Vous avez découvert Goldorak alors que vous étiez déjà adulte, en le regardant avec votre ou vos enfants, et... vous vous êtes pris au jeu, vous avez aimé, voire vous êtes devenus fans de cette série animée, vous faites partie des "fans vétérans", peut-être n'avez vous pas osé en parler autour de vous par crainte de moqueries, ou au contraire vous en avez parlé, ne serait-ce que pour "réhabiliter" la série qui faisait l'objet d'une levée de boucliers de la part de certains journalistes, psychologues, etc...
ça fait bien jeune pour le coup 2 ans et demi !Ou alors c'était la seconde diffusion (82) et il aurait eu 6 ans ? Je ne crois pas, parce que je me souviens avoir aussi regardé avec lui Albator, ULysse 3, et les Mystérieuses cités d'or (respectivement 80, 81 et 83) et c'était après Goldorak. Donc...
Si je me rappelle avec délices de cette période qui a été dénommée "la folie Goldorak" par le magazine Paris Match sorti en janvier 1979, par le fait de la diffusion de la série, la production des produits dérivés, le fait que tout le monde en parle ou presque, j'ai aussi été choquée du haut de mes 11 à 16 ans (âge que j'avais en 1978 à celui que j'avais en 1983) de la polémique sur la violence supposée de Goldorak....Quoi qu'il en soit, je me souviens avoir été choqué par la levée de boucliers, de canons même, qu'avait provoqué la série. Notamment un article d'une page me semble-t-il dans "Le Monde". Mais c'est un peu aussi grace à tous ces gens (journalistes, psy, parents, etc) qui tiraient à boulets rouges sur GDRK, que la série a eu ce succès. Ne serait-ce parce que les enfants revivaient en vrai, chez eux, le principe de la série : des "méchants" qui veulent à tout prix détruire leur héros.
Heureusement, mes parents ont toujours compris ma passion pour le robot de l'espace et ne m'ont jamais empêchée de le regarder. Je me rappelle d'ailleurs qu'ils leur arrivaient parfois, selon leurs possibilités, de regarder quelques épisodes avec moi...Un jour, même, ma mère avait réussi à prendre en photo le visage d'Actarus, dommage que je ne l'ai plus aujourd'hui...