C'est gentil et ça me touche, vraiment.
Je vais faire un petit HS, j'espère que vous me le pardonnerez.
Si vous avez lu mon topic :
http://www.goldorakgo.com/forums/viewto ... =11&t=3193" onclick="window.open(this.href);return false;
Vous comprendrez vite qu'en 93, j'étais le fan lambda, sans plus d'infos sur ma série fétiche que tous les autres.
Quand je découvre le 3615 Toon puis le 3615 RTEL, je me rue à l'assaut de toute info et je constate que c'est quasiment le désert.
Bien vite, au milieu de tous les fans de CDZ, DBZ et autres, je suis catalogué comme LE fan de Goldorak, bien que ces serveurs soient fréquentés par deux ou trois personnes très amatrices de la série, ayant déjà des contacts et fait des voyages au Japon. Je me souviens d'ailleurs d'un type qui se vantait d'être THE spécialiste. Il en était fier, était un peu dédaigneux, tout ça parce qu'il avait été le premier en France à obtenir et voir UEDS. Au final, à par les noms des armes en VO, il n'était pas capable de te donner de véritables infos sur la série. J'ignore si c'était vraiment un fanfaron ou s'il faisait de la rétention d'information (si si ça existe!!!!) pour avoir le plaisir d'être le seul à savoir tel secret Goldorakien.
Son nom est vite sorti de ma mémoire.
Goldorak, à ce moment là, ce n'est pas une priorité pour les premiers anime fan, les fanzine ne lui accordent bien souvent qu'une demi ou qu'un quart de pages dans leur numéros et on n'y trouve rien de palpitant à se mettre sous la dent en terme d'infos, même dans les articles sur Go Nagai où, passé l'inévitable accroche '"le père de Goldorak", on n'entend plus beaucoup parler de notre grand cornu. Souvent, son nom n'est même pas prononcé du début à la fin de la publication, alors que les dossiers sur CDZ, DBZ et Patlabor se bousculent et, hélas, se ressemblent tous.
Bref, je suis frustré, ce dossier Goldorak me manque terriblement mais je ne peux en aucun cas l'écrire, je n'en sais pas plus que les autres.
Et là, arrive encore une fois une personne dont j'ai oublié le nom, mais là, j'en suis très triste car je lui dois énormément. Je lui fais confiance et il part au Japon avec 3000f puisés dans mes économies et me ramène des merveilles qui, en quelques semaines et mon petit dico, me permettent de faire mon éducation.
Et puis, très peu de temps après, le rédacteur en chef de AL, avec qui nous avons tous des rapports assez difficiles car c'est un sacré caractère, me demande de lui pondre un article.
Et c'est parti, je commence à tartiner, tartiner et tartiner des pages et je me rend compte que finalement, j'ai appris énormément de choses qui vont intéresser beaucoup de monde.