Publications francophones : Différence entre versions

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Comme les mangas ne nous sont pas parvenus avant la fin des années 90, de nombreuses publications ont été produites en Europe à l'époque de la première diffusion de la série, parfois sans autorisation des ayant droit, qui considèrent avoir souvent perdu la main sur leur œuvre (parfois déformée) et aussi beaucoup d'argent, de ce fait. La France est particulièrement montrée du doigt pour cette question.
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[[Fichier:Lot-livres.jpg|right|link=]]Le succès télévisuel de Goldorak ayant été énorme chez nous, un marché dans les même proportions s'est ouvert pour les produits dérivés dès le mois de juillet.
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Avant de produire leurs propres créations, ce qui demandait du temps qu'elles n'avaient pas dans l'immédiat, les sociétés françaises intéressées se sont donc ruées sur ce qui se faisait de l'autre coté des Alpes où le robot d'Actarus explosait l'audimat depuis le 4 avril et où, ne semblant que peu se préoccuper des soucis de droits et de licences, diverses industries proposaient de nombreux produits dérivés dont la France s'est très vite retrouvée inondée.
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Parmi ces sociétés transalpines, il y avait les éditeurs qui ont lancé en un temps record des séries de bandes dessinées et de romans illustrés. Adaptés dans notre langue, ces livres viendront ravir nos petites têtes blondes avec la même rapidité, laissant le temps à notre industrie de concevoir ses propres "œuvres" pour les remplacer.
  
Goldorak a connu des excès en termes d'exploitation, en écho à son immense succès, d'où diverses affaires judiciaires que nous n'abordons pas dans le Wikirak. Disons seulement que les japonais et Gô Nagai en particulier ont, sauf information contraire, pu récupérer assez tardivement leurs manques à gagner accumulés dans le temps.
 
  
Les abus observés dans le temps ont indubitablement nui aux relations France-Japon concernant cette licence. La nouvelle génération saura-t-elle réchauffer ces relations ?! Rien n'est moins sûr, car les fans de Goldorak, bien que nombreux, ne sont pas organisés et dotés de budgets comme peuvent l'être ceux d'autres licences, ce qui limite considérablement les chances de dialogue fructueux avec les auteurs. Et le succès des rares mangas de Gô Nagai/Dynamic édités en France reste quasi-confidentiel. Enfin, la France ne rattrapera probablement jamais son immense retard (comparé à l'Italie) dans la diffusion des séries issues de collaborations entre Dynamic Planning et d'autres studios. La France n'accueille pour l'heure aucune représentation de Dynamic Planning alors qu'elle accueille, à Paris, les bureaux de Tôei Animation Europe (partie commerciale de Tôei).
 
  
Aujourd'hui, toute initiative concernant la licence Goldorak doit impérativement être examinée en amont par la société Dynamic Planning avant de pouvoir être traitée par d'autres et, éventuellement, mise en oeuvre, conformément aux accords établis entre les ayant droit.
 
  
Mais en 1978, nous étions bien loin de ces imbroglios.
 
  
Le succès télévisuel de Goldorak ayant été énorme chez nous, un marché dans les même proportions s'est ouvert pour les produits dérivés dès le mois de juillet.
 
  
Avant de produire leurs propres créations, ce qui demandait du temps qu'elles n'avaient pas dans l'immédiat, les sociétés françaises intéressées se sont donc ruées sur ce qui se faisait de l'autre coté des Alpes où le robot d'Actarus explosait l'audimat depuis le 4 avril et où, ne semblant que peu se préoccuper des soucis de droits et de licences, diverses industries proposaient de nombreux produits dérivés dont la France s'est très vite retrouvée inondée.
 
  
Parmi ces sociétés transalpines, il y avait les éditeurs qui ont lancé en un temps record des séries de bandes dessinées et de romans illustrés. Adaptés dans notre langue, ces livres viendront ravir nos petites têtes blondes avec la même rapidité, laissant le temps à notre industrie de concevoir ses propres "œuvres" pour les remplacer.
 
  
 
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Version actuelle datée du 15 septembre 2022 à 13:24

Lot-livres.jpg

Le succès télévisuel de Goldorak ayant été énorme chez nous, un marché dans les même proportions s'est ouvert pour les produits dérivés dès le mois de juillet.

Avant de produire leurs propres créations, ce qui demandait du temps qu'elles n'avaient pas dans l'immédiat, les sociétés françaises intéressées se sont donc ruées sur ce qui se faisait de l'autre coté des Alpes où le robot d'Actarus explosait l'audimat depuis le 4 avril et où, ne semblant que peu se préoccuper des soucis de droits et de licences, diverses industries proposaient de nombreux produits dérivés dont la France s'est très vite retrouvée inondée.

Parmi ces sociétés transalpines, il y avait les éditeurs qui ont lancé en un temps record des séries de bandes dessinées et de romans illustrés. Adaptés dans notre langue, ces livres viendront ravir nos petites têtes blondes avec la même rapidité, laissant le temps à notre industrie de concevoir ses propres "œuvres" pour les remplacer.





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