DEVILMAN, un univers étendu
Posté : jeu. juil. 09, 2020 10:21 am
Les fiches Planète Jeunesse :
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3 ... ie-tv.html (série TV, 1972)
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2 ... emons.html (Devilman contre Mazinger Z. Film, 73)
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-1 ... n-oav.html (OAV, 1987)
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3 ... -amon.html (Devilman : Amon. Film 2000)
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3 ... ybaby.html (Devilman Crybaby. Série Netflix 2018)
La page Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Devilman
Le topic maison sur Devilman Crybaby :
viewtopic.php?t=5146
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Information importante sur la série animée de 1972 :
Il n'y a aucune évolution de l'histoire entre le deuxième et le dernier épisode.
Un semblant de conclusion peut-être trouvé dans le film de 73 "Devilman vs Mazinger Z".
La liste des épisodes essentiels est donc bien maigre :
1/Ep. 1 : origines de Devilman
2/Ep. 2 : arrivée de Siren
3/Ep. 39: Mikki apprend que Akira est Devilman
4/film 'Devilman vs Mazinger Z" : affrontement final
Le premier épisode VOSTA :
https://www.dailymotion.com/video/x54du22
Le dernier épisode VOSTA :
https://www.dailymotion.com/video/x54du90
Devilman vs Mazinger Z VOSTA :
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En ce moment je me lis du Devilman.
Après le fantastique manga original, je viens de lire « Devilman Lady » qui, selon le canon actuel (souvent fluctuant selon les ajouts et les retraits de l’auteur), est sa suite directe .
D'ailleurs, Judex, une chronologie avec des précisions sur le canon/hors canon serait bienvenue s'il te plait.
Merci d'avance.
Lire pour la première fois Devilman Lady (1997-2000), si on est fan de Devilman (1972), est très agréable, bien que ce soit un recyclage de maquereau qui remet sa pute sur le trottoir pour faire du fric, après lui avoir payé de la chirurgie esthétique.
Vu que 17 volumes sont sortis, c’est que le manga a été un succès, il y a d’ailleurs eu une adaptation télévisée en 98.
Comme tous les récits d’horreur tardifs de Nagai, cette œuvre est plastiquement très sexuelle et vraiment gore. Graphiquement, c’est splendide !
Première critique, le coté glauque et crépusculaire de l’original Devilman est absent et cet atmosphère lugubre manque fortement.
Scénaristiquement, l’auteur fait du neuf avec du vieux. C’est bien ficelé mais peu original. Le mélange de plusieurs mythologies incompatibles entre elles me dérange, l’auteur semble manger à tous les râteliers pour se démarquer des précédents mangas du genre.
Il y a pas mal de remplissage, certains chapitres ne sont là que pour vendre du manga, on aurait pu faire tenir tout ça sur une poignée de tomes, je pense que la force du récit y aurait gagné.
Nagai nous envoie sur plein de fausses pistes, à moins qu’il ne sache pas vraiment où il va.
L’arrivée d’Akira Fudo ( le Devilman/Violence Jack original) semble être celle du pompier de secours, il est là parce qu’il faut redonner de l’intérêt du titre. C’est peut-être faux, mais moi je l’ai perçu ainsi.
Et franchement, ça marche !
Les pages où il est présent sont les meilleures, les plus prenantes, les plus intéressantes, ça redevient glaude et crépusculaire, on retrouve l’ambiance du manga original, pendant quelques chapitres...
Plus on avance, plus des copiés-collés d’autres œuvres du mangaka sont nombreuses, Maoh Dante notamment.
Et alors qu’on s’attend à un final palpitant, après de surprenantes révélations qui confinent au grotesque, l’histoire s’achève tandis que le combat ultime entre les deux antagonistes démarre.
J’ai palpé mon blé, merci, à la prochaine, ciao !
Au final, 17 volumes qui se lisent très agréablement, si l’on n’est pas trop critique et que l’on ne demande pas de l’exceptionnel mais juste un très bon divertissement dont la conclusion laisse quand même sur sa faim.
La deuxième lecture est franchement moins fun et en général on saute les combats (très bien fait d’ailleurs).
Ma conclusion :
Ce manga est un rapiéçage, la réutilisation d‘un pitch révolutionnaire mais raclé jusqu’à l’os habillé par un océan de nudité et d’hémoglobine. Artistiquement inutile, commercialement justifié, vu les pratiques de Dynamic.
Bref, une œuvre que je conseille vraiment de lire, mais de ne lire qu’une fois.