Les premiers animefans français, souvenirs et témoignages

le titre n'est pas assez clair ?
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Lasernium66
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Lasernium66 »

Biniou a écrit :C'est ce qui est moins voyant qui me gêne souvent davantage...
Tu penses à quels comportements en particulier ?
Biniou
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Biniou »

Comme j'évite jusqu'ici les conventions (précisément à cause de la foule qui m'oppresse), je ne donnerai pas d'exemple concret observé. Je pense simplement à des comportements que j'appréhende et qui viendraient gâcher mon plaisir : vulgaires et tendancieux, tentatives de déstabilisation, intrusions de non-fans ou fans d'autres séries, non respect du staff d'organisation...

Ce n'est pas le bon exemple mais à Japan Expo je n'ai pas apprécié qu'un groupe de cosplayeurs de Star Wars vienne se mêler à ceux de la japanim' en se montrant presque plus imposants qu'eux, par contre leur comportement m'a semblé correct (pendant le peu de temps où j'y étais).
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Gurendaizä
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Gurendaizä »

Et pourtant, quant à moi je rêve d'aller au moins une fois à la Japan Expo ou dans une convention de moindre importance... La seule fois où je me suis rendue à quelque chose de ce genre, et encore c'était plutôt une version édulcorée, c'était lors d'une foire expo dont l'un des pavillons était consacré au Japon en mars 2016...

:goldo3:
グレンダイザー
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Lasernium66
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Lasernium66 »

En ce qui concerne les costumes, j'admets qu'on peut parfois en voir de très élaborés et de très ressemblants. Mais, à côté de ça, combien de grosses cornichonneries ridicules et pathétiques!
Et puis, de manière générale, ce qui me gêne là-dedans, c'est ce besoin d'attirer l'attention sur soi, y compris par des pitreries de bas étage.
Biniou
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Biniou »

Certes... J'avoue que jusqu'ici j'ai vu des cosplayeurs/yeuses plutôt agréables et que je préfère de loin la discrétion mais c'est un jeu comme un autre. Les pitreries de bas étages pour attirer l'attention se pratiquent partout, à commencer dans les cours d'école hélas. En tous cas c'est réglé pour une convention française Goldo 2018, ouf !! :wink:

Ici, vu sur Gô Nagai World : GN pose (en 2016) avec la danseuse Ikumi Satô (Cutie Honey) :wink: Perso ça ne me déplairait pas de voir des gens comme ça lors d'une convention en Italie par exemple :mrgreen:

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Monsieur Vilak
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Monsieur Vilak »

Comme le topic sur la version arabe est destinée à (re)tomber au oubliettes, je copie ici ce que j'y ai mis :

Cette époque où se procurer la moindre image inédite (dessin ou animation) était le parcours du combattant et où des Art Book qu'aujourd'hui on n'arrive pas à fourguer pour dix euros se vendaient le prix du papier doré reste magique.

Car pour avoir quelque chose, il fallait :
-Arpenter le minitel pendant des heures (vous vous souvenez des tarifs à la minute hein?) à la recherche du contact qui avait quelque chose qui nous intéressait.
-Dépenser beaucoup de temps, par exemple dans le cadre d'un échange, pour dupliquer ce qui l’intéressait dans notre liste. Et encore pour ça il fallait avoir deux magnétoscopes chez soi!
-Dépenser beaucoup d'argent soit pour l'achat de K7 vierges puis les frais d'envoi ou pour payer la "prestation". Certains contacts abusaient et se montraient déjà très gourmands, profitant de la rareté de ce qu'ils proposaient comparativement à la qualité et parfois l’intérêt réel de ce qu'on recevait.
Rien n'était original, c'était des copies de copies de copies avec tout ce que ça comporte, notamment au niveau du transcodage NTSC-PAL dans le cadre de la VO!

De plus, on ne trouvait pas forcement ce qu'on cherchait et on se jetait simplement sur ce qu'il y avait de proposé. Plus c'était vieux, moins ça avait été rediffusé, plus ça réduisait l'opportunité de mettre la main dessus un jour! Et les contacts qui soit revenaient du Japon, soit avaient eux même des contacts japonais étaient encore très rares. Et même devant cette offre restreinte, on ne pouvait tout prendre, il fallait faire des choix dictés le plus souvent par le portefeuille.

Se procurer 42 épisodes de Goldorak en Arabe à cette époque n'était pas un exploit, mais c'était quelque chose qui rendait bien fier et le plaisir qu'on en retirait était bien différent de maintenant où tout est immédiat et relativement abordable si ce n'est gratuit.

Se payer une intégrale d'Albator84 200 francs, quand on est étudiant en 93, c'est un gros effort et peu importe que ce soit du multi-duplicage et donc que l'image soit pas très bonne, le son un peu en sourdine, ce n'est que du bonheur. Enfin, on peut voir et revoir cette série dont on n'a plus vu une seule seconde depuis bientôt dix ans.

Et l'intégrale San Ku Kai, tellement pourrie niveau qualité que c'est presque du noir et blanc (3 VHS), échangée contre une copie de mon intégrale Capitaine Flam (5 VHS en très bonne qualité), je me faisais pas un peu mettre là? Ah oui, parce que des petits malins échangeaient uniquement "série contre série" et, bien évidemment, ils vous demandaient toujours un truc qui tenait sur plus de cassettes que celui que vous vouliez dans sa liste.

Oui, je me faisais entuber et j'en avais pleinement conscience, mais ce sentiment s'étiolait d'un coup une fois le paquet remis par le facteur. Ouvrir le colis et prendre les cassettes VHS dans ses mains, les donner fébrilement à manger au magnétoscope, ces simples gestes procuraient des sensations grandioses et le cœur palpitait, on avait trouvé le Graal! C'était autre chose que d'aller télécharger une intégrale sur les torrent ou Médiafire avec la fibre. Le choix d'aujourd'hui est prodigieux, mais il tue le plaisir car nous sommes désormais des estomacs sur patte dans un buffet à volonté car nous ne payons que le prix de l'abonnement internet.

Je garde globalement un souvenir exquis de ces années-là, mon portefeuille beaucoup moins.

Je suis entré en contact avec pas mal de conneaux, mais j'ai également sympathisé avec des gens délicieux, bref, comme dans la vie de tous les jours.
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par nicolas le retour »

Je reviens sur les conventions on trouve de tout et ce qui se fait de pire en matière de cosplayeurs, je n'ai jamais trop compris l'intérêt de cette chose la et cela à plutôt tendance à faire passer les fans pour plus ridicules qu'ils ne le sont.
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Monsieur Vilak
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Monsieur Vilak »

Le cosplay, ce n'est pas ma tasse de thé mais je pars toujours du principe que si ça vous fait plaisir, et bien faites...

Dans l'absolu les cosplayeurs ne nuisent à personne, même si parfois ils donnent une image désastreuse des fans de japanim quand certains s'avilissent sans s'en rendre compte.

Notre ami Super Shogun nous a rassemblé une belle brochette sur le grand cornu sur son blog :
http://super-shogun.blogspot.com/2015/0 ... 3c7d17b8c6
Modifié en dernier par Monsieur Vilak le dim. nov. 04, 2018 13:52 pm, modifié 1 fois.
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Merci Monsieur Huchez...

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Super Shogun »

LE COSPLAYEUR

Le cosplayer est un monument à lui tout seul. Rarement la bêtise humaine et l'absence de dignité ne se sont autant distinguées qu'avec lui.
Souvenez-vous de vos Mardi-gras à la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crépon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journée en chantant les génériques de dessins animés à la mode dans la cour de l'école. C'était mignon tout plein. Et bien le cosplay, c'est la même chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face désormais acnéique des déguisés !

Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit débarquer depuis quelques années dans les salons dédiés aux « japoniaiseries » des armées entières d'épouvantails grimées avec les moyens du bord et prêtes à se donner en spectacle à l'aide d'une chorégraphie improbable mais qu'elles ne manqueront jamais de filmer en numérique pour la proposer ensuite, fièrement, sur un site dédié, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient là l'aspect primordial du cosplayer : être vu !

Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l'année. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, Noël en décembre… Chaque jour passé le rapproche un peu plus de celui où la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bénit, il chine à la recherche de tissu bon marché, découpe, scotche, colle, coud et répète devant son miroir.

Démarré au départ comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une véritable institution dans les salons et pris très au sérieux par ses fans les plus durs. C'est désormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n'en demandaient peut-être pas tant. Amusons-nous un instant à imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, où l'on fait entrer plus de personnes que les règles de sécurité ne l'autorisent juste pour faire plus de fric, et la tâche ingrate pour les parents que de devoir reconnaître à la morgue les corps carbonisés de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costards…

Mais entre ceux qui ne sont là que pour s'humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisés par Moltonel. On les voit, paradant à l'aide d'armures de Chevaliers du Zodiaque taillées dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prétention et d'imbécillité. Et ne parlons même pas de ces ersatz de filles moches, aux cuisses flasques toutes piquetées de cellulite tremblotante, empaquetées tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censés représenter des costumes de « magical girls » et prêts à exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se réservent-elles pas pour d'autres salons, celui de l'agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c'est de l'art ! » Et du lard surtout…

Pour une large majorité de ces résidents permanents du pays des rêves, le cosplay sert surtout de thérapie grâce au transfert de personnalité. Costumés comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu'ils aimeraient tant être dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l'anonymat. Enfin ! ils ressemblent à ces héros de la télé qu'il visionnent toute la sainte journée. Ces cosplay sont de véritables soupapes pour évacuer le stress de gens sans personnalité se morfondant dans une vie minable et un complexe d'infériorité hors norme.

L'argumentation des fans de ces bals costumés pour adolescents attardés et restés bloquer dans une enfance insouciante et idéalisée est : « C'est pour délirer entre amis ! »… Drôle de délire quand même. Et drôles d'amis également. Ils ont beau dire qu'ils sont là uniquement pour amuser la galerie, c'est faux. Leur désir est avant tout d'être vu, de devenir l'attraction du moment le temps d'un après-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l'espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n'hésitant pas à revêtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n'est rien d'autre que de l'exhibitionnisme.

Et attention! Le cosplayer a beau être un abruti de première, il est fier! Vous pouvez lui piquer toutes les photos que vous voulez sur son Skyblog et autres forums consacrés, pas de problème, à condition de toujours le complimenter à la fin sur son costume, physique et air intelligent. Mais si vous avez le malheur de rire de lui, il se sentira humilié et vous écrira pour vous sommez d'enlever immédiatement ses photos parce que vous n'avez pas les droits d'auteur ou l'autorisation. Avide de reconnaissance et de gloire, il ne faut surtout pas le rabaisser et lui dire autre chose que ce qu'il s'est lui-même auto-convaincu, ça lui rappellerait trop sa vie de tous les jours.

A bien regarder, le cosplayer n'a même pas besoin d'être ridiculisé ou traîné dans la boue, il s'en charge lui-même à chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de découvrir grâce à ces imbéciles qu'il y a toujours plus bête que soi ! Espérons qu'un jour il comprenne que ses tenues grotesques et autres chorégraphies épileptiques font que l'on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achève.
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Lasernium66 »

Super Shogun, tu n'es pas gentil : ce n'est pas bien de dénigrer les gens qui font l'effort de recycler leurs déchets ménagers.

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par LVD »

Y a vraiment 2 categories de cosplays: celui fait avec 3 francs 6 sous, au resultat souvent comique (voir les photos du post precedent); et ceux avec un vrai travail derriere et la, oui, certains sont de veritables oeuvres d'art. C'est de la couture quoi! Ensuite, le fait d'avoir le physique qui va avec c'est un autre probleme...
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par nicolas le retour »

ouh la vache, les photos font mal quelle horreur
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Lasernium66 »

LVD a écrit : lun. nov. 05, 2018 01:08 amEnsuite, le fait d'avoir le physique qui va avec c'est un autre probleme...

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par LVD »

Y a pire encore, les mecs qui font du cosplay de persos feminins

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Lasernium66 »

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