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http://section-26.fr/rock-alternatif-le-long-remord/
Une bonne branlette d'un vieux con avant l'heure qui
out pas mal et nous raconte surtout sa jeunesse, qui semblait finalement assez bourgeoise. Mais cela n'étonnera personne car, dans le milieu dit "alternatif" des années 80, il y avait ENORMEMENT de bourges qui tentaient de se la péter rebelle. Les quelques skins que j'ai croisé dans ma vie étaient TOUS des fils à papa pétés de thunes.
Tous ces clowns ne m'intéressaient pas. Seule la musique avait de l'importance. A la fin des années 80, des K7 commençaient à circuler au collège. Dessus, des chansons bizarres, très rock mais primaire, deux accords, une boîte à rythme pulsante et des textes oscillant entre le discours engagé et la connerie fendarde. J'ai de suite adhéré à Ludwig Von 88, pour le côté débile, et Bérurier Noir pour son énergie. Chaque chanson était comme un coup de poing.
En 1990, je me payais les disques de ces groupes, et d'autres. Et puis ça tombait bien car il y avait une mode à ce moment là sur cette musique. On voyait la Mano Negra partout, puis les Négresses Vertes, les Garçons Bouchers chez Jacques Martin... J'ai fait le tour du punk français en à peine un an, 10 mois je crois. Les Ludwig se sont auto-parodiés dès le 3e album. Les Béru se sont dissous avant de ressembler à Indochine. La Mano a splitté, trop d'argent et de rivalités. Les Négresses Vertes ont perdu leur chanteur Helno, overdose. Là-dessus, les Inconnus avaient parfaitement cerné ces groupes à la con avec leur parodie des "Negra Bouch'Beat"... J'ai vendu les Cd dans la foulée et je n'ai plus écouté ces mecs pendant au moins 20 ans.
Avec le mp3, des trucs du passé furent accessibles et c'est là que j'ai réécouté tout ça. Mon dieu que c'était mauvais... Autant les premiers Ludwig me faisaient toujours sourire, car c'était vraiment n'importe quoi, autant Béru, quelle cata... Je mets de côté leur premier album Macadam Massacre qui est le disque à écouter pour trouver le courage de se foutre en l'air, mais la suite, ouille... Bonjour le prêchi-prêcha... Les autres ne valent pas mieux.
Nostalgique du rock alternatif français? Mon cul!
De toute façon, j'ai toujours été new wave.