Goldorak suite de Mazinger??? Ca c'est une nouvelle!!!
Posté : mar. mars 25, 2014 13:44 pm
Ma question est simple :
Quand, comment avez vous appris que Goldorak était une suite de Mazinger Z et quel effet cela vous a-t-il fait ?
Personnellement, lorsque je découvre les BDs Mazinger Z à la fin des années 70, je n’y vois qu’un honteux plagiat et ce n'est que lorsque je jette un oeil aux crédits (ce que je n'ai sans doute pas fait de suite) que je me rend compte que les auteurs sont les mêmes. Comme Mazinger fait plus ébauche que Goldorak, je l'imagine plus ancien. Cependant, malgré cette information, le fait que Koji puisse être Alcor ne me traverse même pas l’esprit.
La question de propriété intellectuelle m'étant inconnue, cela ne peux pas être les mêmes personnages puisque les noms sont différents. Je n'ai pas le moindre soupçon, pas un seul, de toute mon enfance!
Je me rend compte aujourd’hui que cet aveuglement m’a égaré pendant près de quinze ans.
En 1980, sort « Les héros de l’espace », un 33t regroupant les musiques d’Albator et de San Ku Kai. La présence du nom Mazinger (et Goldorak) sur la pochette me fait comprendre que MZ est aussi un dessin animé, point.
Vers 81/83, je vois le petit film de Mazinger livré avec les visionneuses à moulinet dans un rayon de supermarché. C'est ma première vision d'une animation de ce dessin animé. Le séquençage faible (2, 3, 4 images par secondes???) ne m'avait pas permis de constater la faiblesse de l'animation et donc la vieillesse de l'œuvre.
A une date indéterminée de la première moitié des années 80, j’apprends par le « courrier des lecteurs » d’un "Le journal de Goldorak", numéro que je n'avais pas jusque là et que j'ai trouvé dans un marché aux puces, qu’en Italie va sortir/est sorti un film « Goldorak contre Mazinger ». Cela m’intrigue bien sur, car pour moi ce sont deux mondes différents, mais ça ne m’émeut pas plus que ça et je n’en tire aucune conclusion. Je dois plutôt penser "ça doit être marrant, Alcor contre Koji".
Pas une seule fois, dans cette période de primaire où tous les gamins parlent et reparlent encore entre eux de Goldorak, la question de l'étrange similitude entre les deux œuvres ne sera mise sur la table. C'est du même auteur, c'est normal que ça se ressemble, point!
Judo Boy en 85 me fait supposer que le graphisme d’Alcor est très populaire au japon donc la ressemblance de Koji devient quelque part un non-fait pour moi.
Automne 1987 : retour de Goldorak sur TF1. Les deux plans du MZ dans le premier épisode ne me marquent pas et sortent vite de ma mémoire. c'est presque incroyable mais c'est pourtant la vérité puisque j'ai encore la VHS à la maison.
Lorsque MZ passe en 88 sur M6, au vu de la faiblesse de l’animation et des dates des crédits, tout me confirme qu’il a l’antériorité sur Goldorak et qu'il en est bien une ébauche. Dans les épisodes que je vois, il n’y a aucune apparition du Boss robot, ce qui je pense m’aurait bien déniaisé. Pourtant dans ces 20 ou 30 épisodes, Boss et ses deux carpettes sont bien là, mais non, je ne vois en eux que des sosies de Bélier, Cocker et Setter et pas les même personnages...
"Nolan", dessin animé diffusé sur La Cinq en 89 et où le héros est lui aussi un sosie d'Alcor, me confirme que ce chara-design est fréquent au Japon.
Printemps 93, la japanimation balbutie en France et une minuscule boutique, le mythique JDS (Japanimation Delivery Service), ouvre ses portes à Nîmes. La petite rue des Chapeliers héberge déjà deux libraires spécialisés dans la BD et je les fréquente souvent. Cela me permet de découvrir le nouveau commerçant très peu de temps après son installation.
Mon entrée dans cette caverne d’Ali-Baba me procure une émotion sans borne.
Le numéro de mai du fanzine Tsunami consacré à la Toeï m’envoie tarte sur tarte avec son listing de séries produites. J’y trouve titres originaux, dates de diffusion et nombres d’épisodes pour chacune d’elles.
j’y apprend qu’il existe deux séries, Mazinger Z et Great Mazinger, et que Goldorak les a directement suivies.
Ce numéro 5, à posséder absolument, même de nos jours, me confirme qu’il existe bien des cross overs entre ces œuvres mais cela ne me met pas plus que ça la puce à l’oreille.
Septembre 93, TMC rediffuse Goldorak et les deux plans du MZ dans les premières minutes du premier épisode me sautent cette fois-ci à la figure. Mon impression est "ah oui, j'avais oublié, on voit Mazinger dans le premier épisode". Mais, comme auparavant, je n'en tire aucune conclusion et cela ne ne m’intrigue pas. Je me dis sans doute que ce sont deux séries de la Toei, ce qui explique la brève présence du robot du grand-père Kabuto...
La révélation vient finalement fin 93/début 94 lors d’une discussion sur le forum du 3615 TOON. Quelqu’un vient de poster les noms japonais des héros de Goldorak et je pose immédiatement la question suivante : Alcor est-il UN Koji Kabuto ou LE Koji Kabuto de Mazinger Z ? On me répond qu’il est bien le pilote du MZ.
Quel effet cela me fait-il ? Pas grand chose sinon une petite déception que Goldorak ne soit pas une œuvre si originale que ça et ne soit qu’une suite.
D’un autre coté, je suis bien content que tout devienne logique et que ces petites bizarreries constatées pendant quinze ans prennent du sens. C’est ce dernier sentiment qui prédominera désormais.
Quelques semaines plus tard, je découvre le montage des cross overs en le louant dans un video club.
Dès les premières minutes, je suis halluciné par ce que je vois à l'écran, je ne savais pas que ces films avaient été doublés en français. Mais bien vite je suis très déçu par la qualité médiocre de ce rapiéçage. Autre décéption : le titre, « Goldorak, le film », m’avait fait croire qu’il s’agissait du montage d’épisodes sorti au cinéma par Canestrier en 79. Et il y a aussi le fait que de le découvrir aussi tard dans ma vie me vexe beaucoup.
Le fait est aujourd'hui digéré depuis longtemps, pour le meilleur et pour le pire, ma série fétiche est une suite, c'est ainsi!
Mais dans le fond, le fait que Mazinger soit le "papa" de Goldorak me chagrinera toujours un peu...
A vous!!!!
Quand, comment avez vous appris que Goldorak était une suite de Mazinger Z et quel effet cela vous a-t-il fait ?
Personnellement, lorsque je découvre les BDs Mazinger Z à la fin des années 70, je n’y vois qu’un honteux plagiat et ce n'est que lorsque je jette un oeil aux crédits (ce que je n'ai sans doute pas fait de suite) que je me rend compte que les auteurs sont les mêmes. Comme Mazinger fait plus ébauche que Goldorak, je l'imagine plus ancien. Cependant, malgré cette information, le fait que Koji puisse être Alcor ne me traverse même pas l’esprit.
La question de propriété intellectuelle m'étant inconnue, cela ne peux pas être les mêmes personnages puisque les noms sont différents. Je n'ai pas le moindre soupçon, pas un seul, de toute mon enfance!
Je me rend compte aujourd’hui que cet aveuglement m’a égaré pendant près de quinze ans.
En 1980, sort « Les héros de l’espace », un 33t regroupant les musiques d’Albator et de San Ku Kai. La présence du nom Mazinger (et Goldorak) sur la pochette me fait comprendre que MZ est aussi un dessin animé, point.
Vers 81/83, je vois le petit film de Mazinger livré avec les visionneuses à moulinet dans un rayon de supermarché. C'est ma première vision d'une animation de ce dessin animé. Le séquençage faible (2, 3, 4 images par secondes???) ne m'avait pas permis de constater la faiblesse de l'animation et donc la vieillesse de l'œuvre.
A une date indéterminée de la première moitié des années 80, j’apprends par le « courrier des lecteurs » d’un "Le journal de Goldorak", numéro que je n'avais pas jusque là et que j'ai trouvé dans un marché aux puces, qu’en Italie va sortir/est sorti un film « Goldorak contre Mazinger ». Cela m’intrigue bien sur, car pour moi ce sont deux mondes différents, mais ça ne m’émeut pas plus que ça et je n’en tire aucune conclusion. Je dois plutôt penser "ça doit être marrant, Alcor contre Koji".
Pas une seule fois, dans cette période de primaire où tous les gamins parlent et reparlent encore entre eux de Goldorak, la question de l'étrange similitude entre les deux œuvres ne sera mise sur la table. C'est du même auteur, c'est normal que ça se ressemble, point!
Judo Boy en 85 me fait supposer que le graphisme d’Alcor est très populaire au japon donc la ressemblance de Koji devient quelque part un non-fait pour moi.
Automne 1987 : retour de Goldorak sur TF1. Les deux plans du MZ dans le premier épisode ne me marquent pas et sortent vite de ma mémoire. c'est presque incroyable mais c'est pourtant la vérité puisque j'ai encore la VHS à la maison.
Lorsque MZ passe en 88 sur M6, au vu de la faiblesse de l’animation et des dates des crédits, tout me confirme qu’il a l’antériorité sur Goldorak et qu'il en est bien une ébauche. Dans les épisodes que je vois, il n’y a aucune apparition du Boss robot, ce qui je pense m’aurait bien déniaisé. Pourtant dans ces 20 ou 30 épisodes, Boss et ses deux carpettes sont bien là, mais non, je ne vois en eux que des sosies de Bélier, Cocker et Setter et pas les même personnages...
"Nolan", dessin animé diffusé sur La Cinq en 89 et où le héros est lui aussi un sosie d'Alcor, me confirme que ce chara-design est fréquent au Japon.
Printemps 93, la japanimation balbutie en France et une minuscule boutique, le mythique JDS (Japanimation Delivery Service), ouvre ses portes à Nîmes. La petite rue des Chapeliers héberge déjà deux libraires spécialisés dans la BD et je les fréquente souvent. Cela me permet de découvrir le nouveau commerçant très peu de temps après son installation.
Mon entrée dans cette caverne d’Ali-Baba me procure une émotion sans borne.
Le numéro de mai du fanzine Tsunami consacré à la Toeï m’envoie tarte sur tarte avec son listing de séries produites. J’y trouve titres originaux, dates de diffusion et nombres d’épisodes pour chacune d’elles.
j’y apprend qu’il existe deux séries, Mazinger Z et Great Mazinger, et que Goldorak les a directement suivies.
Ce numéro 5, à posséder absolument, même de nos jours, me confirme qu’il existe bien des cross overs entre ces œuvres mais cela ne me met pas plus que ça la puce à l’oreille.
Septembre 93, TMC rediffuse Goldorak et les deux plans du MZ dans les premières minutes du premier épisode me sautent cette fois-ci à la figure. Mon impression est "ah oui, j'avais oublié, on voit Mazinger dans le premier épisode". Mais, comme auparavant, je n'en tire aucune conclusion et cela ne ne m’intrigue pas. Je me dis sans doute que ce sont deux séries de la Toei, ce qui explique la brève présence du robot du grand-père Kabuto...
La révélation vient finalement fin 93/début 94 lors d’une discussion sur le forum du 3615 TOON. Quelqu’un vient de poster les noms japonais des héros de Goldorak et je pose immédiatement la question suivante : Alcor est-il UN Koji Kabuto ou LE Koji Kabuto de Mazinger Z ? On me répond qu’il est bien le pilote du MZ.
Quel effet cela me fait-il ? Pas grand chose sinon une petite déception que Goldorak ne soit pas une œuvre si originale que ça et ne soit qu’une suite.
D’un autre coté, je suis bien content que tout devienne logique et que ces petites bizarreries constatées pendant quinze ans prennent du sens. C’est ce dernier sentiment qui prédominera désormais.
Quelques semaines plus tard, je découvre le montage des cross overs en le louant dans un video club.
Dès les premières minutes, je suis halluciné par ce que je vois à l'écran, je ne savais pas que ces films avaient été doublés en français. Mais bien vite je suis très déçu par la qualité médiocre de ce rapiéçage. Autre décéption : le titre, « Goldorak, le film », m’avait fait croire qu’il s’agissait du montage d’épisodes sorti au cinéma par Canestrier en 79. Et il y a aussi le fait que de le découvrir aussi tard dans ma vie me vexe beaucoup.
Le fait est aujourd'hui digéré depuis longtemps, pour le meilleur et pour le pire, ma série fétiche est une suite, c'est ainsi!
Mais dans le fond, le fait que Mazinger soit le "papa" de Goldorak me chagrinera toujours un peu...
A vous!!!!