"Actarus Roi". 6 parties, terminé.

Vous avez réalisé une création en rapport avec Goldorak que vous souhaitez partager, alors c'est ici :
(fan-art; fan-fiction; figurine custom etc...)
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Monsieur Vilak
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Ah j'aurais juré le contraire.
Mais ça me semble étrange qu'il renonce de lui même à un tel privilège.
Tu es sure que ça n'a pas été négocié?
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

WIKIRAK
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Raoh
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Re: "Actarus Roi"

Message par Raoh »

Peut être était-ce une condition pour qu'il ne soit pas jugé en tant que criminel de guerre.
Il faut que je me remate "Le Soleil" pour voir car ce film parle précisément de ça.
Dans la vie, ne soyons pas une béquille mais choisissons d'être un pilier. ( dixit un de mes piliers!!)
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Monsieur Vilak
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

6ème et dernière partie :

C’est vrai que le romantisme n’avait jamais été mon fort. Entre celles qui m’ont cueilli comme une fleur sans que je m’en rende compte et celles qui se sont jetées dans mon lit d’un sourire de ma part, je n’avais jamais vraiment eu à séduire et pu faire mes armes.

Mais Vénusia avait accepté ma demande et c’était l’essentiel. Mon père nous félicita chaudement et je vis qu’il avait la larme à l’œil. Il m’aimait vraiment et je n’en avais jamais douté. Il fallait maintenant obtenir l’assentiment de Rigel.

Après avoir enregistré et envoyé un message vidéo présentant Vénusia à ses futurs sujets, nous partîmes avec mon père au Ranch.

Nous débarquâmes main dans la main au début de la soirée. Mon arrivée dans le salon fit sensation. Passé la surprise, la première réaction de ma sœur et d’Alcor furent de se lâcher, enlacés qu’ils étaient sur le canapé. J’allais éclater de rire.

Après les embrassades, on me questionna sur ma présence « sur Terre » et c’est là que je redevins mon égal. A la façon maladroite dont je présentais ma demande, Rigel aurait pu croire que je lui achetais une vache mais, étonnamment, il ne se vexa pas.

Etait-ce la couronne de diamant qui viendrait bientôt sertir la tête de sa fille ou bien le statut de père de la Reine qui le faisait saliver ? Il m’accorda la main de sa fille avec un empressement trop enjoué pour être honnête et ne penser qu’au bonheur de sa fille.

Je ne devais rester que peu de temps sur Saphirée, la reconstruction d’Euphor nécessitait mon retour, ma présence étant un moteur pour mon peuple.

Sur ces deux mondes, la façon dont je suis perçu n’est pas très différente mais il n’y avait que sur Saphirée, au milieu des miens, que j’étais vraiment moi ou plutôt l’Actarus que j’y étais devenu.

Cette semaine fut un retour aux sources bienfaisant sous bien des formes mais fut trop courte.

Vénusia m’accompagna de suite sur Euphor. Son père et Mizar, s’imaginant une vie de château digne des contes pour enfants, viendraient s’installer plus tard. Ils étaient d’excellents fermiers, il ne pourraient qu’être utiles.

Mon père, qui n’avait plus d’attache sur Terre, accepta également de nous rejoindre sur ma planète quand je le lui demanda. Même s’il fallait encore pour l’instant quelques poignées de jours pour se rendre d’un monde à l’autre, les communications ne mettaient pas plus de quelques secondes pour traverser l’espace, il pourrait donc y poursuivre ses travaux avec sa communauté scientifique en attendant que le système de téléportation quasi instantané soit retrouvé.
Il n’avait que 45 ans saphiriens, un âge où certains sont de tous jeunes grands-pères, et était en excellente santé, je pouvais donc compter sur son amour pendant encore de très nombreuses décennies.

Alcor et Phénicia, eux, décidèrent de rester. Ils étaient vraiment heureux et le peu de la vie de princesse que ma sœur avait goûté sur Euphor n’allait pas avec son caractère rebelle et excentrique. Ils ne viendraient que pour mes noces.

C’est un peu le cœur gros que Vénusia donna sa démission, son travail la passionnait, mais je lui avait promis des tâches aussi excitantes dans le futur. Quoi qu’il arrive, je ferai tout pour son bonheur et je savais qu’elle ne serait pas désœuvrée. La tâche de Reine d’Euphor est un vrai métier mais n’est ni plus ni moins envahissante qu’un autre. Le Trône donnait de lourdes responsabilités mais n’en était pas pour autant une ennuyeuse occupation protocolaire à plein temps.

Tout semblait en ordre, l’heure d’arracher mon aimée à sa terre natale approchait.

Au bout de quelques jours, j’embarquais donc ma promise et nous partîmes pour notre futur royaume.

Je n’avais bien sur pas fait désarmer Goldorak mais j’avais un peu transformé la soute dans laquelle j’avais vécu sur Hydra afin de la rendre un peu plus confortable. C’est là que nous parlâmes vraiment d’amour pour la première fois, là-haut, très loin dans l’espace, quelque part entre sa Terre et Venus.

De retour sur Euphor, l’accueil fut, excusez-moi, digne d’un prince...
Vénusia fut unanimement acceptée comme la future reine par la population. Oui bien sur on trouvait toujours deux ou trois grincheux férus de protocole et de lignée mais il y avait longtemps que les mariages arrangés n’existaient plus et le fait que je l’aimais forçait toutes les réticences. Et puis ils savaient bien qu’ils n’avaient pas le choix.

Tout de suite, ma fiancée s’imposa et la confiance que je lui témoignais à chaque occasion renforça sa détermination. Comme une chatte, elle s’introduisit sans un bruit dans le cœur de mes compatriotes.

Les noces furent organisées rapidement. Ce fut simple et beau, tel que le veut la tradition familiale.
Les religions sont au fond toutes les mêmes et les similitudes entre le Christianisme et notre Luminisme nous permirent de ne faire qu’une seule cérémonie religieuse avec les deux souverains pontifs aux commandes. Retransmis en direct dans tout l’univers, ce mariage fut la première célébration universelle depuis la fin de ce que l’on avait nommé « la Grande Guerre ».

Sa grâce Vénusia d’Euphor, Duchesse de Fleed, mon épouse...

L’achèvement de la décontamination arriva à point nommé pour elle.
De toutes les taches que je lui proposais, elle choisit l’écologie, ce qui était également le seul centre d’intérêt de la population. Je ne mis que quelques jours pour lui lâcher la bride et lui laisser une autonomie parfaite. Elle était vraiment au milieu des siens, épaulée par son père et Mizar.

De mon coté, je dus me consacrer à quelques chose de beaucoup moins beau et poétique...
Les procès des crimes véghiens allaient bientôt commencer sur Pallas et j’avais été nommé président d’honneur du Tribunal interplanétaire.

Maintenant il me fallait annoncer la nouvelle de la survie d’Hydargos, quelque chose que je reportais sans cesse. Je mis mon gouvernement au courant lors d’une réunion à huis clos. Nous prîmes la décision de ne l’annoncer qu’une fois l’intéressé en sécurité sur Euphor.

Il vint de Saphirée avec son avocat dans l’anonymat le plus total.
Je fis sécuriser une chambre d’hôpital et l’y installa sous un faux nom, le présentant comme un compagnon de lutte. De toute façon il était méconnaissable, ce qui aida beaucoup.

Nous eûmes une discussion longue et posée, ce qui est assez rare pour le souligner.
Je l’ai privé de ses prothèses car nous savions tous deux que seul la pitié pouvait lui éviter la pendaison. Je ne dis pas que mon but était de le sauver, un acquittement étant impossible mais une voix en moi me disait qu’il avait déjà payé une grosse partie de ses crimes. Et puis je suis contre la peine de mort.

Nous avons ensuite laissé se répandre la rumeur et la presse s’en donna à cœur joie.
L’onde de choc m’effraya un peu et je voulu reculer mais il était trop tard pour éviter « le retour du monstre ».
Je confirmais donc la nouvelles quelques jours plus tard lors du discours d’ouverture à la première séance du Tribunal Interplanétaire.

Le Tribunal siégea pendant deux ans sur Pallas, sans moi bien sur.

Il n’y avait pas tant de gens que cela à juger, pour la plupart des exécutants serviles et ambitieux mais nous vîmes quand même défiler à la barre quelques grosses pointures comme le Général Thoraice, le boucher de Zéphirée, ou le super-intendant Shimo, le bourreau de Bell. Comparurent également de plus sombres âmes de moindre importance comme l’adjudant Pamboo, un soudard de la pire espèce auteur de nombreux viols et actes de barbarie lors des conquêtes véghiennes. La corde sera le destin de ces irrécupérables tortionnaires.

Mais le nom d’Hydargos surnageait au milieu de cette mer et il fut jugé en dernier.

J’ai bien vite compris qu’il s’en sortirait. Personne ne l’avait encore vu dans son état actuel, nous avions tout fait pour et la foule s’attendait à voir paraître un officier débordant d’énergie. Son apparition pathétique en fauteuil roulant, mutilé et défiguré, fit l’effet d’une bombe.

Mon témoignage à décharge accentua nos chances dans l’obtention d’un verdict clément. L’épisode de Janus étant la seule vraie chose dont on n’avait pas encore parlé puisque Vénusia m’avait interdit de citer ses deux rencontres avec le « monstre ». Je ne suis pas très fier de mon ultime coup de pouce mais j’ai organisé la fuite et la diffusion d’une vidéo peu ragoûtante où des infirmières changent la couche de l’accusé, ceci afin d’accentuer la pitié.

Blacky, quand tu liras ces lignes, j’espère que tu reviendras sur ta promesse d’envoyer un seau de merde à la figure de l’auteur de cette aventure. Ah, au fait, j’ai adoré le livre que tu as écris en prison et je te félicite d’en avoir vendu deux cent millions. Maintenant que tu es libre, si tu cherches à investir ta fortune, j’ai quelques idées caritatives qui pourraient te tenter.

Comme vous le savez tous, Hydargos n’a finalement été condamné qu’à quelques années de prison. Sa détention préventive ayant couvert une appréciable partie de la peine, il a été libéré dix huit mois plus tard.

Pendant les deux ans où ces procès ont accaparé l’intérêt général, Vénusia m’a donné un premier enfant. C’est un garçon et nous l’avons prénommé Alcor, comme son parrain qui est désormais mon beau-frère. Comme tous les enfants d’ascendance pallasso-saphirienne, il est parfaitement normal.

Notre famille s’est encore agrandie avec la naissance d’une petite nièce, Astrida, et le mariage de nos deux plus grands savants, mon père et la chimiste pallasienne Valente Axis, une tante de feu mon ami Pollux.

Et ma planète reverdissait de jour en jour...

Le Disque de Lumière, même s’il était encore bien loin de sa taille d’antan, croissait régulièrement et le repeuplement de la faune donnait des premiers résultats très encourageants.
La population venait de dépasser les cent mille âmes grâce à une politique d’immigration choisie que certains peuvent trouver protectionniste mais je reste persuadé que c’était le bon choix, je voulais y aller lentement pour ne pas perturber le fragile écosystème balbutiant et le vent de liberté qui soufflait sur ma planète.

J’ai alors entamé la procédure d’indépendance car Euphor pouvait désormais s’auto-gérer.
Un référendum accepta le principe d’un retour à la monarchie parlementaire et confirma mon destin.

EPILOGUE :

Mon couronnement et celui de Vénusia a eu lieu le lendemain de notre retour à l’autonomie. Là, je ne pus échapper à une fastueuse cérémonie et je garde comme un précieux trésor ce moment où le grand prêtre posa sur nos têtes les couronnes royales sous les yeux de nos parents et amis.

J’étais Roi, comme mon père avant moi et comme mon fils le sera un jour.

Goldorak dort paisiblement dans un hangar du palais royal. Je ne me déplace qu’avec lui et c’est un grand honneur que je fais lorsque je prie quelqu’un de m’accompagner. Un jour, peut-être, devrons nous repartir au combat car l’histoire se répète inlassablement, toujours, éternellement... Mais il est prêt, il le sera toujours.

Goldorak est mon leg aux futures générations, le symbole de la vie qui triomphe de la mort dans la justice pour la prédominance du bien sur le mal.

La boucle est bouclée, tout peut continuer...
Modifié en dernier par Monsieur Vilak le mar. juin 09, 2015 02:10 am, modifié 1 fois.
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Re: "Actarus Roi"

Message par Gurendaizä »

Comparurent également de plus sombres âmes de moindre importance comme l’adjudant Pamboo, un soudard de la pire espèce
Quel drôle de nom, tu ne trouves pas ? :wink:


Rigel aurait pu croire que je lui achetais une vache
Pauvre Vénusia !!! :wink:

Goldorak est mon leg aux futures générations, le symbole de la vie qui triomphe de la mort dans la justice pour la prédominance du bien sur le mal.
Magnifique !!! :coeur: :coeur: :coeur:


Merci pour cette superbe histoire ! :up: :up: :up: :goldo3:
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Re: "Actarus Roi"

Message par ActarusProcyon »

:up: :up: :up: :up:
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Monsieur Vilak
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Gurendaizä a écrit :Quel drôle de nom, tu ne trouves pas ?
Le choc artistique, une inspiration poétique....
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Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

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Re: "Actarus Roi"

Message par Gurendaizä »

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :goldo3:
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Re: "Actarus Roi"

Message par euphoria »

:up: :up: :coeur:
nous sommes tous nés pour mourir un jour, n'est ce pas ?...
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Re: "Actarus Roi"

Message par homnorak »

j'ai adoré le clin d'oeil au générique. Bon tu as trouvé une parade et ils ont fait ça qu'après la guerre.

Pamboo, hum, la dernière change mais, tu lui en veux au notre ? Je me suis marrée en lisant ce nom.
Homnorak

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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Ben j'ai des doutes sur la "première fois" entre Actarus et Vénusia alors j'ai préféré ne pas en parler et parler plutôt de vrai discussion.

Mais non, je n'en veux pas à notre cher webmaster, pas plus qu'aux deux autres tortionnaires cités.
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Déjà un an.... j'ai l'impression de l'avoir écrite hier...
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Re: "Actarus Roi"

Message par euphoria »

et oui le temps passe vite!! en tout cas c'est comme ça qu'aurait du terminer Gonagai c'était logique!!
Très bien écrit..bravo
nous sommes tous nés pour mourir un jour, n'est ce pas ?...
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Re: "Actarus Roi"

Message par Monsieur Vilak »

Edité la 6ème partie.
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Re: "Actarus Roi". 6 parties, terminé.

Message par Gurendaizä »

Merci ! :up: :wink: :goldo3:
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Re: "Actarus Roi". 6 parties, terminé.

Message par Monsieur Vilak »

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