On a marché sur la Lune

[Ryoma]

Si je comprends bien, je dois comprendre Goldorak comme on le l'impose et pas comme j'ai envie qu'il soit ?

[Kami-Eric]

Bien traduit, mal traduit C'est un poncif facile

Je connais le japonais et donc peux affirmer que les productions/oeuvres d'animation japonaise sont souvent mal traduites/adaptées en France.

il y a 40 ans, ce n'est même pas de la traduction qu'il fallait faire mais de l'adaptation.

Il y a toujours une part d'adaptation dans chaque traduction ! Des fois c'est fait correctement et d'autres fois non.

[Monsieur Vilak]

Si je comprends bien, je dois comprendre Goldorak comme on le l'impose et pas comme j'ai envie qu'il soit ?

Disons que tu es libre de ton choix mais si tu ne fais pas le bon, alors tu resteras un pauvre égaré digne de mépris...

[Kami-Eric]

Qui a méprisé qui ?

[Monsieur Vilak]

A la limite, ce qui me choque le plus dans cette démarche, c'est la croyance qu'il faut expliquer, orienté le spectateur.

Voilà, tu as mis le doigt dessus!!!!
Si en plus on y ajoute la honte qu'elle nous fout lorsqu'elle déverse ses théories, pour le fond comme dans la forme, y a de quoi se mettre une cagoule sur la tête.

[Zuril]

On ne sait pas d'ou vient la nécessité de donner des clés pour comprendre Goldorak, sauf à y voir de la transcendance et se placer dans la position d'un prophète qui fait un enseignement. Quitte à presser ces pauvres 74 épisodes comme des citrons pour en sortir quelque chose.

C'est implicite puisque Carrazé parle d'elle comme un Gourou, et dans le passé, on a aussi eu ce sentiment.

l'impression que je donne est à mille, dix mille années lumière de mes préoccupations, il vaut mieux le savoir. Je préfère passer pour une "pétasse" si Goldorak passe pour autre chose qu'un Anime pour nostalgiques férus de croyances indécrottables ou pire. Pour moi et d'autres cet Anime est un trésor. Ciao.

De ce que je comprends elle se sacrifie pour la cause... Goldorak ne doit pas être un anime pour Nostalgique, mais elle ne dit pas ce qu'il devrait être.

Mon "job" c'est de faire connaître les "bonnes" infos. Pas de soutenir ce qui a été maintes fois galvaudé et qui est faux. Par respect pour des auteurs.

Je reste à votre disposition sur une série qui ne m'appartient en aucune manière (apparemment je dois le préciser lol), elle n'appartient qu'aux japonais, qui nous laissent travailler, merci à eux, je retourne y travailler pour une conférence "ouverte" à finaliser. Si vous voulez venir à Tours fin février, me le dire, je vous réserve 2 places.

Mon job, les japonais nous laissent travailler, conférence... Ou trouve t-on la production de Francorak? Quel est le travail que les japonais autorisent?

Ca me laisse perplexe.

[Kami-Eric]

Le truc du "les japonais nous laissent travailler" c'est du grand n'importe quoi.

[Ryoma]

Bien traduit, mal traduit C'est un poncif facile

Je connais le japonais et donc peux affirmer que les productions/oeuvres d'animation japonaise sont souvent mal traduites/adaptées en France.

il y a 40 ans, ce n'est même pas de la traduction qu'il fallait faire mais de l'adaptation.

Il y a toujours une part d'adaptation dans chaque traduction ! Des fois c'est fait correctement et d'autres fois non.

Jérôme Wicky (très présent sur poste lol) disait toujours "Traduire c'est trahir"

[Lasernium66]

Le truc du "les japonais nous laissent travailler" c'est du grand n'importe quoi.

C'est une de ses grandes lubies, ça : les Japonais !
Chaque fois que quelqu'un critique ses interprétations délirantes, elle ressort le même leitmotiv : « c'est parce que tu ne comprends rien à la mentalité japonaise » !

D'ailleurs, tous ceux qui osent la contredire ne sont que de pauvres petits occidentaux matérialistes et obtus, incapables de comprendre la pensée japonaise.

Elle, bien sûr, la pensée japonaise, elle la comprend mieux que personne.
Mieux que les Japonais eux-mêmes !

Elle n'a jamais foutu les pieds au Japon.
Elle ne pète pas un mot de japonais (car utiliser un traducteur automatique, je n'appelle pas ça maîtriser une langue).
Elle n'a ni amis, ni parents, ni collègues japonais.
Elle n'a aucun lien d'aucune sorte avec le Japon.
Le peu de choses qu'elle sait - ou qu'elle croit savoir - sur le Japon, elle l'a picoré un peu partout sur internet et elle s'est fabriqué une image idéalisée de ce pays.

Un pays où on la comprend.
Un pays où on pense comme elle.
Un pays où on saurait reconnaître ses mérites et ses qualités.
Bref, un pays fait pour elle...

Et pourtant... !
Si on la prend pour une hystérique ici, il est évident qu'on la prendra tout autant pour une hystérique au Japon.
Et peut-être même davantage, car il est notoire que les Japonais ont le goût de l'humilité et de la discrétion.
Quant à son indécrottable volonté de faire autorité et d'être prise au sérieux, il est certain que les Japonais s'en amuseraient autant que nous : il y a certaines formes de ridicule qui font marrer sous toutes les latitudes, y compris de l'autre côté du Pacifique...

[Kami-Eric]

Jérôme Wicky (très présent sur poste lol) disait toujours "Traduire c'est trahir"

C'est vrai mais alors autant faire du mieux possible, ce qui n'est souvent pas le cas dans les VF d'animation japonaise.

La folle m'a souvent demandé que je fasse venir sur Francorak des potes japonais Facebook mais j'ai refusé à chaque fois.

[Zuril]

Donc ce travail que les japonais autorisent, c’est quoi?
On le trouve ou?
Conférence sur quoi?

C’est plutôt ça qui finit pas interroger. On a l’impression qu’il y a une masse de documentation qu’il faudrait connaître mais je ne sais pas où elle se trouve.
Je ne dois pas être le seul puisque Carraze ne connaît pas non plus.
A la limite, elle parle peut être de Pelletteri mais dans ce cas, c’est lui qui travaille.
Le mot travail est d’ailleurs curieux parce que à part faire un historique des origines de la série et de sa diffusion, je ne vois pas trop ce qu’il y a faire comme recherche sur ce que véhicule la série en elle même.

[fugazi]

Tout est juste dans tes dernières analyses Zuril. Tu l’exprimes avec plus de diplomatie que je ne pourrais le faire mais c'est ça.

Dans la conversation, je ne vois pas de féminisme mortifère, ni rien de tout ça.

Personnellement, je n'ai jamais lu non plus de féminisme dans ses écrits sur ce forum. Juste une connerie sans aucune limite.
Mais c'est peut-être sa nouvelle lubie ? Quand elle est arrivée sur ce forum, elle faisait par exemple une fixation sur le demi-tour d'Actarus.

Plutôt un coté rentre dedans qui met fin à tout dialogue avant même qu'il ait commencé.

C'est le moins que l'on puisse dire. Par ailleurs quand ta culture se limite à un seul animé, que tu établis des thèses délirantes à son sujet et que pour imposer ces théories fumeuses tu agresses, insultes, manipules, eh bien forcément c'est difficile d'être crédible.

Je suis persuadé que la plupart de ceux qui ont acheté les DVD de Goldorak n'ont aucune idée de qui est Go Nagai, ou même ce qu'est Toei etc...

Tout à fait. L’immense majorité des personnes qui s'intéressent encore à Goldorak en 2020 (et il y en très peu, essentiellement des vieux nostalgiques) en n'a absolument rien à branler de Go Nagai.
Donc encore moins de Shôzô Uehara.
C'est pour cette raison qu'il est absolument atterrant d'agresser un journaliste pour lui reprocher de ne pas avoir cité son nom.
Si trois ou quatre personnes en France (il ne doit pas y en avoir plus) souhaitent connaitre tout le staff de Grendizer, ils peuvent trouver cette info sur le net. Que Carrazé cite Uehara dans son podcast ne changerait pas la face du monde.

Je me mets à la place de Carrazé qui croit avoir fait un truc sympa pour Télé Loisir et qui se retrouve taxé d'incompétence pour des histoires de face sombre de la Lune. C'est sans doute décourageant.

Évidemment, absolument rien ne justifie une telle agression pour ces broutilles.

A la limite, ce qui me choque le plus dans cette démarche, c'est la croyance qu'il faut expliquer, orienté le spectateur. Une oeuvre n'appartient pas à celui qui l'a conçue, sauf pour des histoires de droits des d'argent.
Si une oeuvre est mal comprise, c'est qu'elle est mal faite. En plus, quelque soit la place que j'accorde à Goldorak, je ne suis pas certain que ce soit une oeuvre, et si s'en était une, ça ne serait pas nécessairement une grande oeuvre.

Très juste.
Je pense que l'on peut quand même qualifier Grendizer/Goldorak d’œuvre. Il faut juste ne pas perdre de vue que c'est une œuvre commerciale.
Goldorak est une œuvre commerciale mineure pour enfants.
Pas une œuvre majeure et évidemment encore moins une œuvre d'art.
Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des qualités.

Mon job, les japonais nous laissent travailler, conférence... Quel est le travail que les japonais autorisent?

C'est n'importe quoi. Quels japonais ? Les trois quart du personnel du staff qui a travaillé sur Grendizer est décédé, les autres s'en branlent éperdument.
Évidemment que les japonais lui laissent écrire ses conneries. De toute façon elle n'a pas besoin de leur autorisation pour écrire quoique ce soit.
C'est du pipeau complet. Enfin de la cornemuse.

Le mot travail est d’ailleurs curieux parce que à part faire un historique des origines de la série et de sa diffusion, je ne vois pas trop ce qu’il y a faire comme recherche sur ce que véhicule la série en elle même.

Exactement. Et c'est bien pour cette raison qu'il n'y a absolument rien à dire de transcendant sur Grendizer qu'elle invente des théories fumeuses qui n'existent que dans sa tête.
Et comme elle est la seule à croire à ses conneries, elle te raconte qu'elle est la seule à pouvoir appréhender la pensée japonaise.
Elle ne sera évidemment jamais contredite par un Japonais qui a travaillé sur la série (ils sont tous morts ou s'en foutent), elle peut donc bien raconter n'importe quelle débilité.

Il y a aussi une disproportion entre ce qui est important pour soi et pour les autres.

Absolument.
Le problème pour Biniourak, c'est que quand ta vie entière est tournée vers ce D.A. Que tu regardes Goldorak en boucle sur Mangas, que tu bois, que tu manges, que tu pisses et que tu chies Grendizer toute la journée, cet anime devient donc le centre de ta vie. Et forcément tu perds la raison et ce qui est insignifiant pour les autres (la paternité de Grendizer par exemple) devient un sujet essentiel pour toi, voire même une question de survie intellectuelle.
Il faut que la France entière soit au courant que Uehara est le vrai papa de Grendizer ! Il faut qu'on évangélise les Français pour leur révéler la vérité : on les a trompés avec Go Nagai depuis 40 ans !
Sauf que les Français en n'ont absolument rien à branler de Goldorak, encore moins de Go Nagai et encore moins de Uehara.
Et que s'ils étaient au courant, voire même que cette info fasse l'ouverture du J.T. de 20H00, cela ne changerait de toute façon en rien leurs vies : ils continueraient de s'en foutre.
Mais faire comprendre ça a une illuminée est impossible, elle est dorénavant bien trop perchée.
Surtout elle se complait dans cette position : elle, la victime incomprise contre le reste du monde. Elle et le CLAN des enculés d'en face.
Et comme effectivement elle roule en sens inverse sur l'autoroute, mis à part ses deux passagers, cela fait beaucoup de monde dans le CLAN des enculés d'en face.

[Lasernium66]

Surtout elle se complait dans cette position : elle, la victime incomprise contre le reste du monde. Elle et le CLAN des enculés d'en face.
Et comme effectivement elle roule en sens inverse sur l'autoroute, mis à part ses deux passagers, cela fait beaucoup de monde dans le CLAN des enculés d'en face.

Très juste. En ce moment, elle fait une véritable fixette sur le mot «autoroute», alors qu'elle n'a absolument pas pigé dans quel contexte et avec quelle intention Christian et moi avons récemment utilisé ce mot.

Nous faisions allusion à une vieille blague de comptoir, archi-connue et usée jusqu'à la corde :

Un automobiliste s'engage sur l'autoroute. Aussitôt, un flash info-route interrompt le programme à la radio : «Attention, on nous signale qu'une voiture vient de s'engager à contre-sens sur l'autoroute A26!».
Le type regarde autour de lui et dit : «Qu'est-ce qu'il raconte, ce con? UNE voiture à contre-sens? Moi, j'en vois au moins cinquante!».

Elle, avec sa niaiserie et sa prétention coutumières, elle se plaît à y voir une métaphore ou une allégorie du conformisme, auquel elle s'oppose héroïquement en roulant, magnifique et solitaire, à contre-sens.

En réalité, cette vieille blague dit tout à fait autre chose :
aux yeux d'un dingue (ou d'un con), les dingues (ou les cons), c'est les autres !

C'est évidemment moins romanesque et moins noble, comme message.
Et surtout beaucoup moins flatteur pour elle...

[Zuril]

Surtout elle se complait dans cette position : elle, la victime incomprise contre le reste du monde. Elle et le CLAN des enculés d'en face.
Et comme effectivement elle roule en sens inverse sur l'autoroute, mis à part ses deux passagers, cela fait beaucoup de monde dans le CLAN des enculés d'en face.

Ca me rappelle trop une histoire vécue dans une piscine.
J’étais dans la ligne du crawl avec deux autres types. Il n’y avait que deux lignes réservées, une pour le crawl et une pour les palmes, le reste de la piscine pour ce que j’appelle les pataugeurs.
A un moment arrive une bonne femme qui, non seulement faisait de la brasse, mais en plus en sens inverse.

Un des mecs moins cool que moi, en passant à côté a fait un Max de remous et elle a hurlé « enculé, enculé »

[Monsieur Vilak]

Ben dis donc ça parle beaucoup de sodo today...