Mazin Saga

Remake baroque et hyper violent de Mazinger Z, ce récit fantastique, débuté en 1991, s'aventure sur les terrains de l'horreur, de la sexualité et du gore.

Actarus, sous le nom de Duke Fleed, y apparaît comme étant le capitaine de l'escadrille Gren-Condor, l'armée de défense martienne qui aidera et sauvera Kôji à plusieurs reprises. Il est pourvu d'une angélique paire d'ailes que l'on découvre lors d'une scène de douche et qui interpelle.

Goldorak y apparait comme une entité semi-divine enflammée.

Récit pour l'heure inachevé, de nouveaux chapitres paraissent de temps en temps.

Actuellement, l'histoire s'arrête au moment où une peuplade extraterrestre que, par la présence de Minos, nous pouvons identifier à l'empire de Véga, pénètre dans le système solaire avec des intentions belliqueuses.

Ce manga porte en lui une orientation spirituelle forte (Kôji, héros de l’histoire, y acquiert une conscience divine ce qui va bien sûr avoir des répercussions tout au long du manga). Cela ne saute aux yeux qu'à celui qui possède des notions de mysticisme oriental. Gô Nagaï le précise en postface de l’édition 2015 (J-POP) et indique qu’il a réalisé ce manga sur demande du rédacteur en chef de la revue Weekly Young Jump qui lui a demandé un manga traitant, entre autres, du monde spirituel. En effet, nous retrouvons dans Mazin Saga tous les thèmes clés de Go Nagai, à savoir la violence, les relations sexuelles (qui vont jusqu'au viol), l'horreur et la soumission.

D'une certaine manière, Mazin Saga nous rappelle que les mythes orientaux peuvent être assez violents et faire appel à une imagerie très crue.