Et Oshima? il faisait des entrées....LVD a écrit : ↑dim. nov. 10, 2019 01:38 amJe dirais plutot que le cote "artistique" n'existe pas beaucoup, ou alors il est synonyme d'elitiste. Un cineaste comme Kurosawa par exemple, presque tout le monde s'en fout ici. En revanche tu peux absolument toucher a tout, c'est meme la base. Un acteur qui ne ferait pas non plus un peu de chanson/doublage/publicite/telefilm/animation d'emission tele pourrait eventuellement passer pour "incomplet". Mais c'est juste une tendance generale hein.Zuril a écrit : ↑sam. nov. 09, 2019 13:49 pm C’est une question qu’il faudrait que je pose à LVD. Est ce qu’il y a un snobisme, un séparatisme artistique au Japon. Je vois de loin, qu’ils font de tout. Aux USA, en France, en Italie, si tu veux de la crédibilité, genre Pacino, Yves Montand ou Maxime Leforestier pour rester large, tu ne peux pas faire des trucs populaires à la tv ou des chansons pour enfants.
Je ne sais pas si ça existe au Japon.
Quand tu dis, "tout le monde s'en fout", c'est jusqu'a quel point? je veux dire que dans une certaine mesure, en France, si on regarde les chiffres, tout le monde se fout, de Godard, Alain Resnais, Juliette Gréco (depuis au moins 1970), Leo Ferré.
En revanche, ils existent dans les médias. Pas une année sans que Telerama ou les Inrock ne se penchent sur Barbara, Ferré ou bientôt Higelin. Mais si tu compares leurs chiffres de ventes à ceux de Matt Pokora ou Hallyday ou je ne sais quel rappeur du moment, ça ne représente rien. On pourrait donc dire que tout le monde s'en fout. Ce qui ne serait pas non plus exact.
L'élitisme est un repaire identitaire très fort en France (et ailleurs).
Au Japon, je lisais que en 70, ceux qui achetaient de la Western Pop, étaient les ados des grandes métropoles, qui voulaient ainsi se distinguer des ploucs qui achetaient du Enka local.
Je me disais donc, que c'était un phénomène qui était commun au monde post 1968.