"Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.
Re: Deus Ex Machina - Récit
on attend on attend...
nous sommes tous nés pour mourir un jour, n'est ce pas ?...
- Gurendaizä
- Grand Goldorak
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Re: Deus Ex Machina - Récit
Oui oui on attend cela avec impatience et je suis très sage comme une image aujourd'hui
- Monsieur Vilak
- Grand Goldorak
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Re: Deus Ex Machina - Récit
Tu parles!!!!!
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.
Merci Monsieur Huchez...
WIKIRAK
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.
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WIKIRAK
- Gurendaizä
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- Monsieur Vilak
- Grand Goldorak
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Re: Deus Ex Machina - Récit
SIXIEME ET DERNIERE PARTIE
Au repas du soir Rigel nous offre un barbecue et nous mangeons une délicieuse viande bien grillée. Actarus, à l’appétit d’habitude si léger, engloutis un nombre incalculable de côtelettes et de saucisses.
Autour d’un feu, Rigel nous interprète à la guitare quelques airs du folklore américain. Puis il présente l’instrument à Actarus qui, lors de la conversation de midi, a reconnu en jouer. Timidement, le jeune homme accepte le fardeau et lui arrache une poignante complainte où il semble mettre son âme à nu. Nous comprenons tous d’instinct que cette mélodie est le tableau de son malheur.
Nous partons très tard car je n’ai pas eu le courage de raccourcir ces heures sublimes, même si demain une dure journée nous attend au Centre.
Je suis songeur quant à tout ce que j’ai vu d’Actarus. Je le regarde sur le siège à coté de moi, son visage éclairé par la Lune n’exprime aucune angoisse, il est calme et apaisé.
J’ai bon espoir pour la suite mais les jours qui viennent me détrompent cruellement. Je vois peu à peu cette bonne humeur le quitter et son état glisser vers ce qu’il était avant notre visite au Ranch. Je l’ai vu transfiguré au milieu des chevaux et si c’est là qu’est sa place, alors qu’il en soit ainsi.
Après tout, sa présence n’est plus si nécessaire que ça, nous avons tout en main. S’il va vivre au Ranch, ce que j’envisage sérieusement, il ne sera qu’à quelques minutes du Centre et à même pas cent mètres de la maison où je lui garderai de toute façon sa chambre.
Notre programme se résume désormais à blinder Goldorak et à fabriquer quelques pièces de rechanges, c’est donc de l’industrie.
Le blindage désiré est entièrement fait en Gren (un mot extraterrestre qui signifie indestructible), un alliage composé de trois métaux existants sur Terre et dont la méthode de forge ne pose pas de problème technique.
Le cas des pièces de rechange nous pose en revanche une colle car, lors des conquêtes de Véga, il n’y a jamais eu de combat entre robots et Actarus ne sait donc pas quelles pièces souffrent le plus.
Je fais donc appel aux souvenirs de Yumi qui nous briefe : Le combat de robot, malgré les lasers et les missiles, c’est d’abord du corps à corps. Il me rappelle alors combien de fois les Mazinger ont perdu bras et jambes dans leurs luttes.
Les méthodes de la guerre étant universelles, je conclue que c’est dans cette voie que nous devons nous engager.
Je me heurte un peu à « ceux qui savent » et qui du coup ne semble plus aussi surs que Véga nous attaquera un jour. J’arrache quand même de quoi fabriquer un bras, deux mains, une jambe et un pied. Je ne me plains pas, quand la guerre éclatera, je sais que ces imbéciles déverseront leurs dollars à mes pieds pour qu’Actarus puisse se battre et les défendre.
Je prend contact avec Rigel lors d’un de mes temps de repos et lui fais part de mon idée d’installer Actarus au ranch et de lui donner le soin des chevaux comme occupation. Le cowboy accepte de suite. Il a vraiment une très bonne opinion de mon fils, du moins tant que celui-ci ne s’approche pas trop de sa fille.
J’informe le jeune homme de mon idée et il l’accepte immédiatement. J’insiste un peu sur les 16 ans de Vénusia pour qu’il ne fasse pas de bêtise avec elle mais je sais bien qu’il se montrera digne de la confiance que nous mettons en lui. Et puis, pour se libérer de ses pulsions, il a l’adresse d’un « salon » dans les environs, un endroit très bien et très discret que je fréquente souvent moi-même.
Les démarches pour l’adoption n’ont pris que quelques jours et c’est officiel, Actarus est désormais mon fils. Lorsque je lui remet sa carte d’identité, je vois ses yeux s’éclairer.
-Tu sais, me dit-il, je n’oublierai jamais qui je suis ni mon ancienne vie, mais je dois te dire que je te considère vraiment comme mon père, ce n’est pas qu’un nom sur un papier.
Des larmes apparaissent dans mes yeux, il s’approche de moi et je dis :
-Et toi tu es le fils que j’ai attendu toute ma vie et qui est enfin là...
Ce n’est certes pas sans un pincement au cœur que je le vois quitter notre foyer quelques jours plus tard mais il ne va pas loin, nous ne resterons jamais moins de 24 heures sans nous voir car nous avons encore tellement à faire.
Je me rend vite compte avoir pris la meilleure décision. Actarus revit au milieu des bête et dans cette famille qui, malgré certains mauvais caractères, le choie et bien vite le chérit.
Le processus d’optimisation de Goldorak est désormais achevé et il est temps d’effectuer quelques tests auxquels Actarus se prête vraiment de mauvaise grâce. Mais il n’y a que lui pour cela. Il est vraiment un pilote extraordinaire et tous ceux qui ont la chance d’assister à ces manœuvres en pleine mer me le confirment.
Finalement, après de long mois de craintes et de fausses alertes, des soucoupes volantes sont repérées dans le ciel. Les quelques photos que j’ai montrées à mon fils ne laissent aucun doute, c’est bien Véga. Nous prévenons immédiatement les personnes autorisées.
Le fils Kabuto, qui étudie ce phénomène aux Etats-Unis, va sous peu arriver au Centre car sa présence m’a été imposée par ceux qui savent. Officiellement, il n’est là qu’en tant qu’observateur mais la véritable raison, que le jeune homme lui-même ignore, c’est qu’on me l’envoie pour qu’il aide Actarus.
Au vu de son expérience passée, je ne me suis pas permis de protester.
Bientôt, l’enfer va s’abattre sur notre planète et une guerre comme nous n’en avons jamais vu va éclater.
Et je tremble déjà pour mon fils...
FIN
Au repas du soir Rigel nous offre un barbecue et nous mangeons une délicieuse viande bien grillée. Actarus, à l’appétit d’habitude si léger, engloutis un nombre incalculable de côtelettes et de saucisses.
Autour d’un feu, Rigel nous interprète à la guitare quelques airs du folklore américain. Puis il présente l’instrument à Actarus qui, lors de la conversation de midi, a reconnu en jouer. Timidement, le jeune homme accepte le fardeau et lui arrache une poignante complainte où il semble mettre son âme à nu. Nous comprenons tous d’instinct que cette mélodie est le tableau de son malheur.
Nous partons très tard car je n’ai pas eu le courage de raccourcir ces heures sublimes, même si demain une dure journée nous attend au Centre.
Je suis songeur quant à tout ce que j’ai vu d’Actarus. Je le regarde sur le siège à coté de moi, son visage éclairé par la Lune n’exprime aucune angoisse, il est calme et apaisé.
J’ai bon espoir pour la suite mais les jours qui viennent me détrompent cruellement. Je vois peu à peu cette bonne humeur le quitter et son état glisser vers ce qu’il était avant notre visite au Ranch. Je l’ai vu transfiguré au milieu des chevaux et si c’est là qu’est sa place, alors qu’il en soit ainsi.
Après tout, sa présence n’est plus si nécessaire que ça, nous avons tout en main. S’il va vivre au Ranch, ce que j’envisage sérieusement, il ne sera qu’à quelques minutes du Centre et à même pas cent mètres de la maison où je lui garderai de toute façon sa chambre.
Notre programme se résume désormais à blinder Goldorak et à fabriquer quelques pièces de rechanges, c’est donc de l’industrie.
Le blindage désiré est entièrement fait en Gren (un mot extraterrestre qui signifie indestructible), un alliage composé de trois métaux existants sur Terre et dont la méthode de forge ne pose pas de problème technique.
Le cas des pièces de rechange nous pose en revanche une colle car, lors des conquêtes de Véga, il n’y a jamais eu de combat entre robots et Actarus ne sait donc pas quelles pièces souffrent le plus.
Je fais donc appel aux souvenirs de Yumi qui nous briefe : Le combat de robot, malgré les lasers et les missiles, c’est d’abord du corps à corps. Il me rappelle alors combien de fois les Mazinger ont perdu bras et jambes dans leurs luttes.
Les méthodes de la guerre étant universelles, je conclue que c’est dans cette voie que nous devons nous engager.
Je me heurte un peu à « ceux qui savent » et qui du coup ne semble plus aussi surs que Véga nous attaquera un jour. J’arrache quand même de quoi fabriquer un bras, deux mains, une jambe et un pied. Je ne me plains pas, quand la guerre éclatera, je sais que ces imbéciles déverseront leurs dollars à mes pieds pour qu’Actarus puisse se battre et les défendre.
Je prend contact avec Rigel lors d’un de mes temps de repos et lui fais part de mon idée d’installer Actarus au ranch et de lui donner le soin des chevaux comme occupation. Le cowboy accepte de suite. Il a vraiment une très bonne opinion de mon fils, du moins tant que celui-ci ne s’approche pas trop de sa fille.
J’informe le jeune homme de mon idée et il l’accepte immédiatement. J’insiste un peu sur les 16 ans de Vénusia pour qu’il ne fasse pas de bêtise avec elle mais je sais bien qu’il se montrera digne de la confiance que nous mettons en lui. Et puis, pour se libérer de ses pulsions, il a l’adresse d’un « salon » dans les environs, un endroit très bien et très discret que je fréquente souvent moi-même.
Les démarches pour l’adoption n’ont pris que quelques jours et c’est officiel, Actarus est désormais mon fils. Lorsque je lui remet sa carte d’identité, je vois ses yeux s’éclairer.
-Tu sais, me dit-il, je n’oublierai jamais qui je suis ni mon ancienne vie, mais je dois te dire que je te considère vraiment comme mon père, ce n’est pas qu’un nom sur un papier.
Des larmes apparaissent dans mes yeux, il s’approche de moi et je dis :
-Et toi tu es le fils que j’ai attendu toute ma vie et qui est enfin là...
Ce n’est certes pas sans un pincement au cœur que je le vois quitter notre foyer quelques jours plus tard mais il ne va pas loin, nous ne resterons jamais moins de 24 heures sans nous voir car nous avons encore tellement à faire.
Je me rend vite compte avoir pris la meilleure décision. Actarus revit au milieu des bête et dans cette famille qui, malgré certains mauvais caractères, le choie et bien vite le chérit.
Le processus d’optimisation de Goldorak est désormais achevé et il est temps d’effectuer quelques tests auxquels Actarus se prête vraiment de mauvaise grâce. Mais il n’y a que lui pour cela. Il est vraiment un pilote extraordinaire et tous ceux qui ont la chance d’assister à ces manœuvres en pleine mer me le confirment.
Finalement, après de long mois de craintes et de fausses alertes, des soucoupes volantes sont repérées dans le ciel. Les quelques photos que j’ai montrées à mon fils ne laissent aucun doute, c’est bien Véga. Nous prévenons immédiatement les personnes autorisées.
Le fils Kabuto, qui étudie ce phénomène aux Etats-Unis, va sous peu arriver au Centre car sa présence m’a été imposée par ceux qui savent. Officiellement, il n’est là qu’en tant qu’observateur mais la véritable raison, que le jeune homme lui-même ignore, c’est qu’on me l’envoie pour qu’il aide Actarus.
Au vu de son expérience passée, je ne me suis pas permis de protester.
Bientôt, l’enfer va s’abattre sur notre planète et une guerre comme nous n’en avons jamais vu va éclater.
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FIN
Modifié en dernier par Monsieur Vilak le ven. juin 12, 2015 16:10 pm, modifié 2 fois.
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.
Merci Monsieur Huchez...
WIKIRAK
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- Monsieur Vilak
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Re: Deus Ex Machina - Récit
Merci, j'en ai vraiment sué pour faire ce dernier chapitre et je suis bien content qu'il ne te déçoive pas....
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Re: Deus Ex Machina - Récit
Edité 4e et 6e partie
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- Monsieur Vilak
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Re: "Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.
tu sais bien que je "m'y remet" souvent...
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WIKIRAK
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WIKIRAK
Re: "Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.
Grandiose !
C'est super précis et détaillé sur la dimension psychologique et le ressenti des intervenants !
Mieux que du Go Nagai ou de la production Toei !!!
C'est super précis et détaillé sur la dimension psychologique et le ressenti des intervenants !
Mieux que du Go Nagai ou de la production Toei !!!
- Monsieur Vilak
- Grand Goldorak
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Re: "Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.
Là tu me flattes!!!!!
Merci d'avoir apprécié!
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WIKIRAK
Re: "Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.
Nous sommes nombreux à constater ton talent, c'est indéniable !Monsieur Vilak a écrit :Là tu me flattes!!!!!
Merci d'avoir apprécié!