Lasernium66 a écrit : ↑mar. sept. 25, 2018 19:37 pm Le résumé en couverture arrière se conclut par ces mots : « Il s'agit de prendre Goldorak au sérieux ». J'aurais dû me méfier...
Et voici ce que ça peut donner :
La capacité des enfants à vibrer au rythme de l'histoire s'opposerait aux lectures des adultes, qui interféreraient une intention de communication liée à un énonciateur réel, là où il n'y aurait pas nécessairement à voir de conclusion normative. Car si les enfants ont pu suivre le processus de mise en phase, qui permet la construction de cet espace de communication, et y prendre du plaisir, les parents n'ont sans doute vu du programme que des bribes, par exemple les scènes de combat.
(Chapitre « Répétition et itération dans Goldorak »)
Goldorak peut se lire comme constituant un récit multidirectionnel avant la lettre et, en ce sens, très avant-gardiste par rapport à l'émergence de cette notion, en ce qu'il établit un dialogisme implicite entre différents traumatismes historiques (holocauste nucléaire, Shoah), tout en mettant en scène et en s'appuyant sur des motifs évocateurs de l'esthétique concentrationnaire. (...) Le champ sémantique méta-textuel de la résistance, de la responsabilité et de la spectralité, la place centrale accordée à la figure du témoin, la thématique de la cicatrice, ainsi que la figure du double et du dédoublement des personnages aussi bien féminins que masculins constituent des techniques narratives communes à la fois aux récits de survivants de la Shoah et aux contes de fées, qui ont non seulement, pour la victime, une fonction cathartique mais qui permettent aussi aux jeunes téléspectateurs de développer les outils nécessaires pour surmonter et résoudre leurs conflits intérieurs.
(Chapitre « Goldorak et l'imaginaire concentrationnaire »)
Métamorphosée, elle [Minas] devient le double d'un Minos-Janus, la Lady Macbeth qui l'habite et guide vers le pouvoir sa volonté défaillante. (...) La révolte de Minas oblige à la voir plus terrible que Minos, ou plus révoltée encore – en épouse frustrée, en épouse sans descendance ou alors en opposante in fine sacrificielle à l'oppresseur masculin.
(Chapitre « De Shakespeare à Goldorak »)
Je répète que je n'ai absolument rien contre la culture dite « savante », ni contre les analyses littéraires pointues, bien au contraire, mais avouez tout de même qu'il faut un certain courage pour se farcir ce verbiage creux et pédant, qui en dit bien plus long sur ses auteurs que sur la série qu'il est censé décrire. Et qui, surtout, donne vraiment envie de (re)voir Goldorak !
Colloque Sorbonne-Nouvelle 2016 "40 ans après...": l'ouvrage
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Re: Colloque Sorbonne-Nouvelle 2016 "40 ans après...": l'ouvrage
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Re: Colloque Sorbonne-Nouvelle 2016 "40 ans après...": l'ouvrage
Mon avis ici; c'est, comment dire... un livre bizarre
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Re: Colloque Sorbonne-Nouvelle 2016 "40 ans après...": l'ouvrage
Pareil!
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.
Merci Monsieur Huchez...
WIKIRAK
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