GOLDORAK

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Soucoupe porteuse.png

Généralités

GOLDORAK est une gigantesque machine de guerre extraterrestre en deux parties, très lourdement armée.

Il est stationné dans un lieu tenu secret du Centre de recherches spatiales. Il en sort, pour ses missions, par des routes souterraines ou son accès direct, eux aussi secrets.

Le voile de ses origines est partiellement levé dans la série.

La version française prend des liberté avec la VO mais nous présente GOLDORAK comme le premier prototype et seul exemplaire d’une nouvelle génération de machine de guerre, il est censé surpasser tout ce qui existait auparavant. Aucune idée de lieu et de temps ne nous est donnée quant à sa construction avant l'épisode 49 où l'on apprend qu'il a servi pour conquérir Euphor. Sa réalisation est donc antérieure à ce conflit.

Actarus est parvenu à s'en emparer dans des conditions que l'on ignore, nous savons juste qu'il venait de réussir une évasion et qu'il était donc captif de Véga auparavant. Il s'est enfui dans l'espace à son bord, après avoir détruit grâce à lui ses poursuivants.

GOLDORAK a donc été conçu comme un engin destiné à faire le mal, mais, comme souvent chez Gô Nagai, c'est le pilote qui fait la machine. Ce fait est en cohérence avec ce qu'Actarus exprime comme ressenti par rapport à son appareil et on peut considérer que GOLDORAK est un Dieu ou un Démon selon celui ou celle qui se trouve aux commandes.

Sur Terre, GOLDORAK a été perfectionné par Procyon et Actarus. On ignore de quels perfectionnements il s'agit. Cela est dit dans l'épisode 8, en VF seulement.

La version originale japonaise se contredit selon les épisodes :

ORIGINE 1 - Goldorak Dieu protecteur d'Euphor

a)Episode 1, Teaser de l'épisode 2 : "Le grand Stratéguerre ayant besoin de Grendizer pour conquérir l’univers, attaqua la planète Fleed. Mais Duke Fleed réussi à fuir à bord de Grendizer, et atteignit la Terre."

b)Episode 25, échange Actarus/Aphélie : As-tu oublié que Grendizer élimine quiconque s’approche de lui, à part moi, Nayda ? Quand les Forces de Vega nous ont attaqués, nous avons tous pris la fuite et cherché de l’aide. Tu t’es emparé de Grendizer, l’unique espoir de Fleed, et tu t’es enfui tout seul !

c)Episode 49, échange grand-père/phénicia : Grendizer… Le dieu protecteur de la planète Fleed. Ce n’est pas une simple soucoupe. C’est Grendizer, le robot spatial. Le dieu protecteur de Fleed. L’homme qui se trouve à bord de Grendizer ne peut être qu’un des sbires de Vega qui a ravagé notre planète. Princesse, vous devez reprendre Grendizer à ces monstres. Fiez-vous à votre pendentif. Lorsque vous serez à proximité de Grendizer, il se mettra à briller. Vous pouvez le faire. Récupérez Grendizer, notre dieu protecteur ! Je fais le serment de reprendre Grendizer à ces démons.

d)Episode 49, flashback Actarus et Phénicia dans les flammes : Pardonne-moi, Maria. Grendizer…

ORIGINE 2 - Goldorak construit après la guerre et volé par Actarus

Episode 2, confession à Alcor : Vega utilisa ensuite la technologie très avancée de Fleed pour faire construire un engin de mort. C’était Grendizer. Il comptait s’en servir pour conquérir l’univers tout entier. Mais je ne pouvais me résoudre à laisser ce robot entre leurs mains. Après m’être évadé, je m’en suis emparé, et j’ai quitté Fleed à son bord.

Pour son apparence, voir la fiche Le graphisme de GOLDORAK

Fonctionnement

Les fonctions qui permettent de piloter et manœuvrer l'appareil ainsi que d'utiliser son armement sont détaillées au chapitre des spécificités de la version française, rubrique Le vocabulaire technique.

GOLDORAK semble fonctionner uniquement grâce à l'énergie photonique. Il est piloté de l'intérieur (1 seul pilote). Il semble que seul le prince d'Euphor puisse le piloter, pour des raisons inconnues dans la série. Dans les mangas, il arrive qu'Alcor ou Phénicia le pilotent aussi, mais dans la série, un dispositif de protection empêche tout accès (par le sol) à l'appareil à tout autre qu'Actarus.

Il est composé d'un robot géant transporté dans une soucoupe dont il peut être éjecté pour évoluer au sol, grâce à un système de largage activé par le pilote (et qui se trouve uniquement dans le poste de pilotage du robot).

Chaque partie possède son poste de pilotage ; un siège de commandes unique se déplace d'un poste à l'autre, selon ce que le pilote souhaite faire, par un système de transfert : pour que le pilote puisse larguer le robot hors de sa soucoupe, il doit transférer son siège du poste de pilotage "soucoupe" (où il a embarqué avant de prendre l'air, c'est toujours le cas quand l'embarquement a lieu au Centre) au poste de pilotage "robot". Ce parcours s'effectue en 6 secondes et il est réalisable dans le sens inverse autant que de besoin.

Les commandes "Transfert!" et "Autolargue!" sont devenues un rituel culte de la série et le double demi-tour que le siège effectue lors du transfert a fait couler beaucoup d'encre chez les fans !

Exemple d'échanges sur le sujet du Transfert

Le Robot

Son apparence est majestueuse, il est quasiment personnifiable : il possède une apparence humaine (tête avec yeux, tronc, membres, le tout parfaitement proportionné et articulé). Sa tête est ornée de 4 cornes qui rappellent vaguement les ornements d'un kabuto, casque du Samouraï, et moins vaguement les ornements du casque du Viking. Ce qui fait dire que les auteurs ont pu s'inspirer de la mythologie scandinave pour cette création. Cette physionomie donne une dimension particulière au robot, qu'on est tenté de qualifier de "quasi-sacrée". Son poste de pilotage se situe dans la tête.

GOLDORAK possède deux réacteurs sous la plante des pieds, qui lui permettent de se propulser et de voler durant un court laps de temps, soit pour échapper à un adversaire, soit pour rejoindre sa soucoupe porteuse ou les autres Raks. Ses sauts peuvent atteindre 350 m de haut (épisode 33).

Certains de ses gestes (réactions à des attaques) encouragent à l'anthropomorphisme tant ils font penser qu'il ressent des choses, ce qui est une volonté affirmée de Gô Nagai par ailleurs, qui a conçu ses robots de manière à susciter l'émotion de ses lecteurs : dans ses mangas, cette dimension anthropomorphe est davantage travaillée que dans la série.

La soucoupe porteuse

Elle est équipée pour accueillir un passager en plus du pilote (Alcor dans l'épisode 26, Phénicia dans l'épisode 74). Elle possède un système "d'aspiration" inspiré des phénomènes OVNIs. Son poste de pilotage se situe à la base de l'aileron central (vertical).

Elle décolle soit verticalement par sa base lorsqu'elle est stationnée en extérieur, soit horizontalement par les moteurs arrière lorsqu'elle est stationnée au Centre et qu'elle doit emprunter une route de sortie (et alors elle dispose d'une rampe de lancement).

Sa vitesse maximale est Mach 9 en VF.

Sa maintenance

Les épisodes 13 et 27 montrent Actarus effectuant des réparations de l'appareil. L'épisode 13 montre une partie des "entrailles" du robot. L'épisode 53 montre GOLDORAK en réparation dans l'atelier du Centre.

Puisque l'on arrive à faire des pièces de rechange, on peut imaginer que les métaux, bruts ou mêlés en alliage, avec lesquels la machine a été conçue se trouvent aussi sur Terre, ou que la composition de ceux trouvés sur Terre est proche de ceux qui ont servi à la conception de la machine.

Ses faiblesses

1) Le temps "mort" constitué par aller + retour dans le corridor de transfert constitue une faiblesse majeure puisque c'est un temps pendant lequel le pilote ne peut combattre ou esquiver.

2) Privé de sa soucoupe porteuse, ses capacités de déplacement sont réduites, il ne peut échapper seul à l'ennemi. Il lui faut par ailleurs 6 secondes pour s'arrimer à sa soucoupe, ce qui constitue un autre temps mort où il est vulnérable. Ce point faible est évoqué par l'ennemi dans l'épisode 33.

3) La puissance de GOLDORAK dépend de la lumière disponible, par conséquent elle diminue dans l'obscurité, jusqu'à devenir nulle en cas de localisation dans un cône d'ombre d'éclipse solaire, ce que révèle l'épisode 11.

4) L'autonomie de GOLDORAK est par ailleurs limitée à 400 mètres sous l'eau, même aidé du Vénusiak spécialement conçu pour pallier l'impossibilité de l'Alcorak d'agir sous l'eau. Pour permettre à GOLDORAK d'agir à des profondeurs plus importantes, le professeur Procyon conçoit l'Aquarak, sorte de scooter (armé) qui permet au robot et son pilote de descendre jusqu'à -3000 mètres.

Le professeur Procyon a réduit ces faiblesses au maximum par la tactique du jumelage du robot avec d'autres appareils, les Appareils des Aigles, le premier étant l'Alcorak, tactique testée et approuvée dans l'épisode 35 et l'épisode 36.

Armement

Les armes sont reprises au chapitre Les spécificités de la version française, rubrique Le vocabulaire technique.

Les deux parties Robot et Soucoupe possèdent chacune des armes. Il est intéressant de noter que ces armes ne sont pas de même "niveau" selon qu'elles concernent la soucoupe ou qu'elles concernent le robot (voir plus bas).

Le pilote peut activer les armes de la soucoupe à distance grâce aux commandes de son siège, lorsqu'il est au sol dans le robot, et réciproquement il peut activer les armes (frontales et bras) du robot lorsqu'il pilote depuis la soucoupe. Ceci permet l'usage de l'armement presque complet de l'appareil en vol et l'usage de l'armement complet quand le robot est au sol (si pas d'entrave à cet usage).

Le Lasernium spécifiquement utilisé par l'ennemi (rayon à protons appelé aussi Végatron en VO) n'est pas utilisé par GOLDORAK. D'une façon générale il semble que les rayons dont se sert Actarus ne sont pas radioactifs contrairement au Lasernium.

Les armes du robot

Elles sont uniques et d'une efficacité inégalée par d'autres appareils, dans la série : aucun appareil ennemi ne possède des armes similaires ou équivalentes (à l'exception des rayons et missiles et des possibilités de coups et d'écrasement), en particulier : le plasma du Corno/cervofulgure, le Rétrolaser et les Astérohaches. On peut en déduire que ces "armes" sont issues de la technologie d'Euphor que l'ennemi n'a pas réussi à s'approprier (et qu'à l'origine il ne s'agit donc pas d'armes offensives).

Les poings propulsables (fulguropoings, hélicopunchs, météopunchs) ou fouisseurs (tariéropunchs) peuvent être considérées d'un niveau similaire à celui des armes de l'ennemi.

Les armes de la soucoupe

Ce sont des rayons (mégavolts) et projectiles (missiles gamma et planitronks) et on peut dire que l'ennemi possède des armes similaires.

La soucoupe est aussi équipée d'un système de brouillage radar qui permet des retours à la base sans être repéré par l'ennemi : le Parasit'Air ou Parasitaire, ou encore Anti-scratch (en VF).

Descriptif technique

La série ne nous donne quasiment aucune donnée technique sur la machine qui, d'un épisode à l'autre, semble parfois bien petite et parfois démesurément grande. En effet, un coup la paume de sa main est juste assez grande pour contenir une poignée de personnes debout, un coup ses deux mains jointes peuvent accueillir un autocar et plusieurs voitures. Le comparer à des buildings lors de combats urbains d'un épisode à l'autre permet également de noter de grandes variations de taille.

Cependant, les magazines qui publient les mangas proposent posters et plans représentant la machine de la série où, dès 1975, est donnée au robot une taille de 30 mètres.

Notre manque actuel de connaissances des trois alphabets japonais ne nous permet pas de confirmer si les autres informations techniques, comme le fameux "alliage Gren", sont également d'époque ou sont issues d'art-books parus dans les années 90 sur les plus populaires des robots géants.

Différences entre VO et VF

Dans la VO, le robot seul est nommé "Dizer". Ce n'est qu'assemblé au "Spacer", sa soucoupe porteuse, qu'il est appelé "Grendizer". Cette distinction n'est pas faite en VF.

Les épisodes qui abordent directement ou indirectement les origines de GOLDORAK sont les suivants :

Le 2, le 25 et le 49.

DANS LA VERSION ORIGINALE les propos des personnages quant aux origines de GOLDORAK semblent se contredire d'un épisode à l'autre :

Le "spot publicitaire" en fin d'épisode 1 qui présente l'épisode 2 (VO) annonce que "Vega ayant besoin de Grendizer pour conquérir l’univers, attaqua la planète Fleed", comme dans le manga écrit au même moment par Gô Nagai et comme dans le film et le manga "La grande bataille des soucoupes volantes" (UEDS).

Dans l'épisode 2 (VO), c'est une toute autre histoire qui nous est racontée et il y est dit que GOLDORAK a été construit sur Euphor après l'assaut des forces de Véga, sous les ordres de Véga, avec les technologies propres à Euphor et que le tyran s'est accaparées. Actarus, après l'avoir volé, s'est enfui avec lui et a échoué sur Terre.

L'épisode 25, lui, fait écho au manga et nous parle de GOLDORAK comme du "dernier espoir d'Euphor", ce qui laisse, là aussi, penser que la machine existait avant la guerre. Le fait qu'Aphélie est censée savoir que GOLDORAK ne reconnait qu'Actarus penche également pour une machine préexistante et dont le fonctionnement est connu tout au moins de certains euphoriens.

Cette antériorité est à nouveau affirmée dans l'épisode 49 où l'on nous apprend que GOLDORAK était même "le Dieu protecteur d'Euphor".

Globalement, il existe plus de références à une existence de l'appareil AVANT la guerre qu'APRES, ce qui indique une volonté globale de suivre le synopsis du film pilote et des mangas. En effet, dans UEDS, diffusé avant la mise en chantier de notre série, Gattaiger est une machine appartenant à la planète Fleed et à son prince (idem dans le manga). Les indications du deuxième épisode étant les seules à sembler s'éloigner de cet état de fait, si erreur il y a eu, c'est à son scénariste, Shôzô Uehara, qu'il faut l'imputer.

DANS LA VF, La question des origines de GOLDORAK est cohérente et linéaire.

Toutes les informations qui vont à l'encontre de l'origine donnée dans l'épisode 2 sont éludées et les dialogues sont profondément modifiés pour converger vers elle. Par exemple, dans l'épisode 25, Actarus affirme avoir ajouté le système qui empêche tout autre que lui d'approcher GOLDORAK après la guerre, ce qui explique pourquoi Aphélie l'ignore.

Tout reste donc cohérent : GOLDORAK a été conçu par Véga, avant la guerre, mais on ignore où, avec qui et comment.

Les spots publicitaires n'ayant pas été livrés dans la version internationale sans dialogue remise à l'adaptateur, celui-ci n'a pas eu à travailler dessus.

On peut se poser la question, au vu de notre version, de savoir pourquoi Véga, s'il considère que GOLDORAK est la machine de guerre ultime, ne tente jamais de produire un deuxième exemplaire alors que, en tant que constructeur, il doit en posséder les plans. Le coté unique de chaque machine est en fait une marque des séries de robots géants, on n'y voit jamais un robot de combat y être reproduit une deuxième fois, et il faut, hélas, se contenter de cette explication.