Les premiers animefans français, souvenirs et témoignages

le titre n'est pas assez clair ?
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LVD
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par LVD »

Monsieur Vilak a écrit :
LVD a écrit :
Monsieur Vilak a écrit :Je possede encore la quasi integrale des Mangazone par contre. Mais ca parle de manga, pas d'animation.
Tu les as emmenés avec toi là-bas ou il sont restés en France?
Ils sont chez moi, au Japon. Je n'ai rien laisse en France (ou alors je l'ai donne ou vendu)
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Super Shogun
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Super Shogun »

C’était la première moitié des années 90. Les mangas n’étaient pas encore à la mode. Pour s’en procurer, c’était obligatoirement en vo et en import. Internet n’existait pas, du moins dans les foyers. Quand on disait « dessins animés japonais », les profanes pensaient de suite à Dorothée, ce qui nous grillait immanquablement, même avec de solides arguments.
Les rares films nippons animés qui circulaient sous le manteau provenaient essentiellement du marché américain, Viz Video en tête, traduits avec les pieds et parfois censurés ; très peu de versions originales, toutes n’étaient que des copies transcodées du NTSC au Pal avec des résultats que je n’ose même pas raconter ici.
Même chose pour la « musique japonaise », on ne disait pas encore Jpop. De rares K7 ferro, copie de copie de copie de copie, tournant presque en circuit fermé. Je me rappelle d’un type me proposant en échange d’une de mes K7, une des miennes que j’avais copiée à quelqu’un d’autre plusieurs mois auparavant…
Les plus chanceux avaient des correspondants nippons pouvant les transfuser devant cette anémie généralisée. Mais même comme ça, on était encore loin d’un bain de sang. Une K7 audio de temps en temps, avec les dernières news datant d’il y a six mois minimum, un périodique ou deux issus des karaokés, une K7 vidéo de programmes télé jap pour Noël. Les temps étaient durs, on ne faisait pas les difficiles et on usait jusqu’à la mort le moindre truc que l’on obtenait. On se croirait au XIXe siècle quand on raconte ça maintenant. Le Net a balayé toute cette misère et ce n’est qu’un bien !

Comme toujours, si vous aviez de l’argent, vous pouviez palier à vos instincts de consommation inassouvis. A Paris, une poignée de jeunes gens, sortant tout juste de l’adolescence et désormais largement trentenaires, voire plus, avaient pris l’habitude de faire régulièrement une sorte de « tournée des grands ducs » en version otaku, bien que ce mot n’existait pas encore dans leur vocabulaire. Mais ils en étaient.
Vivant encore pour la plupart chez leurs parents, la vie était belle ! Pas de facture à payer, pas de loyer, pas de frigo à remplir, le moindre centime passait donc dans les loisirs. Pour les fans de japoniaiseries à l’époque, le 11e arrondissement de Paris, c’était un peu l’équivalent de la rue Montgalet pour les geeks de maintenant. Une sorte de Mecque. Une fois la quête effectuée, le paradis était toujours au bout.
Le chemin de pèlerinage était simple. Cela commençait d’abord par un p’tit tour chez Tonkam, « librairie spécialisée » comme on disait. Spécialisée dans les comics américains pour commencer puis largement les mangas et anime ensuite quand ils ont vu que cette mode se révélait extrêmement juteuse. Vendant tout et surtout n’importe quoi en provenance du Japon, l’endroit est rapidement devenu le quartier général de tous les enfants du Club Dorothée avec autant de monde dedans que dehors ! C’était surtout dehors que le spectacle se jouait, avec des gens ne pouvant s’empêcher de prononcer compulsivement les trois mots de jap qu’ils connaissaient, des tics de langage débiles, ancêtres directs des « LOL » et autres » MDR », sans oublier les comportements hallucinants. Il n’y a pas plus con qu’un nouveau fan.
C’était le samedi après-midi que le cirque Tonkam nous donnait sa meilleure représentation. Le magasin et le trottoir étaient bondés. Il m’est arrivé de m’y rendre ce jour là uniquement pour avoir la nausée devant tant de bêtise concentrée. Rassurez-vous, jeunes otakus, ceux qui vous ont précédé, et qui vous regardent de haut désormais, n’étaient pas plus dégourdis que vous ne l’êtes actuellement. J’en ai vu des paumés à Tonkam…

Une fois délestés de quelques économies, nous continuions notre chemin en poussant vers Madoka, situé un peu plus haut que Tonkam, et qui était spécialisé dans les « garage kits », ces maquettes très détaillées à monter et à peindre soi-même. Hormis leur prix, toujours au-delà du plus gros billet de banque de l’époque, c’était également la main d’œuvre à fournir ensuite qui m’a toujours stoppé net. Je n’ai jamais vraiment eu la patience de faire des maquettes et j’étais encore moins équipé pour les peindre. Acheter des pinceaux microscopiques (moins y’a de poils, plus c’est cher !), de la peinture (véritable gouffre à pognon tant il y a de nuances), accessoires, produits chimiques divers et variés etc. Et puis on vous indiquait clairement de suite que, le rendu serait 1000 fois meilleur avec un aérographe et ça, ça valait TRES cher. Donc no way ! On se contenait juste de mater les modèles montés et peints dans une vitrine, eux aussi à vendre mais trois fois plus chers évidemment, en pestant d’impuissance et de frustration.
Sorti de chez Madoka, légèrement énervé, on pouvait se calmer en se rendant chez Katsumi, autre fameuse boutique du 11e arrondissement de l’époque, mais difficile d’accès car située dans une impasse, et vendant un peu de tout. Je m’y suis peu aventuré. Je me rappelle d’un magasin très peu éclairé. A moins que j’avais mes lunettes noires sur le pif…
Enfin, si vous aviez vraiment du blé, mais alors VRAIMENT, vous pouviez toujours tenter votre chance chez Atomic Club. Cette boutique était un supplice permanent pour les fans car il y avait toujours quelques chose de formidable chez eux mais vendu à des prix tellement hallucinants que cela en devenait risible. Je me souviens de posters-papier Lamu à 150frs pièce, de porte-clés Saint Seiya à 500, de LD d’anime à 800… La quatrième dimension, c’était Disneyland à côté d’Atomic Club.
Rien n’était neuf, de l’occasion pur jus en provenance direct des second-hand shops nippons. Et forcément, chez nous, pauvres hères sous-alimentés, ça marchait. Je me suis toujours tenu à distance de ce magasin, même si j’ai pu y claquer quelque argent en shitajiki de Ranma chan, à 40 balles pièce. Mes derniers contacts avec eux datent de mon ancien fanzine, Stardust, qu’ils ont vendu en 1999. Ils ne m’ont jamais payé d’ailleurs. Des arnaqueurs. Fidèles à eux-mêmes finalement.

Après avoir écumé le 11e arrondissement, si vous aviez un peu l’âme voyageuse ce jour là, vous pouviez reprendre le métro et vous rendre dans le quartier St Lazare, station Notre-Dame De Lorette, pour visiter les trois boutiques contiguës Samouraï, qui étaient un paradis pour acheteur compulsif de jouets japonais, bien que trop orienté Dragon Ball Z et Sailormoon mais c’était l’époque qui voulait ça, puis finir votre périple en beauté à Junku, quartier Rivoli, qui fut ma principale base de ravitaillement pendant près de dix ans, avec parfois plusieurs visites par semaine dans les débuts. Il y eut une période où je remplissais trois cartes de fidélité en un mois. Et oui…
J’appréciais le choix mais aussi le calme de cette librairie. Dedans, pas de gamins débiles élevés au Club Dorothée et qui cherchaient du « sangokou » et autres « petit cœur »… Il n’y avait que des Japonais. J’étais souvent le seul cul-blanc du magasin. Dépaysement assuré. Et puis il y avait les p’tites vendeuses. Elles étaient mignonnes et les rares mots de français qu’elles connaissaient les rendaient encore plus craquantes. Je les ai beaucoup regrettées lorsque la direction de Junku décida de les remplacer au milieu des années 90 par des Français pur jus, afin de répondre à la demande croissante d’informations sur les produits qu’ils vendaient du fait de l’engouement pour les mangas. C’étaient de véritables larbins mais tout contents de se retrouver derrière le comptoir et se prenant pour des Japonais… Leur arrogance n’avait pas de limite. Heureusement, le Net commençait à débarquer ce qui permit d’espacer les visites.

Bon, certains diront que je suis nostalgique de ces boutiques alors ? Pas du tout ! Vu les prix qu’ils ont toujours pratiqués, véritable escroquerie même pas dissimulée, plumant intégralement leurs clients, qui va les regretter ? Elles ont toutes coulé depuis, mis à part Junku et peut-être Atomic Club, je ne sais pas. Les plus agressives et âpres au gain finalement.
Nostalgique des gens de l’époque ? Pas du tout ! J’ai toujours pris soin d’éviter les bandes de potes de ce genre et encore plus les quelques associations qui existaient à ce moment là, n’y voyant qu’un ramassis de branleurs plus occupés à faire des concours de bite entre eux sur celui qui avait le dernier truc made in Japan ou le plus de contacts. Ces gugusses parlaient beaucoup, rêvaient tout éveillés, se projetaient dans des carrières fameuses au Japon mais n’agissaient pas. De vrais otaku-bidochons avant l’heure ! La plupart n’ont rien fait du tout et n’ont pas émergé après 2000.
Pour ma part, je ne fréquente plus, et depuis de nombreuses années, les quelques clones tristes qui me servaient de chaperons à l’époque. Ils étaient simplement utiles sur le moment. Ça rassure toujours d’avoir quelqu’un à peu près comme soi à ses côtés, en particulier lorsque vous avez des goûts un peu space. « Tu as plus de 20 ans et tu aimes les BD japonaises et les goodies ? Ah ben moi aussi ! » On se sent moins seul. Nos chemins se sont séparés assez rapidement. Quand les seuls points communs sont à base de matérialisme, ça ne peut pas durer bien longtemps.
Nostalgique de quoi alors ? De rien, ou juste d’une sorte d’excitation retrouvée devant toutes ces cochonneries en plastique violement coloré qui s’étalaient devant mes beaux yeux. C’était le début pour moi d’un retour aux sources. Le coffret des Ranma Kids de chez Obara fut l’un de mes premiers jouets achetés à l’âge adulte. C’était en 1994. On peut dire que le Japon et sa sous-culture la plus merdique m’ont permis de faire mon coming out sur les jouets.

La suite et la review:

http://super-shogun.blogspot.fr/2009/03/ranma-kids.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Monsieur Vilak
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Monsieur Vilak »

Waouh!!!!!!

Je me suis régalé à ta lecture!

J'en retire une sensation bizarre, comme si un ancien Junkie, qui ne se rendait pas compte qu'il était accro et prêt à tout pour avoir sa dose, me racontait son expérience dans l'enfer de la drogue.


Moi j'ai tout pris dans la gueule d'un coup au printemps 93, quand JDS a ouvert ses portes à Nîmes. Mais j'étais un vrai nostalgique des anime 78/84 (date de passe en France) et il n'y avait pas grand chose là dessus, je n'ai donc pas fait de grosses folies. Je ne parlais d'ailleurs qu'au vendeur et pas aux autres clients.

J'y trouvais de temps en temps une babiole goldo-albatoresque et la payait sans broncher car le prix n'était pas si gonflé que ça. Quelques vidéos import en vost anglais aussi comme Ken, les Yamato, Odin, Crying Freeman.

Un peu d'achat VPC aussi grâce aux pubs des fanzine que j'y achetais mais c'est tout.

Le minitel m'a ouvert plus de portes en décembre suivant car j'avais un minitel sur mon bureau de stage. Et là j'ai commencé les échanges et retrouvé des séries de mon enfance comme albator, San Ku Kai etc... (Goldorak était en court de diffusion sur TMC).
Ah le 3615 RTEL....

Mon plus gros coup c'est vers 95 d'avoir envoyé 3.000 francs à un contact minitel qui allait passer quelques jours au Japon (et oui on faisait confiance à son contact) et dont j'ai hélas oublié le nom. Et ben il a été honnête, il m'a envoyé un monstrueux colis rempli de mangas et Art-book Goldorak/Albator/999/Nagai. Je n'ai même pas songé à additionner les étiquettes des prix pour savoir s'il s'était pris un petit billet de 2 ou 500 francs pour ses efforts.
Et je n'avais aucun moyen de savoir si, en boutique française, tout cela m'aurait couté 10 ou 15 ou 20.000 francs.

Je suis passé à Internet au sortir de l'armée au printemps 98.
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Gurendaizä »

merci les amis pour vos beaux récits qui m'ont confirmé que je suis passée complètement à coté de cette époque ! :? :mrgreen: :up: :goldo3:
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Pambou
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Pambou »

meme si j'ai toujours adoré l'univers des dessins animés , je dois avouer que j'etais surement moins accros que vous . j'adorais par contre écouter en boucle les k7 audio des génériques que j'enregistrais a la télé.

en 1994 , lorsque j'etais dans le département 93 pour mon service national , j'avait été dans une petite boutique sur paris mais je ne me souviens vraiment pas du nom ni de l'endroit. je crois que c'était la premiere fois que je voyais une statuette en resine , je ne me souviens plus trop ce qu'elle représentait (y'avais un arbre et un personnage féminin je crois) mais c'est magnifique mais aussi tres cher (dans les 600 francs je crois).
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Gurendaizä »

Et moi dans les années 1990 j'étais malheureusement à 100 000 lieues ( :wink: ) de cet univers ! :goldo3:
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Go-goldorak »

Merci Goldosan de la fanzine :) en cours de téléchargement ;)
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Goldosan »

Monsieur Vilak a écrit :Je vous conseille très fortement de lire cette interview de Olivier Fallaix qui a été :
-Animateur de Superloustic (la première emission radio à parler de manga en 88)
-Rédacteur chez Animeland
-Fondateur du 3615 TOON
-Directeur de collection chez Ak Vidéo

Vous apprendrez des choses extrêmement intéressantes!!!

Partie 1 :
http://bounthavy.com/wordpress/manga/in ... en-france/" onclick="window.open(this.href);return false;

Partie 2 :
http://bounthavy.com/wordpress/manga/ak ... -partie-2/" onclick="window.open(this.href);return false;
:up: Merci ! C'est vraiment une interview très intéressante. On y apprend un tas de choses.

:goldo: :salut: :goldo:
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Goldosan »

Go-goldorak a écrit :Merci Goldosan de la fanzine :) en cours de téléchargement ;)
:up: De rien, mais il s'agit seulement de deux pages sur Goldorak, il n'y a pas le reste du fanzine.

:goldo: :salut: :goldo:
Modifié en dernier par Goldosan le mer. févr. 01, 2017 18:44 pm, modifié 1 fois.
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Monsieur Vilak »

Je remonte!
Entre l'article de LVD, l'interview de Olivier Fallaix et les souvenirs de Super Shogun, il y a des monceaux d'information à prendre sur cette période.
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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babeth
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par babeth »

Merci Christian :wink: :up:
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"Alors, on se réveille ma Princesse ?"
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Gurendaizä »

merci Christian ! :mrgreen: :up: :goldo3:
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Monsieur Vilak
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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Monsieur Vilak »

Monsieur Vilak a écrit :Je remonte!
Entre l'article de LVD, l'interview de Olivier Fallaix et les souvenirs de Super Shogun, il y a des monceaux d'information à prendre sur cette période.
Donc je remonte!
:D :D :D :D :D
Prend Goldorak, parles-en, rassemble les gens qui partagent cette passion et rend la plus vivante.
Au final, il y aura encore plus de Goldorak pour toi-même et pour le monde.

Merci Monsieur Huchez...

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Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Gurendaizä »

:wink: :up: :goldo3:
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Rubino

Re: "Les premiers animefans français" par LVD

Message par Rubino »

C'est super chouette ça, comme on disait quand j'étais gamin ! :up: :noel:

Trop LOL, MDR... :roll: alors que c'est sérieux en fait...
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