Les productions à but lucratif : Différence entre versions

De Wikirak
 
(2 révisions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Koudansha.png|left]] Ci-contre exemplaire promotionnel de l'éditeur Kôdansha, 1980, traduction anglaise.
+
[[Fichier:Koudansha.png|left|link=]] Ci-contre exemplaire promotionnel de l'éditeur Kôdansha, 1980, traduction anglaise. 28 pages couleur.
 +
 
 +
 
  
 
Ici nous n'abordons que les ouvrages en format papier. Les figurines ne sont pas recensées dans le Wikirak, en revanche y sont présentés des exemples de [[Collections de fans]] diversifiées.
 
Ici nous n'abordons que les ouvrages en format papier. Les figurines ne sont pas recensées dans le Wikirak, en revanche y sont présentés des exemples de [[Collections de fans]] diversifiées.

Version actuelle datée du 26 octobre 2022 à 13:46

Koudansha.png

Ci-contre exemplaire promotionnel de l'éditeur Kôdansha, 1980, traduction anglaise. 28 pages couleur.


Ici nous n'abordons que les ouvrages en format papier. Les figurines ne sont pas recensées dans le Wikirak, en revanche y sont présentés des exemples de Collections de fans diversifiées.

Au Japon, les séries TV sont conçues avant tout pour que les marchands de jouets qui les sponsorisent puissent vendre des gammes de produits dérivés très variées. Les mangas et les séries TV vont de pair et forment un "duo gagnant" pour les sponsors : soit la série est adaptée d'un manga, soit c'est l'inverse (cas de Grendizer et dans ce système, le mangaka participe néanmoins au scénario de la série TV).

Un mangaka qui, comme c'est le cas ici pour Gô Nagai avec sa société Dynamic, répond à la commande d'un studio comme Tôei, est rémunéré de diverses manières (droits d'auteur, partie du merchandising, autres modalités éventuelles, que nous ignorons).

Goldorak n'a pas échappé à cette règle et a connu des excès en termes d'exploitation, en écho à son immense succès, d'où diverses affaires judiciaires que nous n'abordons pas dans le Wikirak. Disons seulement que les japonais et Gô Nagai en particulier ont, sauf information contraire, pu récupérer assez tardivement leurs manques à gagner accumulés dans le temps.

En dehors des mangas et artbook officiels, de nombreux produits ont été mis sur le marché sans autorisation des ayant droit, qui considèrent avoir souvent perdu la main sur leur œuvre et aussi beaucoup d'argent, de ce fait. La France est particulièrement montrée du doigt pour cette question. Les abus observés dans le temps ont indubitablement nui aux relations France-Japon concernant cette licence. La nouvelle génération saura-t-elle réchauffer ces relations ?! Rien n'est moins sûr, car le succès des rares mangas de Gô Nagai édités en France reste quasi-confidentiel et la France ne rattrapera probablement jamais son immense retard (comparé à l'Italie) dans la diffusion des séries issues de collaborations entre Dynamic Planning et d'autres studios. La France n'accueille pour l'heure aucune représentation de Dynamic Planning alors qu'elle accueille, à Paris, les bureaux de Tôei Animation Europe (partie commerciale de Tôei).

Aujourd'hui, toute initiative concernant la licence Goldorak doit impérativement être examinée en amont par la société Dynamic Planning avant de pouvoir être traitée par d'autres et, éventuellement, mise en oeuvre, conformément aux accords établis entre les ayant droit.


Les Mangas

Les BD

Les artbooks

Les romans

Kôdansha et Futabasha sont de grosses maisons d'édition du Japon ; elles ont édité mangas et artbooks de la licence Grendizer.