Humoristes oubliés

[Super Shogun]

Alors lui, je suis certain que personne ne le connaît

Mais si.

[Lasernium66]

Alors lui, je suis certain que personne ne le connaît

Là, je crois que tu te trompes : Pierre Repp est encore connu de beaucoup de gens de notre génération, et même, internet aidant, de quelques plus jeunes.

De plus, sa présence - souvent brève, mais remarquée - dans bon nombre de comédies françaises l'a un peu fait échapper à l'oubli.
Une de ses prestations les plus connues, c'est dans Je ne sais rien mais je dirai tout, où il aide Pierre Richard et Bernard Blier à embrouiller la police.

Jusqu'à la fin de son existence (il est décédé en 1986), il était régulièrement invité à se produire dans des émissions de variétés.

À l'époque, je n'aimais pas trop son humour, ça m'agaçait.
Je l'ai redécouvert récemment et maintenant, je vois beaucoup mieux que derrière ce bafouillage à jet continu, il y avait un réel talent de comédien et un vrai travail d'écriture.

Je ne me taperais certes pas un récital d'une heure et demie, mais à petites doses, j'apprécie.

[Zuril]

Ça va devenir comme une pub pour la MAAF, je vous aurais, je vous aurais

Quand je dis « oublié », je veux dire spontanément oublié, parce que effectivement, un tour sur YouTube et ça repart.

Alors je vais me creuser la tête pour en trouver quelques uns...

Comme ce type dont j’ai le nom sur le bout des lèvres, Henri Tissot? Tisot? Un mec qui ne savait qu’imiter De Gaule et qui ramait déjà dès la fin des années 60.

[Monsieur Vilak]

Ah si !!!!!

Je le connais toutefois plus comme acteur mais je sais que monsieur bafouille est avant tout un comique.

J'adore son rôle dans "je sis rien mais j'irai tout" e film de Pierre Richard ou il est l'assistant de Bernard Blier, qui est un gros fabricant d'armes.

[Lasernium66]

"Artiste beauf, public de beaufs, c'est logique..." Est ce que je suis un beauf? c'est pas trop l'idée qu'on me renvoi. Je passe pour un type qui n'a pas de gouts très populaires, pas élitistes mais décalés. Bref, je ne suis pas trop Patrick Sebastien, ou Tour de France.
Malgré tout, je trouve que Bigard a du talent, ou du cran. Il a un sketch qui est tout ce que je déteste, a tel point que je ne peux même pas dire lequel. C'est pourtant assez surréaliste.
Alors soit je suis crypto beauf, soit la beaufitude a des ressources cachées.

«Artiste beauf, public de beaufs» : j'y suis peut-être allé un peu fort dans la généralisation (quoique avec Patrick Sébastien, je crois que ça peut vraiment se dire). Disons plutôt, dans le cas d'André Lamy, «public vraiment pas exigeant», qui rigole à n'importe quelle pitrerie bien grasse et bien lourde. Car Lamy, c'est ça : du «comique» facile et épais, du même niveau que celui du cousin volubile et bourré qui te fait son petit show à table en fin de repas de famille.

Bigard, que tu cites, je le vois différemment.
Beaucoup de ses sketches sont réellement drôles et derrière la vulgarité assumée qui est un peu sa marque de fabrique, il y a clairement une réelle intelligence. Bigard est loin d'être con, il est cultivé et talentueux, c'est indéniable.

Il faut lire son livre autobiographique, sorti il y a une quinzaine d'années. Je ne m'intéressais pas particulièrement à Bigard, je me rappelle avoir acheté ce bouquin uniquement à cause du titre Rire pour ne pas mourir et de la photo de couverture, qui m'avaient un peu foutu une claque. On y apprend que sa jeunesse a été marquée par des événements extrêmement difficiles.



Le hic, c'est que depuis quelques années, il évolue mal.
Il s'est d'abord mis à jouer les traqueurs de complots et à faire une fixation sur les attentats du 11 septembre, un registre dans lequel il était plus grotesque que convaincant.

Ensuite, son attitude lors des interviews a changé : ses propos ont perdu de leur spontanéité et de leur naturel. D'émission en émission, il a l'air de marteler en boucle un monologue appris par cœur, comme il le ferait sur scène. Il semble aussi être devenu émotionnellement instable : entre les coups de gueule et les grosses vannes, on le voit soudain au bord des larmes, submergé par la tristesse. Je ne sais pas s'il picole ou s'il est devenu dépressif : son attitude paraît en tout cas être celle d'un type qui va mal.

Enfin,il s'est figé dans ce personnage de gros porc qui n'est plus uniquement un personnage de scène, mais aussi l'homme qu'il semble être devenu dans la vie réelle. Bigard est un peu devenu sa propre caricature. Même si beaucoup de ses textes demeurent incisifs et frappent là où il faut, le pipi-caca-biroute a quand même pris le dessus, et c'est dommage. Ce n'est plus le Bigard que j'aimais bien. Et plus triste encore : il commence à ressembler de plus en plus à Patrick Sébastien, ce gros con que je déteste.

[Ryoma]

Patrick Sébastien c'est clairement l'"humoriste" qu'on souhaiterait oublier...rien qu'à sa manière de lécher les politiques.
Humour et politique, ça ne marche pas quand on mélange les genres.

[Zuril]

Vous êtes calés en Pierre Richard
Il y a chez lui, ou dans ses films, quelque chose de poétique, un peu lunaire mais il utilise des ressorts comiques qui me lasse très très vite. J'ai toujours envie de couper les scènes. Un peu comme avec Peter Sellers ou Mel Brooks.

A part Le Grand Blond et les films avec Depardieu, j'évite.

Patrick Sebastien... Je connais mal, comme Bigard en fait. Je ne sais pas trop ce qu'ils font et Sebastien était autrefois un imitateur et pas un animateur.
Je suis assez gonflé par son coté "j'ai du coeur, j'ai du coeur" . Le , qu'on le porte à gauche, à droite, au centre, aux extrêmes, je m'en méfie comme la peste.

[Zuril]

Claude Vega !

Très présent jusqu'en 75, avec des imitations de bonnes femmes Theatreuses. Barbara, Maria Callas, Denise Glazer, Nana Mouskouri, Annie Giradot, Delphine Serrig, Alice Sapritch
Ensuite, je ne le vois plus mais, Patrick Sebastien le ressort pour une imitation, assez géniale, du duo Barbara/ Depardieu. Sebastien fait Depardieu, bien évidemment.

Il a même fait des navets sans postérité

[Lasernium66]

Patrick Sébastien c'est clairement l'"humoriste" qu'on souhaiterait oublier...rien qu'à sa manière de lécher les politiques.

Patrick Sebastien... Je connais mal, comme Bigard en fait. Je ne sais pas trop ce qu'ils font et Sebastien était autrefois un imitateur et pas un animateur.
Je suis assez gonflé par son coté "j'ai du coeur, j'ai du coeur" . Le , qu'on le porte à gauche, à droite, au centre, aux extrêmes, je m'en méfie comme la peste.

Sébastien, on peut le résumer en un simple formule : un gros con qui se prend pour la conscience du monde.

Ce type me dégoûte. Il est visqueux.
Il mélange la vulgarité la plus ordurière et le sentimentalisme le plus dégoulinant.

Son sempiternel numéro de Calimero pleurnichard, de gros nounours avec un cœur gros comme ça qui se fait injustement taper dessus par les méchants qui ne le comprennent pas, ça me gonfle.

Il me débecte avec ses grosses niaiseries d'enfant soi-disant battu et incompris pour tenter de se justifier auprès de ses détracteurs, du genre «je suis un être d'amour, je ne suis pas un être de haine».

Donneur de leçons, je-sais-tout, moralisateur, démagogue, bouffeur à tous les râteliers, mais aussi pleurnichard, faussement humaniste, crevant d'autosatisfaction sous sa feinte humilité, c'est vraiment l'archétype de la connerie triomphante et du nombrilisme larmoyant. À bien des égards, il me fait d'ailleurs penser à quelqu'un que nous connaissons...

J'ai eu la curiosité d'essayer de lire quelques-uns de ses livres. C'est peu dire que c'est de la merde.
Il en ressort un fait assez remarquable : ce type est véritablement obsédé par sa bite !
D'une façon ou d'une autre, il trouve toujours moyen de caser une phrase ou l'autre sur son «gros sexe», comme il l'énonce lui-même avec une puérile fierté. Sa queue, c'est son blason, son étendard, son oriflamme. Il l'aime et il aime en parler.

J'aime bien la formule d'un de mes amis, qui avait lui aussi remarqué ce fétichisme très particulier chez Sébastien : «Patrick Sébastien, il faut toujours qu'il ramène tout à sa bite». Par ces simples mots, on a déjà fait le tour du personnage...

[Super Shogun]

Bigard, bof... L'humour pipi-caca-popo-sperme, c'est le truc le plus simple à faire. Ses sketchs des débuts écrits avec Palmade pouvaient être marrants mais bon...
Pierre Richard, on a un peu tous grandi avec lui, même si De Funès était le number 1. J'aime bien le film On Aura Tout Vu où il joue un type qui veut faire un film un peu romantique, et se fait torpiller son scénario par un producteur de porno dégueulasse, joué par Marielle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/On_aura_tout_vu

Pour Henri Tisot, il avait des problèmes ce mec, dont une homosexualité mal assumée. Admirez-le dans le film Le Fuhrer en Folie ci-dessous. Allez directement à 41:55 pour le voir. Attention, ça pique...

[Zuril]

Patrick Sébastien c'est clairement l'"humoriste" qu'on souhaiterait oublier...rien qu'à sa manière de lécher les politiques.

Patrick Sebastien... Je connais mal, comme Bigard en fait. Je ne sais pas trop ce qu'ils font et Sebastien était autrefois un imitateur et pas un animateur.
Je suis assez gonflé par son coté "j'ai du coeur, j'ai du coeur" . Le , qu'on le porte à gauche, à droite, au centre, aux extrêmes, je m'en méfie comme la peste.

Sébastien, on peut le résumer en un simple formule : un gros con qui se prend pour la conscience du monde.

Ce type me dégoûte. Il est visqueux.
Il mélange la vulgarité la plus ordurière et le sentimentalisme le plus dégoulinant.

Son sempiternel numéro de Calimero pleurnichard, de gros nounours avec un cœur gros comme ça qui se fait injustement taper dessus par les méchants qui ne le comprennent pas, ça me gonfle.

Il me débecte avec ses grosses niaiseries d'enfant soi-disant battu et incompris pour tenter de se justifier auprès de ses détracteurs, du genre «je suis un être d'amour, je ne suis pas un être de haine».

Donneur de leçons, je-sais-tout, moralisateur, démagogue, bouffeur à tous les râteliers, mais aussi pleurnichard, faussement humaniste, crevant d'autosatisfaction sous sa feinte humilité, c'est vraiment l'archétype de la connerie triomphante et du nombrilisme larmoyant. À bien des égards, il me fait d'ailleurs penser à quelqu'un que nous connaissons...

J'ai eu la curiosité d'essayer de lire quelques-uns de ses livres. C'est peu dire que c'est de la merde.
Il en ressort un fait assez remarquable : ce type est véritablement obsédé par sa bite !
D'une façon ou d'une autre, il trouve toujours moyen de caser une phrase ou l'autre sur son «gros sexe», comme il l'énonce lui-même avec une puérile fierté. Sa queue, c'est son blason, son étendard, son oriflamme. Il l'aime et il aime en parler.

J'aime bien la formule d'un de mes amis, qui avait lui aussi remarqué ce fétichisme très particulier chez Sébastien : «Patrick Sébastien, il faut toujours qu'il ramène tout à sa bite». Par ces simples mots, on a déjà fait le tour du personnage...

c’est ce qu’on appelle être habillé pour l’hiver. Je comprends ta détestation du bonhomme. Je vois ce que tu décris mais si ce sont des aspects que je n’aime pas, ça en reste là.
La détestation que tu manifestes contre lui, je la réserve aux artistes donneur de leçons, genre Guy Bedos. C’est pas un problème de talent mais j’ai horreur qu’on me fasse la morale.
Et comme Barbara le disait, il ne faut pas que les actes généreux servent à se faire de la pub, de la promo, de l’image.

J’aime les indépendants parfois provocateurs, genre Depardieu, ou ce Belges Benoît Poelvoorde, Houelbeck et même Coluche.

[Ryoma]

Le seul truc que je le souviens de Sébastien, c'est quand il racontait qu'il avait été voir le président mitterrand en se coloriant la bite en bleu blanc rouge... J'ai trouvé ça ni drôle, ni sexuel...de la connerie pure et invérifiable

[Monsieur Vilak]

Tisot je l'avais vu dans l'émission poubelle de Morandini.

Je ne sais pas si c'est la première fois qu'il parlait de son attirance pour les hommes, mais ça m'avait grandement surpris.

Remarquez, moi je trouvais jimmy Somerville super viril à l'époque de smalltownboy et je pigeais rien au clip.

[Super Shogun]

Il en ressort un fait assez remarquable : ce type est véritablement obsédé par sa bite !

Si tu savais ses goûts...

[Zuril]

Tisot je l'avais vu dans l'émission poubelle de Morandini.

Je ne sais pas si c'est la première fois qu'il parlait de son attirance pour les hommes, mais ça m'avait grandement surpris.

Remarquez, moi je trouvais jimmy Somerville super viril à l'époque de smalltownboy et je pigeais rien au clip.

Je ne savais pas. En général les gay revendiquent plus facilement Ronaldo que Tisot