Gurendaizä a écrit :Au fait, cela me revient, un jour, il me semble que c'était un samedi après midi, en "zappant" sur les chaînes je suis tombée en plein épisode de Goldorak ! Ou alors c'était un dimanche, mais j'avoue que je ne me souviens plus vraiment de l'époque, seulement que c'était avant 1996 (j'étais encore en région parisienne à ce moment là)
D'après ce que tu décris, il semble probable que tu fasses référence à la diffusion de Goldorak sur RTL 9 à l'automne 1995, qui était effectivement programmé le week-end, samedi et dimanche inclus.
Monsieur Vilak a écrit :Moi 87/88 c'était la seule période de ma vie (période pré-internet donc fichiers AVi) ou j'ai décroché.
Curieusement, je crois, qu'à l'inverse, c'est L'ANNEE où j'ai enfin pu apprécier, avec plénitude, les aventures d'Actarus et de son valeureux robot avec un soulagement que je n'avais encore jamais ressenti jusqu'à présent car délesté, enfin, de toute autre animation parasitaire qui m'avait empêcher, jusqu'à présent, d'apprécier ce chef-d'œuvre à sa juste valeur.
Quand, à l'automne 1987, la diffusion du mercredi après-midi se rapprochait à grands pas, je ressentais systématiquement cette petite pointe d'adrénaline et l'impatience grandissante d'enregistrer les épisodes sur cassettes vidéos.
Plus les années passent et plus je regrette, aujourd'hui, de ne pas avoir été plus âgé en 1978.
Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir 12 - 14 ans à cette époque !
Du haut de mes 6 ans, je ne garde, pour ainsi dire, aucun souvenir précis de cette période bénie. Juste la vision de quelques jouets de l'époque et, en terme de sensations, une attirance qui allait s'avérer indéfectible pour tout ce qui allait touchait à l'animation japonaise.
Septembre 1979, l'attrait pour le concurrent direct de notre Grand Cornu est immédiat. Dès son arrivée sur TF1,
La bataille des planètes m'a tout de suite accroché. En terme de souvenirs, ceux-ci sont bien concrets. L'animation des épisodes, le générique entêtant de Michel Barouille et tout le jargon Gatineau qui accompagnent les aventures de nos héros furent, à l'époque, mon premier émerveillement de petit enfant.
En 1980, découvrir
Goldorak était à portée de main. Seulement, l'arrivée
d'Albator 78, de son univers visionnaire et de son climat atmosphérique sans égal fut une magnifique claque dont je ne me suis jamais remis.
Début 1982, avec l'arrivée de la télé couleur dans la salle à manger familiale, regarder
Goldorak fut, à ce moment, un attrait visuel incontournable avec la découverte, pour la toute première fois, des épisodes marquants tels que :
"Le festin des loups" ou
"Le camps de la Lune Noire".
Alors que l'immersion s’annonçait pour être totale, voilà que, subitement, en regardant quelques épisodes
d'Ulysse 31, je ressens un frisson indéfinissable à la découverte des thèmes prodigieux composés par Dennis Crockett et Ike Egan.
Nouvelle attirance sans concession, éprouvée pour la deuxième fois, après le premier choc que fut la découverte
d'Albator 78.
Difficile, à ce moment-là, de me plonger pleinement au cœur des aventures de
Goldorak, car il y avait également la rediffusion de
San Ku Kaï qui m'avait irrémédiablement séduit avec ses zooms immersifs, ses méchants costumés et les acrobaties martiales de ses deux héros.
1983 ne s’annonçait guère meilleur pour suivre assidûment la lutte de
Goldorak contre les envahisseurs de l'espace avec l'arrivée intrusive d
'Il était une fois l'espace et de
Spectreman.
1987 fut donc bien la première année où je pus enfin savourer pleinement notre invincible robot à sa juste valeur avec, au final, ce soulagement de ne ressentir à côté aucune attirance parasitaire pour un autre programme que ce soit.
Malgré tout, je reste toujours nostalgique aujourd'hui de n'avoir pas ressenti cette petite flamme indélébile qu'on éprouvé la plupart des fans à la première diffusion si chouchoutée de 1978.