Monsieur Vilak a écrit : ↑lun. janv. 19, 2015 00:48 am
Avant je trouvais le personnage d'Haruk très complexe et torturé mais plus maintenant car en regardant de plus près, on voit beaucoup de choses qui noircissent la grandeur d'ame que l'on attribue à ce personnage.
Or Atlas a un comportement d'allié, pas de vaincu en quelque sorte enrôlé de force.
Il combat pour Véga de son plein gré, sans autre contrepartie que les honneurs et les avantages que ses victoires lui apportent.
J'aimerai beaucoup savoir d'où vient cette loyauté des gens d'Apaisie envers leur conquérant...
Ok, il épargne Mizar mais à mon point de vue uniquement parce que celui-ci a touché un point sensible qui fait perdre ses moyens et ses repères au géant.
Pour moi Atlas est un salaud, il ne vaut pas mieux que Janus, et j'aimerai beaucoup que vous me fassiez changer d'avis.
En 2015 tu voulais qu'on te fasse changer d'avis au sujet de Atlas?
Dire que c'est un salaud, me parait excessif pour un personnage aussi peu approfondi, mais réaliste si on considère que tuer relève de la saloperie.
C'est un très bel épisode. Je n'oublie pas que dans un DA, l'esthétique compte autant que le reste et les dessins de Araki, les expressions des visages et un doublage superlatif, contribuent à cette bonne impression.
Je l'ai revu en VJ.
Atlas est différent de Janus pour ce qu'on en voit à l'écran.
On ne sait rien de Janus, donc on considère qu'il n'y a rien à savoir.
Janus c'est le guerrier de Vega parfait. Le tueur sans état d'âme, typique des codes japonais des samouraïs, obéissance, victoire, hiérarchie.
Il n'est pas sensible puisqu'il refuse de croire en l'amitié de Alcor pour Actarus. On peut voir dans ce refus une fragilité, un refoulement, mais peut être tout simplement un manque totale de sensibilité et d'empathie.
Je ne le trouve pas arrogant, même vis à vis de Hydargos. Il fait son boulot, Il n'a pas cherché à l'humilier, il n'en rajoute pas. C'est Hydargos qui le pousse et lui, se contente de lui dire "sa vérité". Il a raison, Hydargos est lâche de ne pas assumer son infériorité.
Janus, est au dessus de ça.
Atlas n'a pas grand chose à voir avec ça. Il est très courageux, il aime les honneurs. C'était un genre de poète aimant la nature et la liberté, mais des circonstances que l'on ne connait pas, l'ont poussé à assumer d'être un guerrier. Sa vanité lui a fait perdre le lien qu'il avait avec son "moi" profond comme dirait Freud.
Pas tout à fait, puisqu'il s'entoure d'oiseaux et qu'il se dirige spontanément vers la tourterelle des enfants. Quand il réagit aux injonctions de Horos, Mizar n'est pas encore impliqué. En Japonais, Zuril le prend par le sens du devoir en englobant son amour des oiseaux.
A ce moment déjà, Atlas est plus fragile que Janus et même que Ergastul.
C'est la naiveté de Mizar qui fint de l'achever. Est ce qu'il se voit en lui? les dessins tendent à le montrer.
Le sens de l'épisode est plutôt de rappeler la fragilité des idéaux de l'enfance, la manière dont on peut les pervertir ou se jouer d'eux.
Par rapport à Janus, Atlas serait un type qui aime la victoire mais la belle victoire. C'est un hyper sensible qui a dû ne plus être ce qu'il était. Trump n'aimerait pas.
Janus veut la victoire parce que c'est un ordre de Vega et qu'il est la pour ça. C'est un hyper viril comme Trump doit les aimer
Voilà mon ressenti, Monsieur Vilak. (Monsieur Vilak, serait plutôt proche de Ergastul)