Gô Nagai : Différence entre versions

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En Europe, il est d'abord connu grâce à Goldorak, puis par la suite pour ses autres œuvres consacrées au genre des robots géants : Mazinger Z, Great Mazinger, UFO Robo Grendizer, Kotetsu Jeeg, Getter Robo, God Mazinger, Groizer X ("Bomber X", ici en tant que scénariste)...
 
En Europe, il est d'abord connu grâce à Goldorak, puis par la suite pour ses autres œuvres consacrées au genre des robots géants : Mazinger Z, Great Mazinger, UFO Robo Grendizer, Kotetsu Jeeg, Getter Robo, God Mazinger, Groizer X ("Bomber X", ici en tant que scénariste)...
  
Pourtant, même si Mazinger Z, le "premier né", occupe une place particulière dans son cœur et celui de la jeunesse japonais de l'époque qui a probablement transmis "la flamme" à la génération suivante, son répertoire dépasse largement la saga des robots géants : on lui doit des œuvres comme Devilman, Cutie Honey, Violence Jack... pour n'en citer que quelques unes parmi bien d'autres, hélas méconnues à ce jour en France.
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Pourtant, même si Mazinger Z - le "premier né" et dont le héros n'est autre que "notre Alcor" - occupe une place particulière dans son cœur et celui de la jeunesse japonais de l'époque qui a probablement transmis "la flamme" à la génération suivante, son répertoire dépasse largement la saga des robots géants : on lui doit des œuvres comme Devilman, Cutie Honey, Violence Jack... pour n'en citer que quelques unes parmi bien d'autres, hélas méconnues à ce jour en France.
  
 
On le connait en France d'abord pour GOLDORAK (Mazinger Z ayant été diffusé par la suite contrairement au Japon). Un amalgame est alors fait entre GOLDORAK la machine et Goldorak la série, pour tenter de simplifier une création très complexe (comme le montrera une triste affaire judiciaire née sur le territoire français à partir de 2005, suite à la mise sur le marché français de DVD par la société Déclic Images).  
 
On le connait en France d'abord pour GOLDORAK (Mazinger Z ayant été diffusé par la suite contrairement au Japon). Un amalgame est alors fait entre GOLDORAK la machine et Goldorak la série, pour tenter de simplifier une création très complexe (comme le montrera une triste affaire judiciaire née sur le territoire français à partir de 2005, suite à la mise sur le marché français de DVD par la société Déclic Images).  

Version du 17 août 2017 à 08:26

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Kiyoshi "Gô" Nagai est né le 6 septembre 1945 à Wajima, au Japon, soit un mois après l'explosion de la bombe atomique lancée par les USA sur Hiroshima. Il sera l'un des premiers mangaka, avec le célèbre Ishinomori son mentor, à profiter d'une "synergie efficace entre manga, dessins animé et produits dérivés".

Mangaka inspiré, influencé par la pointure qu'est à l'époque Osamu TEZUKA, il donne, au plan moral, une place majeure à la Dualité et à la dénonciation des horreurs de la Guerre. Son rapport à la guerre diffère toutefois de celui de Tezuka : si ce dernier évite de montrer du sang, Nagai, lui, le considère comme un "symbole de vie et de mort indispensable".

Il est surtout connu pour le côté provocateur, sombre et parfois violent et érotique de ses nombreuses œuvres, qui font de lui un artiste à la fois célèbre et controversé, d'abord pour son "Ecole impudique" (1968), son premier grand succès... explosif !

En Europe, il est d'abord connu grâce à Goldorak, puis par la suite pour ses autres œuvres consacrées au genre des robots géants : Mazinger Z, Great Mazinger, UFO Robo Grendizer, Kotetsu Jeeg, Getter Robo, God Mazinger, Groizer X ("Bomber X", ici en tant que scénariste)...

Pourtant, même si Mazinger Z - le "premier né" et dont le héros n'est autre que "notre Alcor" - occupe une place particulière dans son cœur et celui de la jeunesse japonais de l'époque qui a probablement transmis "la flamme" à la génération suivante, son répertoire dépasse largement la saga des robots géants : on lui doit des œuvres comme Devilman, Cutie Honey, Violence Jack... pour n'en citer que quelques unes parmi bien d'autres, hélas méconnues à ce jour en France.

On le connait en France d'abord pour GOLDORAK (Mazinger Z ayant été diffusé par la suite contrairement au Japon). Un amalgame est alors fait entre GOLDORAK la machine et Goldorak la série, pour tenter de simplifier une création très complexe (comme le montrera une triste affaire judiciaire née sur le territoire français à partir de 2005, suite à la mise sur le marché français de DVD par la société Déclic Images).

En 1969, Gô Nagai crée l'atelier de création Dynamic puis, en 1974, en complément et avec son associé Ken Ishikawa], le studio Dynamic Planning qui travaille étroitement avec Tôei Animation et des sponsors comme le fabricant de produits dérivés Popy (racheté par Bandaï en 1980), la chaîne Net, l'agence de publicité Asatsu...

En 1975, la concurrence arrive sur le genre des robots géants avec la série Raideen et les relations entre Gô Nagai et Toei Animation se tendent alors. 1976 marque le fin de la collaboration Nagai/Dynamic-Tôei. Cette collaboration redevient visible en 2017 lors de la présentation, au Festival d'Annecy, du making of du film Mazinger Z, désormais attendu !

Le contexte dans lequel est conçue la série Goldorak, la complexité de sa "parentalité" et l'échec commercial observé au Japon suite à sa diffusion expliquent sans aucun doute le manque d'intérêt des studios d'animation à donner un nouvel élan à un univers pourtant chéri des fans européens et québecois. Peut-être ces derniers ont-ils un rôle à jouer pour voir émerger un projet dans leur sens ?


Référence incontournable : Gô Nagai, Mangaka de légende de Jérôme WICKY, 2017, éd. Fantask

Koakeu - De Mazinger Z à GOLDORAK

Le film Mazinger Z 2017-2018 - making of !