarus, fantastique ! / Bravo, Daisuke, tu es le meilleur !

Les villageois reconstruisent le village.

Dauphinor : Cénuvia, je reviendrai dans notre village quand j’aurais un petit peu grandi. / Orie, je jure de revenir quand je serai grand.

Cénuvia : Je t’attendrai Dauphinor et je te promets que tu le retrouveras exactement comme il était avant. / Je t’attendrai, Mankichi. Le village sera alors redevenu comme avant.

Actarus (pensif) : Rien ne disparaîtra jamais tant l’homme aura confiance en l’homme. Monstres de Vega, vous me trouverez constamment sur votre chemin. / Votre village n’a pas disparu. A présent, vous devez le reconstruire. Ma planète, elle…

Images de guerre sur Euphor.

Actarus : Non, ma planète, c’est désormais la Terre.

Prochain épisode : L’évasion périlleuse de la montagne enneigée.

Les sbires de Vega m’exaspèrent. Toujours à leurs sales projets. L’ennemi veut approcher la Lune de la Terre afin de perturber la pesanteur. Mais je m’en aperçois et pars avec Daisuke au combat. Cette fois, Grendizer ne sera pas seul à s’illustrer !