Les taux d'audience au Japon

De Wikirak

Contrairement à ce qui a pu être observé en France (et aussi en Italie, au Québec et au Moyen Orient), le public japonais n'a pas plébiscité la série comme l'avait imaginé au départ la société Popy, qui espérait vendre rapidement un stock extrêmement conséquent de produits dérivés...

Pourtant, au Japon, Goldorak a en réalité connu un succès d'audience très proche de celui de Mazinger Z, comme le montrent les chiffres. Et le robot d'Actarus n'avait pas pour le tirer la locomotive Gatchaman (La Bataille des Planètes chez nous) qui passait juste avant Mazinger Z.

Avec une moyenne de 21% de part de marché (22 pour Mazinger Z et Great Mazinger), Goldorak est l'un des plus grand succès de la télévision de son époque. Pour un animé de science fiction de la Tôei, un taux correct se situe entre 15 et 20%. Au dessus c'est un succès, en deçà c'est un échec. Tout cela bien sur, dépend du créneaux horaire de diffusion et de ce que passent les autres chaînes au même moment mais les trois séries, diffusées le dimanche à 19h, n'étaient pas à plaindre sur ce plan là.

Les informations qui ont circulé jusqu'à présent sur le "bide" qu'aurait fait Goldorak au Japon sont donc fausses, probablement issues en réalité des ventes insatisfaisantes (pour Popy) de produits dérivés. Voir aussi La conception de la série.

On peut d'ailleurs sérieusement se poser la question sur ce qu'est un bide ou un succès pour les professionnels japonais car des animés à l'audience catastrophique, comme la première série d'Albator ("Uchu Kaizoku Captain Harlock", 1978) et sa moyenne de 7% (les 10% ne seront atteints que pour deux épisodes tardifs, dont le dernier), seront vantés par la suite comme de grands succès.

Inversement, les séries Danguard Ace (17,1) et Starzinger (16,3), du même auteur, seront qualifiées d'échecs par Leiji Matsumoto lui-même alors que leurs parts de marché furent plus de deux fois supérieures aux scores du capitaine corsaire.

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Source des chiffres officiels : animemorial.net