Généralités sur les personnages

De Wikirak

La distribution des personnages dans Goldorak est très comparable à celle de bon nombre d'animes « à robots géants » de l'époque. Elle s'articule autour du héros, en l'occurrence Actarus, entouré d'un noyau presque immuable de personnages de premier plan, qui vont le suivre tout au long de la série.


La permanence est la caractéristique majeure de cet ensemble de personnages : tous seront présents du premier au dernier épisode, et un seul (Phénicia) viendra s'y ajouter en cours de série. Néanmoins, il faut signaler que certains d'entre eux peuvent changer de statut au fil du temps (Vénusia passe du rôle de naïve fermière à celui de combattante, par exemple).

Du côté des adversaires, il en va presque de même : le seul changement d'importance est amené par la mort d'Hydargos (ép. 27) et par l'arrivée de son remplaçant (ép. 28).


De manière générale, les personnages de Goldorak se répartissent en trois catégories :

- les personnages réguliers (Actarus, Alcor, Vénusia, Phénicia, Procyon, Rigel et Mizar pour les Terriens, Minos/Minas, Véga, Hydargos, Horos pour leurs adversaires). Le cas d'Alcor est très particulier : lui-même héros d'une série antérieure (Mazinger Z), il fait d'abord office de simple comparse, voire de boulet. Son rôle évoluera ensuite vers celui de compagnon d'armes fiable et dévoué, pour finalement s'incorporer à la Patrouille des Aigles à mesure que celle-ci se constituera.

- les personnages secondaires : soit simples utilités souvent sans grande incidence sur l'action (les assistants du professeur Procyon), soit faire-valoir comiques que la série ne conservera pas jusqu'à la fin (Banta, sa mère).

- les personnages ponctuels : grande spécificité de la série, ils n'apparaissent que le temps d'un épisode et y jouent souvent un rôle essentiel. On les retrouve principalement du côté de Véga (Euride, Janus, Eudixe, Sogradi, Atlas, Astrida, Gaska, Alizée, Pollux et beaucoup d'autres), mais aussi parfois chez les Terriens (Uranus, Capella, Eridan, Schubyller, etc.).

Aux personnages ponctuels, en marge des figures notables, on peut aussi ajouter toute la cohorte des troisièmes couteaux et figurants, anonymes mais indispensables rouages du récit, et dont la présence se limite parfois à quelques secondes (militaires, policiers, médecins, chauffeurs, voire simples badauds...).

On peut par contre remarquer (et sans doute regretter) la totale absence de personnages récurrents : hormis quelques rarissimes exceptions (Dantus, Bélier et ses acolytes, Boshi), aucun personnage non-régulier ne figure dans plusieurs épisodes. Cette curieuse caractéristique, qu'on ne retrouve pas chez les prédécesseurs de Goldorak, peut être considérée comme une petite lacune scénaristique.


En conclusion, il est indéniable que le soin apporté à la conception des personnages constitue un des grands points forts de la série : après tout, n'est-ce pas eux, qui en premier lieu, sont restés gravés dans la mémoire des spectateurs ?